Dans le monde d'aujourd'hui, Instituteur est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour d'innombrables personnes. Qu'il s'agisse de son impact sur la société, de son influence sur la culture ou de son importance dans l'histoire, Instituteur a retenu l'attention des universitaires, des experts et des passionnés. Sa pertinence transcende les frontières et couvre différents domaines, ce qui en fait un sujet d'analyse et de débat approfondis. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Instituteur et son impact sur le monde contemporain, en analysant sa pertinence historique, son influence actuelle et ses implications possibles dans le futur.
Un instituteur ou une institutrice est, dans beaucoup de pays, une personne chargée d'enseigner dans les écoles auprès des jeunes enfants, notamment à l'école maternelle et à l'école élémentaire (école primaire).
Le corps des instituteurs a été créé par la loi du « Les écoles primaires formeront le premier degré d'instruction. On y enseignera les connaissances rigoureusement nécessaires à tous les citoyens. Les personnes chargées de l'enseignement dans ces écoles s'appelleront instituteurs » (art. 1).
Pour la formation d'une partie des instituteurs ont été créées des écoles normales primaires (aussi appelées écoles normales d'instituteurs ou d'institutrices) dont la création, d'abord éphémère en 1794, devient effective à partir de 1810 à Strasbourg puis obligatoire selon la loi Guizot du . Loi Guizot modifiée plusieurs fois et totalement revue et corrigée en 1879 par la loi Bert après la victoire des Républicains aux élections et l'arrivée de Jules Ferry au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts puis à la présidence du Conseil. Devenus de véritables missionnaires d'une révolution par la loi du système éducatif, les instituteurs publics seront surnommés les hussards noirs de la République. Le , les instituteurs titulaires deviennent des fonctionnaires d'État.
Source secondaire Insee, source primaire Statistique Générale de la France (SGF). |
Depuis 1989, ce corps est progressivement remplacé par le corps des professeurs des écoles régi à la fois par le statut général des fonctionnaires et par le statut particulier des professeurs des écoles. Les écoles normales sont remplacées par les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) puis, en 2013, par les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE). La profession est accessible après la réussite du concours de recrutement de professeur des écoles, la validation d'un master (BAC+5) puis une année de stage donnant lieu à une validation de titularisation par un jury de certification.
En 2022, les instituteurs n'ayant pas intégré le corps des professeurs des écoles ne sont plus que 115, pour 323 240 professeurs des écoles. Les termes « instituteur » ou « instit » restent néanmoins d'un usage courant pour désigner les enseignants de classe de primaire, quel que soit leur statut.
Les instituteurs sont formés dans les écoles normales, faisant partie de l'enseignement supérieur pédagogique de type court (trois ans), et qui dépendent soit du réseau officiel, soit du réseau libre.
Plusieurs pays, notamment le Mali, ont connu d'illustres instituteurs comme Modibo Keïta, Warikè Diarra, MocTar Chérif Fofana, Thierno Diarra…
Ont notamment été instituteurs, même s'ils sont connus pour d'autres activités : Jean-Jacques Barthe, Michel Billout, Jean-Pierre Brard, Christine Bravo, René Cance, Albert Denvers, Abdou Fall, René Gaillard, Geg, Louis Germain, Yves Grevet, François Hadji-Lazaro, Benito Mussolini, Robert Mugabe, Julius Streicher, Georges Ibrahim Abdallah, Modibo Keïta, Mao Zedong, Jean-Yves Nau, Ron Jeremy, François Lamy, André Stil, Willy Taminiaux, Roger Lagrange, Allan Kardec, , Patrick Roy, François Ravaillac, Enrico Macias, Arthur Ténor, Robert Pagès, Patrick Jeanne, Võ Nguyên Giáp, etc.
Marie Amaury, Louise Michel, Pakita, Gabrielle Roy, Émilienne Moreau-Évrard, Antoinette Sassou Nguesso, Neilia Hunter, Kheira Bouabsa, Louisa Paulin, Gilberte Aubry, Mariam Travélé, Laura Ingalls Wilder