Jamais dans l'histoire de l'humanité, il n'y a eu autant d'informations sur Instagram qu'aujourd'hui grâce à internet. Toutefois, cet accès à tout ce qui concerne Instagram n'est pas toujours facile. La saturation, la mauvaise convivialité et la difficulté de discerner entre les informations correctes et incorrectes sur Instagram sont souvent difficiles à surmonter. C'est ce qui nous a motivés à créer un site fiable, sûr et efficace.
Il était clair pour nous que pour atteindre notre objectif, il ne suffisait pas de disposer d'informations correctes et vérifiées sur Instagram. Tout ce que nous avions recueilli sur Instagram devait également être présenté de manière claire et lisible, dans une structure facilitant l'expérience de l'utilisateur, avec un design propre et efficace, et privilégiant la vitesse de chargement. Nous sommes convaincus d'y être parvenus, même si nous nous efforçons toujours d'apporter de petites améliorations. Si vous avez trouvé ce qui vous a été utile sur Instagram et que vous vous êtes senti à l'aise, nous serons très heureux que vous reveniez sur wikious.com chaque fois que vous en aurez envie et besoin.
Créateur | Kevin Systrom et Mike Krieger |
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Développé par | Meta Platforms, Inc. |
Première version | |
Dernière version |
276.1 (iOS, ) 276.1.0.26.103 (Android, ), |
Système d'exploitation | Android, iOS, Windows Phone, Windows 10 Mobile, Windows 10 et Windows 11 |
Environnement | Nécessite iOS 13.4 ou version ultérieure., Android 5.0+, Windows Phone 8 ou ultérieur, Windows 10 |
Langues | 25 langues dont français, anglais, chinois, allemand, italien, japonais, coréen, portugais, espagnol, arabe |
Type | Application mobile |
Licence | Gratuiciel |
Site web | instagram.com |
Instagram (/ɛ̃stagʁam/, prononcé en anglais : /ˈɪnstəɡɹæm/) est une application, un réseau social et un service de partage de photos et de vidéos fondés et lancés en par l'Américain Kevin Systrom et le Brésilien Michel Mike Krieger. Depuis 2012, l'application appartient au groupe américain Meta (anciennement Facebook Inc), elle est disponible sur plates-formes mobiles de type iOS, Android et Windows Phone et également sur ordinateurs avec des fonctionnalités réduites. L'âge minimum requis pour utiliser Instagram est de 13 ans.
Instagram revendique plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde, dont 75 % d'utilisateurs en dehors des États-Unis, selon les chiffres officiels fournis en .
L'appellation Instagram est un mot-valise bâti à partir de Insta de l'anglais Instant camera (appareil photographique instantané) et gram du mot anglais telegram.
Instagram permet de partager ses photographies et ses vidéos avec son réseau d'amis, de fournir une appréciation positive (fonction « j'aime ») et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs.
Elle permet aussi de dialoguer avec les autres membres via l'utilisation de la messagerie interne appelée « Instagram direct ».
À la suite d'une nouvelle mise à jour en août 2020, il est maintenant possible de publier des « réels ». Ce sont des vidéos divertissantes qui durent environ 1 à 2 minutes, souvent comparées à des tiktok. Avec les mêmes objectifs que l'application Tiktok, elles incitent l'utilisateur à rester le plus de temps possible sur Instagram.
Les applications telles qu'Instagram contribuent à la pratique de la phonéographie, ou photographie avec un téléphone mobile.
Le service a rapidement gagné en popularité, désigné par Apple comme « Application de l'année » en 2011, il comptait déjà 100 millions d'utilisateurs actifs en .
Deux ans plus tard, en , le réseau annonçait 200 millions d'utilisateurs actifs, puis en novembre de la même année, 300 millions s'imposant comme deuxième réseau social dans le monde après Facebook et devant Snapchat et Twitter.
