La question de Hervé Le Tellier est quelque chose qui nous concerne tous plus ou moins. Qu'il s'agisse de la vie d'une personne, d'un événement historique, d'une célébrité ou de tout autre domaine, Hervé Le Tellier suscite l'intérêt et la curiosité des gens. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Hervé Le Tellier, en analysant ses implications, son impact sur la société, sa pertinence aujourd'hui et son évolution dans le temps. De son origine à son influence sur la culture populaire, Hervé Le Tellier est un sujet qui mérite d'être discuté et compris en profondeur. Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte et de réflexion sur Hervé Le Tellier !
Né à Paris le , Hervé Le Tellier est l'auteur de romans, nouvelles, poésies, théâtre, ainsi que de formes très courtes, souvent humoristiques, dont ses variations sur la Joconde.
Il a été coopté à l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) en 1992 par l’intermédiaire de Paul Fournel (simultanément au poète allemand Oskar Pastior) ; il soutient en 2002 une thèse de doctorat consacrée à l'Oulipo sous la direction de Bernard Cerquiglini et publie en 2006 un ouvrage de référence sur l'Ouvroir, Esthétique de l'Oulipo : il est depuis 2019 le président de Oulipo, le quatrième depuis la fondation de l'Ouvroir. Il a participé à l'aventure de la série Le Poulpe, avec un roman, La Disparition de Perek, titré en hommage à La Disparition, et adapté également en bande dessinée.
Chroniqueur de 1991 à 1992 sous le pseudonyme de « Docteur H » à l'hebdomadaire satirique français La Grosse Bertha, il a collaboré quotidiennement, de 2002 à 2016, à la lettre électronique matinale du journal Le Monde, par un billet d'humeur intitulé Papier de verre (en 2003, il publie sous le titre Guerre et plaies : de Chirac à l'Irak, un an de chroniques en tandem dans Le Monde.fr ces billets, avec les illustrations de Xavier Gorce), ainsi qu'à la revue Nouvelles Clés, où il a animé depuis 2009 la page Retrouver du non-sens. Il collabore à Mon Lapin quotidien, revue de L'Association, maison d'édition française de bande dessinée.
Il a reçu en 2013 le Grand prix de l'humour noir pour sa traduction factice des Contes liquides de Jaime Montestrela, un auteur portugais dont il a inventé la biographie. L'Anomalie, publié aux éditions Gallimard, obtient le prix Goncourt le 30 novembre 2020,,.
En 2022, il participe à la conception d'un ouvrage de jeunes engagés pour la paix en Ukraine. En effet, celui-ci est membre du comité de lecture de l'ouvrage "De l'encre pour la paix" et remets plusieurs prix coups de cœur à des poèmes écrits par plus de 50 jeunes du monde pour la paix. L'ouvrage sort en 2023 au profit de l'Unicef.
La France, l'industrie, la crise : chroniques d'un déclin évitable, en collaboration avec Asdrad Torres, Bègles, Le Castor astral, 1992 (ISBN2-85920-214-5).
Guerre et plaies : de Chirac à l'Irak, un an de chroniques en tandem dans Le Monde.fr, 2003, Paris, Éditions Eden, illustrations de Xavier Gorce (ISBN2-913245-65-X).
On n'y échappe pas, Paris, Éditions Fayard, 2020 : écriture collective, à la demande de la cohérie Vian, de la suite d'un manuscrit inachevé de Boris Vian.
Cher Père Noël, Vraies lettres inventées, Paris, Librio, 2020.
Vidéo
L'Oulipo court les rues (de Paris), vidéo de 10 films courts, réalisés par Odile Fillion et présentés par 10 membres de l'Oulipo, 1 DVD et 1 brochure, Paris, P.O.L, 2012.
↑ a et bPierre Vavasseur, « Hervé Le Tellier couronné : c’est Matrix au Goncourt 2020 », Le Parisien, (lire en ligne).
↑Virginie Tahar, « D’Un cabinet d’amateur au Voleur de nostalgie : transposition d’une supercherie », Le Cabinet d’amateur. Revue d’étude perecquienne, (lire en ligne ).
↑Camille Bloomfield, « L’héritage de Georges Perec chez les jeunes Oulipiens : Anne F. Garréta, Ian Monk, Hervé Le Tellier et Jacques Jouet », Cahiers Georges Perec, no 11, , p. 19-32 (lire en ligne ).
↑Virginie Tahar, « Lecture, écriture et jeux de masque dans Le Voleur de nostalgie d’Hervé Le Tellier », dans Karine Gros (dir.), Costumes, reflets et illusions. Les Habits d’emprunt dans la création contemporaine, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-7535-3316-5, lire en ligne).
↑Jean-Baptiste Harang, « Je pense que. Ce n'est pas parce que l'oulipien Hervé Le Tellier donne son avis sur tout qu'il faudrait se dispenser de donner le sien. Démonstration. Hervé Le Tellier, Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable ou Mille réponses à la question, à quoi tu penses ? », Libération, (lire en ligne).
↑Olga Amarie, « Le connexionnisme ou le fonctionnement de l'esprit humain dans Les Amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable d'Hervé Le Tellier », dans Carole Bisenius-Penin, André Petitjean (dir.), 50 ans d'OULIPO : de la contrainte à l'œuvre, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « La Licorne » (no 100), , p. 191-202.
↑Virginie Tahar, « Contraintes onomastiques et sémantiques dans les Cités de mémoire d’Hervé Le Tellier », Formules, revue des littératures à contraintes, no 17, , p. 155-165 (lire en ligne ).
↑Helga Rabenstein, « Assez parlé d’amour. Le roman d’amour version oulipienne », dans Fabienne Bercegol, Helmut Meter, Métamorphoses du roman sentimental. XIXe – XXIe siècle, Paris, Garnier, coll. « Rencontres » (no 113), , 315-326 p. (ISBN978-2-8124-3495-2).
↑Marco Boschetti, Un arbre familial : une traduction de «Toutes les familles heureuses» de Hervé Le Tellier, Venise, Université Ca' Foscari, (lire en ligne ).