Dans le monde d'aujourd'hui, Inventaire national du patrimoine naturel est un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de son importance dans l'histoire ou de sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui, Inventaire national du patrimoine naturel est devenu un sujet qui suscite des passions, des opinions contradictoires et des débats houleux. Du monde universitaire au lieu de travail, Inventaire national du patrimoine naturel a réussi à capter l’attention et l’intérêt des experts et des néophytes. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Inventaire national du patrimoine naturel, en analysant son impact sur diverses sphères de la vie et sa pertinence pour la compréhension du monde qui nous entoure.
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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) est un portail de diffusion de la connaissance de la biodiversité française administré par le Muséum national d'histoire Naturelle et l'Office français de la biodiversité. Il gère et diffuse en ligne des informations sur le patrimoine naturel terrestre et marin (espèces animales, végétales fongiques et microbiennes actuelles et anciennes, habitats naturels, espaces protégés et géologie) en France métropolitaine et en outre-mer.
Les données proviennent du Système d'information de l'inventaire du patrimoine naturel et de l'ensemble des réseaux scientifiques associés. L'unité PatriNat organise leur gestion, leur validation et leur diffusion. Cet inventaire est l’aboutissement d’un travail associant scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d’établir une synthèse régulièrement mise à jour du patrimoine naturel en France.
Pour gérer cette importante source d’informations (big data) le Muséum a construit des bases de données permettant d’unifier les données par l’utilisation de référentiels taxonomiques (TAXREF), géographiques et administratifs. Grâce à ces systèmes de référence, il est possible de produire des synthèses et analyses, comme des listes d'espèces par commune et par espace protégé.
Dans le cadre de la convention d'Aarhus et de la Directive INSPIRE qui visent à offrir à tous un large accès aux données environnementales, le Système d’Information de l'inventaire du patrimoine naturel (SINP) organise au niveau national des données et compétences autrefois éparpillées en métropole et en outre-mer, tant pour les aspects terrestres que marins.
Cet inventaire fait partie du service public d'information sur la biodiversité, NatureFrance. Il est mis à la disposition du public et du commissaire enquêteur ou de la commission d'enquête lors d'une enquête d'utilité publique concernant des ouvrages d'arts ou des projets concernés par le champ de cet inventaire. Il est communiqué, à leur demande, aux associations départementales agréées de protection de l'environnement concernées.
Les conservatoires botaniques nationaux font partie des principaux contributeurs. Ils comptent parmi leurs missions prioritaires, l'inventaire de la flore et des habitats naturels et semi-naturels sur un territoire comprenant plusieurs départements.
En 2002, l'inventaire national du patrimoine naturel est institué en France pour dresser l'inventaire des richesses écologiques, faunistiques, floristiques, géologiques, minéralogiques et paléontologiques. Ces inventaires sont conduits sous la responsabilité scientifique du Muséum national d'histoire naturelle (Article 109 de la loi no 2002-276 du relative à la démocratie de proximité, formant l'article L. 411-5 du code de l'environnement).
L’inventaire des sites clés pour la biodiversité (ZNIEFF), validés scientifiquement dans chaque région par le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), constitue un des piliers à l'origine de cet inventaire du patrimoine naturel. Cet inventaire des ZNIEFF est désormais mis à jour en continue et consultable en ligne. Les atlas de distribution forment également le socle des données au lancement de l'INPN.
En 2005, le site internet de l'INPN est lancé par le Muséum. Il comprend alors 6,4 millions de données sur les espèces françaises.
En 2010, deux composantes nouvelles lui ont été ajoutées :
En 2011, mis en place d'un comité d'orientation, composé les producteurs et des utilisateurs des connaissances sur le patrimoine naturel. Ce comité sera actif jusqu'en 2019 puis remplacé par plusieurs comités de gouvernance du SINP.
En 2012, une convention tripartite de partenariat lie le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie (MEDDE), le MNHN et la FCBN. Dans ce cadre de mutualisation de compétences, le réseau des CBN valide scientifiquement les données nouvelles avant de les envoyer au MNHN.
En 2013, l'INPN a reçu de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux (FCBN) un grand nombre de données provenant du Livre rouge de la flore menacée de France et relatives aux plantes messicoles.
Mi-2015, la fédération a transmis à l'INPN un nouveau lot de plus de 21 millions de données, données qui comprennent aussi des éléments sur la fonge (champignons et par extension lichens) du territoire métropolitain (île de La Réunion et métropole, hors Alsace et Lorraine). L'INPN diffuse ces données vers le Global Biodiversity Information Facility (GBIF) pour une utilisation mondiale.
En , les premières données relatives à l'Inventaire National du Patrimoine Géologique ont été mises à disposition.
En 2019, l'INPN intègre les données produites dans le cadre des études d'impacts et autre études réglementaires (dépôt légal des données de biodiversité)
En 2020, ajout d'une fonction permettant de télécharger les données précises d'observation des espèces (OpenObs).
En 2022, un module d'indicateurs sur les aires protégées est ajouté.
Officiellement identifié comme « Centre national de référence sur la Nature et la Biodiversité », le Muséum est chargé de la coordination scientifique et technique de l’inventaire du patrimoine naturel. Il agit comme tête de réseau et coordonne la mutualisation des données pour produire des synthèses et des cartes thématiques, outils cruciaux dans les stratégies de gestion du patrimoine naturel. Il doit devenir la colonne vertébrale du Système d’Information sur la Nature et les Paysages (SINP) en cours de développement et apporter une information synthétique et valide à l'Observatoire National de la Biodiversité (ONB) mis en place par le ministère chargé de l’Écologie.
Depuis 2011, un Comité d'orientation de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) associe de nombreux partenaires dont :