En , Instagram sur son blog officiel annonce 400 millions d'utilisateurs mensuels actifs, et plus de 1 milliard en 2018. Dans le détail, 200 millions des nouveaux utilisateurs annuels proviennent à 50 % d'Europe et de l'Asie. Trois pays ont particulièrement participé à cette croissance selon Instagram : le Japon, le Brésil et l'Indonésie. 75 % de l'audience est aujourd'hui en dehors des États-Unis.
Instagram est apparue en . Elle a été fondée par Kevin Systrom, qui a fait ses études à l'Université Stanford. La photographie l’a toujours interpellé – au lycée, il présidait le club de photo. Lors de ses études à Stanford, ses instructeurs l’ont encouragé à utiliser des appareils dotés d’une lentille Holga, laquelle amène à capturer des clichés de format carré, mais aussi à développer ses clichés à l’ancienne.
Ironie du sort, au moment où Facebook démarrait en 2004, un des employés, Adam d’Angelo a insisté pour le recruter.
« À l’époque, j’ai demandé conseil à mes mentors et ils m’ont tous dit que Facebook n’était qu’une mode sans lendemain », a déclaré Kevin Systrom.
En 2010, à ses heures perdues, Systrom a développé en compagnie d’un autre ingénieur issu de Stanford une application de prise de photos, avec 11 filtres simulant des techniques de développement professionnel. Ainsi traités, bien des clichés sans envergure acquièrent un aspect sophistiqué. Finalement, après environ huit semaines de travail Instagram est né – le nom venant de la combinaison de « instant camera - appareil photo à impression instantanée » et « telegram ».
Lancée le , Instagram a connu un succès instantané : l’application a été téléchargée 25 000 fois en une seule journée. Le , elle comptait déjà un million d’utilisateurs. Un an plus tard, alors que le cap des 10 millions d’utilisateurs a allègrement été dépassé, Instagram a été désigné « Application iPhone de l’année ».
Le , Facebook annonce l'acquisition d'Instagram pour environ un milliard de dollars américains dont une partie sous forme d'actions, en précisant vouloir garder l'indépendance du service. Ce montant fait craindre à certains l'existence d'une bulle spéculative internet.
L'acquisition d'Instagram par Facebook entraîne un changement des conditions générales d'utilisation de l'application, permettant au producteur de l'application d'exploiter commercialement les photographies des utilisateurs et de permettre le croisement des données sur les utilisateurs entre les deux sociétés. Après la présentation des nouvelles conditions d'utilisation le , un grand nombre d'utilisateurs proteste, certains supprimant leur compte. Les responsables d'Instagram font alors savoir que leur décision avait été mal comprise et l'annulent. Selon eux, la marque voulait mettre en place des « solutions publicitaires innovantes et adaptées à Instagram ». Malgré ce revirement, Instagram aurait perdu 4 millions d'utilisateurs entre le et le , chiffres niés par Facebook, d'autres services ayant connu la même baisse sur la période de fin d'année.
En Instagram lance « Hyperlapse », une application vidéo permettant de réaliser des accélérés.
En mars 2015 Instagram lance l'application « Layout » permettant de réaliser des collages photos depuis un smartphone.
En août 2015, avec la version 7.5, Instagram ouvre le réseau aux images en format paysage. Il s'agit d'une « petite révolution » puisque le réseau s'était construit autour du format carré des publications. Les utilisateurs peuvent publier des images en format paysage dans la longueur ou largeur. Instagram, dans son communiqué d'annonce, souligne les nouvelles possibilités offertes par ce format pour les vidéos. Précédemment, les Instagramers utilisaient des applications tierces (Instasize notamment) pour redécouper des contenus et les convertir en format carré.
En octobre 2015, Instagram lance une nouvelle application, Boomerang, un nouvel outil de création de vidéos courtes sous forme de gif court et rembobiné. Un mois après Instagram aurait testé une version multi-comptes auprès de certains utilisateurs. Elle rejoindrait donc Facebook et Twitter, qui permettent déjà d'utiliser plusieurs comptes.
