Aujourd'hui, Jacques Blondel (écologue) est un sujet qui a gagné en pertinence dans divers domaines de la société. Que ce soit dans le domaine politique, social, économique ou technologique, Jacques Blondel (écologue) est devenu un sujet de conversation constant. Depuis plusieurs années, Jacques Blondel (écologue) est au centre des débats et suscite des avis mitigés. Cependant, au fil du temps, il est évident que Jacques Blondel (écologue) continue d'être un problème très important qui mérite d'être analysé en détail. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Jacques Blondel (écologue) et examinerons son impact sur le monde d'aujourd'hui.
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Université de Dijon (diplôme d'études supérieures) (jusqu'en ) Université de Dijon (doctorat) (jusqu'en ) |
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Jacques Blondel, né le à Dijon, est un biologiste français, spécialiste de la biologie des populations et de l’écologie, en particulier l’étude des diversités biologiques à l’échelle des faunes, des peuplements et des populations, en utilisant les oiseaux comme modèle biologique. C’est un pionnier de l’approche d’écologie évolutive en biogéographie. C’est aussi un naturaliste qui œuvre dans de nombreuses instances pour la conservation des espèces naturelles et la compréhension des enjeux récents sur la biodiversité.
Jacques Blondel nait à Dijon le , deuxième d’une fratrie de neuf enfants et petit-fils du philosophe Maurice Blondel (1861-1949). Naturaliste dès son enfance, il publie ses premiers articles basés sur ses observations ornithologiques durant son service militaire en Algérie.
Son parcours académique est marqué par son recrutement au CNRS, à la station biologique de la Tour du Valat en Camargue, en 1963. Il obtient son diplôme d’études supérieures à l'université de Dijon en 1967 et une thèse de doctorat d'État en 1969. En 1981 il devient directeur de recherche au CNRS, puis directeur de recherche émérite en 2002.
La thèse de doctorat d’État de Jacques Blondel effectuée sous la direction de François Bourlière porte sur la « Synécologie des passereaux résidents et migrateurs dans un échantillon de la région méditerranéenne française ». À la suite de sa thèse, il est nommé directeur d’un laboratoire nouvellement créé par le CNRS en Camargue, le Centre d’écologie de Camargue, qu’il quitte au bout de quatre ans pour rejoindre l’Institut de botanique de Montpellier puis en 1981, le Centre d’études phytosociologiques et écologiques de Montpellier (CEPE), devenu le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE). Il y développe une carrière qui lui vaut une renommée internationale en écologie évolutive, et en ornithologie en étudiant les facteurs qui déterminent la diversité biologique à l’échelle des avifaunes, des communautés régionales, et des populations locales de mésanges. La lecture du livre de Robert MacArthur et Edward Wilson (1967) sur la théorie de la biogéographie insulaire entraîne un tournant conceptuel dans les recherches de Jacques Blondel, motivant notamment sa mise en place de l’étude de populations de mésanges sur le continent et en Corse.
En lien notamment avec François Bourlière et Robert Barbault, Jacques Blondel est un des moteurs de l'émergence des recherches quantitatives sur les vertébrés en France, et de leur participation au développement rapide de la biologie évolutive. Il enseigne notamment durant 40 ans (1971-2010) un cours de biologie des populations et de biogéographie évolutive au troisième cycle « Sciences de l’évolution et écologie » de l'université des sciences et techniques du Languedoc / université Montpellier II. Son ouvrage Biogéographie Évolutive basé sur ces enseignements a inspiré des générations d’étudiants de langue française.
Jacques Blondel s’intéresse de plus en plus au fil du temps aux problèmes liés à la crise de la biodiversité. Il occupe en particulier la fonction de président de la Commission scientifique de l’Institut français de la biodiversité (2000-2005) et participe à de plusieurs comités comme par exemple le Conseil Scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité rattaché au ministre chargé de l’Environnement ou les Conseils scientifiques de nombreux espaces protégés (parcs nationaux, réserves de biosphère et parcs naturels régionaux). Il est membre du Comité français de l’IUCN. Sa notoriété auprès du grand public vient de ses conférences et textes sur la biodiversité et sa conservation.
Biologie des populations, biogéographie, écologie évolutive, écologie comportementale, protection de la biodiversité.
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