Instagram annonce en que ses contenus ne seraient bientôt plus présentés de manière chronologique mais selon un algorithme qui affichera aux utilisateurs ce qui est le plus susceptible de les intéresser. Dans un premier temps, toutes les publications seront encore disponibles sur la page.
Instagram change d'icône en mai et revoit l'apparence visuelle de son application.
En , Instagram lance une nouvelle fonctionnalité, similaire à celle de Snapchat, pour partager un diaporama de photos et vidéos : Instagram Stories. Ce système permet aux utilisateurs de partager des moments de leur quotidien sans surcharger leur page : les contenus disparaissent au bout de 24 heures et n'apparaissent ni sur le profil ni dans le fil d'actualité, mais au-dessus de ce dernier. Lorsqu'une nouvelle « story » est publiée, un cercle de couleur rouge apparaît autour de la photo de profil du compte.
Instagram commence à tester des moyens de permettre à ses utilisateurs d'acheter « plus facilement » des produits découverts sur son service le . Dans l'optique de se développer sur le marché du commerce en ligne, Instagram dit vouloir explorer à plus long terme une expansion mondiale, la possibilité d'avoir des recommandations sur des produits ou encore de sauvegarder des contenus pour plus tard.
En , Kevin Systrom et Mike Krieger, les deux fondateurs, démissionnent à la suite d'un conflit avec Mark Zuckerberg, président-directeur général de Facebook.
L'année suivante en février, Instagram et Facebook annoncent la suppression de contenus explicites en lien avec le suicide et l'automutilation. Cette décision fait suite au suicide d’une adolescente de 14 ans, Molly Russel. L'analyse de son compte Instagram a révélé qu'elle avait consulté de nombreuses images relatives à la dépression et au suicide. Le ministre de la santé anglais, Matt Hancock, avait menacé Instagram de prendre des sanctions.
En , Instagram propose une toute nouvelle interface avec deux boutons : Reels et Shop. « Reels » permet aux utilisateurs d'accéder aux courtes vidéos tandis que « Shop » met en avant les produits à vendre.
Le vers 11 h 40 (heure de la côte est américaine), 17 h 40 (heure en Europe de l'ouest), tous les services du groupe Facebook (Facebook, Messenger, WhatsApp, Instagram) deviennent inaccessibles, affectant plus de trois milliards d'utilisateurs de ces différents services dans le monde,. La panne sans précédent, qui dure plus de six heures avec un rétablissement progressif à partir de 0 h 30 CET, touche jusqu'aux employés de l'entreprise qui ne peuvent pas gagner leur bureau dans la mesure où leur badge ne fonctionne pas, ce qui retarde la possibilité de mesurer l'ampleur des dégâts. Cette panne géante serait due à un changement de configuration défectueux de ses serveurs. L'action Facebook au Nasdaq dévisse dans la journée de 4,89 %.
En janvier 2022, le réseau social Instagram lance une version payante de son application. Les influenceurs de la plateforme peuvent ainsi proposer la souscription d'un abonnement afin de proposer un contenu exclusif aux abonnés, notamment des publications, des lives et des stories. Les utilisateurs ayant souscrit un abonnement disposent d'un logo violet à côté de leur pseudo afin d'être facilement identifiables. Cette phase test n'est disponible qu'aux Etats-Unis,.
Avec 400 millions de membres mensuels actifs, Instagram s'impose aujourd'hui comme un média social de premier plan. Il affiche des particularités notables par rapport aux autres réseaux majeurs comme Facebook, Twitter, Pinterest, ou Snapchat ; il permet de publier des vidéos (depuis 1 minute maximum en standard mais jusqu'à 60 minutes avec IGTV) ou des photos (qui peuvent être retouchées directement sur le réseau avec une dizaine de filtres différents) sur un compte personnel, celles-ci sont par la suite visibles par d'autres utilisateurs du réseau et restent sur ce compte indéfiniment.
Instagram comporte des fonctionnalités réduites de partage. Sur Twitter, un utilisateur peut « retweeter » un contenu, c'est-à-dire qu'il peut partager une publication d'un autre utilisateur auprès de sa communauté d'abonnés. Le même principe existe sur Facebook (bouton « partager ») ou sur Pinterest par exemple (bouton « réépingler »). Sur Instagram, les utilisateurs ne peuvent pas nativement partager le contenu d'autres utilisateurs. C'est pourquoi la viralité des contenus est très limitée sur le réseau.
Les utilisateurs peuvent toutefois partager du contenu d'autres membres dans leur story ou en réutilisant des applications tierces qui permettent de réaliser l'opération. Le fait de partager un contenu sur Instagram est appelé un « repost ». Il est aussi possible d'envoyer des photos et des messages via Instadirect (les messages privés Instagram) à d'autres utilisateurs.
Instagram est souvent présenté comme le réseau de l'engagement par rapport aux autres existants. En effet, le réseau permet d'aimer (liker) facilement les publications des membres en cliquant sur une icône cœur ou bien en double-tapant sur l'image en question. Cette facilité « d'interaction » et l'immédiateté du rapport à l'image permet aux utilisateurs de s'engager en grande proportion sur les contenus publiés sur le réseau. Plusieurs études publiées sur les comptes de grandes marques présentes sur le réseau ont montré que les niveaux d'engagement étaient en moyenne supérieur à 5 % (pour 100 abonnés, 5 aiment ou commentent un contenu), soit 80 fois plus que sur Facebook et 160 fois plus que sur Twitter.
Instagram ne permet pas aux membres de poster des liens actifs (cliquables) sur ses contenus. Si un membre rajoute un lien URL dans un commentaire ou une description de photo/vidéo, ce lien apparaîtra mais ne sera pas cliquable, il sera considéré comme un simple texte. Instagram autorise à ce jour un lien cliquable unique qui se trouve dans la « biographie » du compte de l'utilisateur. Depuis 2018, Instagram autorise également la mise en ligne de liens cliquable dans les « stories » Instagram des comptes possédant plus de 10 000 abonnés. En dehors du lien en biographie et des liens en « stories », le réseau est focalisé sur son propre univers à la différence de Twitter et Facebook qui permettent d'insérer des liens actifs vers d'autres sites internet depuis n'importe quelles publications.
Les nouveaux formats publicitaires introduits par Instagram permettent aux annonceurs aujourd'hui de proposer des liens vers leurs sites et plateformes web.
Le site internet d'Instagram est à distinguer de son application mobile. Bien que le site soit utilisable sur tout type de support (desktop, tablette, smartphone), l'application est basée sur un principe de mobile first. L'envoi de photos et de vidéos n'est possible que depuis des plateformes mobiles. Des applications telles que Layout permettent de mettre en forme des images pour pouvoir ensuite les partager via Instagram et/ou Facebook.
Une pratique du marketing digital est de fournir un contenu « instagrammable » (lieu, plat, décor esthétique… qui mérite d'être partagé sur Instagram) aux influenceurs pour faire le buzz sur ce réseau social. Ces influenceurs peuvent également fournir un accompagnement en marketing vidéo (en) favorisant la création de tels contenus.
Le réseau social permet ainsi à de nombreux influenceurs de voir le jour. Appelés « instagramers », ils sont suivis par plusieurs milliers (voire millions) d'abonnés. Ils tirent des revenus des partenariats réalisés avec les marques (via des agences d'influence notamment ou via des plateformes de monétisation des posts Instagram). Si Instagram ne publie pas de statistiques précises des plus grands influenceurs sur Instagram, il est possible de retrouver quelques classements sur des sites qui exploitent l'API d'Instagram pour publier certains chiffres (cf. références).
Certains Instagramers gagnent leur vie avec cette activité. Les revenus des influenceurs sur Instagram varient cependant assez fortement selon le nombre d'abonnés et la qualité éditoriale estimée par la marque. D'après une enquête de l'agence marketing Tanke qui a analysé près de 300 000 comptes Instagram, il existerait une relation inverse entre le nombre de followers et le taux d'engagement. C'est pourquoi certaines marques privilégient des partenariats avec des influenceurs qui n'ont pas nécessairement le plus de followers : les « micro-influenceurs » (entre 10 000 et 100 000 followers). En France, ces partenariats sont soumis à l'article L121-1 du code de la consommation : l'influenceur est en effet contraint d'annoncer de façon explicite qu'il a bénéficié d'un avantage (en argent ou en nature) pour faire son post Instagram par exemple avec une mention du type #sponsorisé.
Les instagirls sont des personnalités féminines liées à la mode ou au mannequinat et utilisant abondamment cette application de partage de photos. Leur niveau de popularité auprès des médias ou du public devient alors consécutif à cet usage d'autopromotion, jusqu'à influencer leur carrière. Certaines instagirls dépassent le million voire les dizaines de millions d'abonnés. Elles établissent donc leur popularité par la large présence sur Instagram bien avant que le mannequinat les mette en vedette. Les instagirls restent le symbole de l'influence de l'application dans le domaine de la mode, courant plus large apparu au milieu des années 2010. Ainsi certains créateurs de mode ou marques font d'Instagram un vecteur majeur de leur communication. Le danger reste que ces entreprises ne maitrisent plus la totalité de leur communication.
Le , l'assassinat d’une célèbre instagrammeuse à Bagdad provoque la stupeur en Irak. Cette jeune femme, Tara Fares, mannequin de 22 ans, avait 2,7 millions d’abonnés affichait sa vie et sa féminité sur les photos qu'elle publiait sur Instagram.
L'un des ressorts du succès de l'application Instagram sont les filtres qui permettent aux utilisateurs de modifier leurs photos. En effet, pour poster un média sur le réseau, un Instagramer doit d'abord prendre une photographie soit au travers de l'application, soit en chargeant une photo disponible sur son appareil. Ensuite, il peut y ajouter des filtres qui lui permettent de modifier l'aspect visuel de la photographie en lui donnant de nouvelles tonalités (photographie en noir & blanc, sépia, etc.).
Si à l'origine, Instagram proposait uniquement 15 filtres, le réseau a enrichi au fur et à mesure son application en y intégrant de nouveaux.
La publicité sur Instagram a été introduite en plusieurs étapes. Dans un premier temps, le réseau a ouvert la publicité à de premiers lots d'annonceurs premium dans quelques pays du Monde. En France, dès le , des acteurs comme Air France, Lacoste, Guerlain, Coca-Cola, etc. ont pu être les premières marques à annoncer sur Instagram en France. Le choix du positionnement premium sur un lot restreint de marques a été interprété comme manifestation de la volonté du réseau de procéder en douceur. Ce, à la fois pour habituer les utilisateurs à la présence des marques, mais aussi pour apporter des exemples de campagne à de futurs annonceurs.
En , Instagram a annoncé l'ouverture de la publicité à l'ensemble des annonceurs. La publicité se généralise ainsi au-delà des grandes marques au travers d'un outil de gestion « libre service » des campagnes. Cet outil est le même que celui utilisé sur Facebook, le « Power Editor ».
La publicité est un enjeu important pour Instagram et plus encore pour Facebook, propriétaire du réseau. L'objectif est de diversifier les sources de revenu du réseau social de Mark Zuckerberg et de faire d'Instagram un acteur puissant de la publicité sur les réseaux sociaux. Selon des projections d'Emarketer, Instagram possède un fort potentiel. Le réseau devrait générer dès 2015 plus de 596 millions de dollars de revenus publicitaires pour atteindre 2,81 milliards de dollars en 2017, soit plus que les revenus mobiles de Twitter ou Google[réf. nécessaire].
À la différence d'autres réseaux sociaux, Instagram a fait le choix de proposer des services complémentaires au réseau au sein d'applications propres. Ainsi, il a lancé « Bolt » en juillet 2014 puis « Hyperlapse » en , « Layout » en et enfin « Boomerang » en . À la différence de « Bolt » qui est presque un nouveau réseau social à lui seul, « Boomerang », « Layout » et « Hyperlapse » sont plus considérés comme des outils permettant d'enrichir l'édition des images & vidéos à destination d'Instagram.
IGTV était une application mobile de partage de vidéos créée par Instagram. Le service permettait la diffusion de vidéos plus longues pour les abonnés d'Instagram. Bien qu'IGTV consiste en une application mobile indépendante, ses fonctionnalités de base étaient également présentes au sein du site web et de l'application Instagram.
Le service est présenté et lancé le lors d'un événement en direct à San Francisco par Kevin Systrom, et mettant en vedette différents influenceurs comme Lele Pons,.
Le service permet de téléverser des vidéos ne dépassant pas les limites imposées d'une durée de 10 minutes et d'une taille de fichier de 650 Mo, tandis que l'importation via l'interface Web permet de relever ces limites à 60 minutes et 3,6 Go. L'application lit automatiquement les vidéos dès son lancement, ce que Kevin Systrom a comparé aux hôtes vidéo où il faut d'abord localiser une vidéo,,.
Les comptes Instagram avec une chaîne IGTV reçoivent un onglet IGTV sur leur page de profil. De plus, les téléchargements sur IGTV peuvent être reflétés sur une page Facebook liée.
Depuis , IGTV permet à ses utilisateurs de téléverser et de visionner des vidéos à la fois en mode portrait et en mode paysage, le mode portrait étant la seule orientation possible avant la mise à jour.
Les NFT sont arrivés officiellement le sur Instagram. Digital collectibles permet aux créateurs, aux marques et collectionneurs de partager leurs objets numériques sur le réseau social. Cette nouvelle fonctionnalité leur permet de donner davantage de visibilité à leur NFT en les mettant en avant sur le réseau.
Différentes options ont été développées afin de mettre en ligne les NFT. Il faut dans un premier temps connecter son portefeuille numérique. Les propriétaires peuvent alors sélectionner les NFT qu’ils souhaitent partager sur le réseau. Ils peuvent ensuite publier leur objet numérique accompagné d’une courte description afin d’expliquer le NFT, la démarche lors de sa création ou encore leurs inspirations par exemple. Pour finir, les créateurs et collectionneurs seront automatiquement identifiés afin d’être liés au NFT publié.
La création d’un filtre NFT sur Instagram est également possible. Cela permet de projeter en réalité augmentée les NFT et donc de les visualiser de façon plus réelle.
L’option “See in AR” a pour objectif d’importer des NFT en tant qu’objet virtuel 2D via les stories Instagram. La visualisation en 3D est également en cours de développement. Cette fonctionnalité permet de rendre plus concret et tangible ces fameux actifs numériques. En effet, les internautes pourront partager les NFT et parler avec des proches au sein d’espaces partagés.
D’un point de vue technique, les blockchains prises en compte par Instagram sont Ethereum, Polygone, Flow et Solana. Concernant les portefeuilles compatibles, on retrouve Rainbow, MetaMask et Trust Wallet.
L’arrivée des NFT sur Instagram permet de rendre ces objets virtuels plus accessibles notamment grâce aux filtres Instagram. En effet, les internautes pourront découvrir facilement les NFT et les partager entre eux. Du côté des créateurs et collectionneurs, c’est un moyen de gagner en visibilité notamment grâce à l’identification sur les posts. Cette nouvelle fonctionnalité est une réelle opportunité pour les marques d’un point de vue création de contenu original et proximité avec leur communauté. En effet, la proposition d’une expérience immersive riche et unique est devenue très importante pour les marques afin de se différencier.
Une étude de 2017 de la Royal Society for Public Health (RSPH) indique qu'Instagram et Snapchat peuvent entraîner de l'anxiété chez les 12 à 24 ans. En 2018, le chef du service de psychiatrie de l’hôpital Henri-Mondor, à Créteil, signale le risque de renforcement d'un état dépressif : « Le cerveau est programmé pour rechercher le plaisir, sauf que là, il se fait avoir. Le cerveau croit voir des choses qui lui font du bien, alors que ce qu’il voit ne le nourrit pas. Ce manque crée le sentiment de déprime ».
Selon les documents soumis en version caviardée à la Securities and Exchange Commission des États-Unis et au Congrès américain par l’avocat de la lanceuse d’alerte Frances Haugen en 2021, Meta savait que le média social Instagram pouvait être nocif pour le bien-être des adolescents. En effet, d’après une étude effectuée à l’interne de la société, les adolescents sondés ont déclaré avoir eu des pensées suicidaire: 13 % des utilisateurs britanniques et 6 % des utilisateurs américains d’Instagram ont révélé que ces idées noires sont apparues à la suite de leur utilisation du média social,. Toujours selon le même document partagé à l'interne, 1 adolescent sur 5 affirme, dans le cadre de cette étude, que Instagram nuit à son estime de soi. Ce taux est d'autant plus significatif pour les adolescentes britanniques, puis qu'il tombe à 1 adolescente sur 4. Les adolescents blâment Instagram notamment pour les cas de dépression et d’anxiété parmi eux.
Instagram a subi de nombreuses critiques à cause de sa politique de censure.
Certains hashtags ne sont pas trouvables en utilisant le moteur de recherche, notamment ceux incluant des termes grossiers et/ou liés au sexe. Le cofondateur d'Instagram Mike Krieger a affirmé dans une publication destinée aux développeurs que la plateforme bloque les recherches mentionnant certains hashtags très utilisés considérés comme ajoutant peu de valeur au contenu.
Une utilisatrice d'Instagram du nom de Samm Newman, qui publiait des photos d'elle-même en bikini a vu son compte supprimé sans préavis. Elle aurait avancé que vu le nombre de photos de femmes en bikini que comptait le réseau social, son bannissement ne pouvait être dû qu'à son physique désavantageux. Instagram a réactivé son compte et s'est excusé. Cependant, plusieurs enquêtes semblent indiquer que le problème est systémique.
En , Instagram supprime des dizaines de comptes dédiés aux mèmes, des images détournées à visées humoristiques qui font le tour du Web.
En , Instagram renforce ses précautions. La liste d'images interdites a été allongée, particulièrement concernant les photos susceptibles d'encourager au suicide ou à l'automutilation. Le but étant de lutter contre ce fléau sur internet. La mise en application de cette règle a cependant été critiquée par le fait que des comptes impliqués dans la lutte contre l'automutilation ont été pris pour cibles.
En janvier 2021, plusieurs militants dénoncent l'hypocrisie de la modération du réseau social, qui ne tient compte des signalements que quand ils visent les contenus militants n'enfreignant pourtant pas les règles du réseau, et qui laissent impunis les cas de harcèlement. Les militants y voient une censure ciblée visant intentionnellement des minorités. Le problème avait déjà été pointé du doigt par l'association Salty deux années auparavant.
De plus, le compte de la chanteuse Rihanna avait été supprimé en 2014, pour la même politique de censure. La chanteuse avait publié sa photo en couverture du magazine Lui. On y voyait la chanteuse seins nus à moitié cachés par l'ombre. Le compte a finalement été réactivé 6 mois plus tard.
Cette censure a également été dénoncée sur Instagram à travers le mouvement Free the Nipple (« Libérez le téton ») partant d'un constat simple : pourquoi les femmes devraient cacher leurs seins alors que les hommes s'exhibent torse nu dans l'indifférence ? Le hashtag #Freethenipple se propage depuis sur les réseaux sociaux afin de dénoncer ce tabou et a atteint 262 000 participants sur Instagram. De nombreuses personnalités ont suivi le mouvement contribuant ainsi à la notoriété du groupe.
Le directeur général d'Instagram Kevin Systrom s'est expliqué sur cette censure lors d'une conférence de presse donnée à Londres en . Des justifications fondées sur l'application de règles communautaires et la faute d'Apple. L'App Store possède en effet des conditions strictes concernant les contenus, et la nudité est interdite sauf si l'application est classée 17 ans et plus. Ainsi, seules les photos de seins allaitants ou de mastectomies sont autorisées sur Instagram,.
En , le compte de Laina Hadengue, une peintre toulousaine qui avait mis en ligne sa toile Le fil des jours montrant une femme au sein dénudé, est supprimé « sans préavis »,.
En 2021, les Musées de Vienne déplorent faire l'objet d'une censure des œuvres qu'ils tentent de promouvoir sur leurs réseaux sociaux, et cela malgré leurs directives stipulant que la nudité dans la peinture et les sculptures était tolérée. Ils se tournent donc vers onlyfans, média social qui tolère les contenus pornographiques, mais se trouvent dans l'impossibilité de les promouvoir sur les réseaux sociaux habituels, les liens menant vers onlyfans étant systématiquement supprimés des plate-formes.
En , l'application fait face à un piratage d'ampleur, concernant jusqu'à 6 millions d'utilisateurs, dû à un bogue. L'attaque, qui vise à récupérer numéros de téléphone et adresses électroniques, touche des personnalités variées telles que l'acteur Leonardo DiCaprio, la chanteuse Beyoncé ou encore le footballeur professionnel Neymar.
Depuis mars 2016, Instagram a introduit un algorithme censé afficher aux utilisateurs les contenus qui sont le plus susceptibles de les intéresser. Le fonctionnement de cet algorithme est cependant maintenu secret par l’entreprise. Dans le cadre d'une enquête Mediapart, 1 737 publications contenant 2 400 images postées sur Instagram entre février et mai 2020 ont été analysées et leur taux d’exposition calculé. Cette enquête révèle que le réseau social montre davantage aux abonnés les photos de personnes dénudées. La journaliste Judith Duportail parle alors d'une « prime à la nudité » qui inciterait les utilisateurs à poster de telles images afin d’atteindre le maximum d’audience.
Rang | Comptes | Abonnés | Activité |
---|---|---|---|
1 | 619 millions | Réseau social | |
2 | @cristiano | 563 millions | Footballeur |
3 | @leomessi | 443 millions | Footballeur |
4 | @selenagomez | 401 millions | Chanteuse et actrice |
5 | @kyliejenner | 382 millions | Personnalité de téléréalité et influenceuse |
6 | @therock | 369 millions | Acteur et catcheur professionnel |
7 | @arianagrande | 361 millions | Chanteuse et actrice |
8 | @kimkardashian | 349 millions | Personnalité de téléréalité et influenceuse |
9 | @beyoncé | 301 millions | Chanteuse |
10 | @khloekardashian | 298 millions | Personnalité de téléréalité et influenceuse |
À partir de sa création, il a fallu trois ans à Instagram pour atteindre les cent millions d'utilisateurs. Après le rachat par Facebook en 2012, elle a augmenté de cent millions voire deux cents millions par an. En 2016, l'activité mensuelle d'Instagram représente six cents millions d'utilisateurs dans le monde dont seulement 20 % aux États-Unis.
Le compte officiel d'Instagram est le compte le plus suivi, avec 569 millions d'abonnés en [réf. nécessaire].
Le , Kevin Systrom, PDG d'Instagram, annonce que le réseau social a officiellement dépassé le milliard d'utilisateurs actifs.