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Jean-Baptiste Falcon est inventeur et soyeux lyonnais, célèbre pour avoir mis au point un système de cartes perforées permettant la commande des machines textiles.
Il est décrit parfois comme "assistant" ou "collègue" de Basile Boachon (ou Bouchon), qui avait mis au point en 1725 un système de machine à tisser à rubans perforés.
Falcon perfectionna ce système en 1728, en remplaçant les rubans de papier, jugés trop fragiles, par des plaques de carton (ou de bois) reliés entre elles par une chainette.
Comme Boachon, mais dans des proportions bien plus importantes, Falcon se verra régulièrement récompensé de son travail d’amélioration du métier à tisser. Ainsi, la corporation de la Fabrique lui offre pas moins de 52.194 livres entre 1738 et 1755,.
En 1763, il reçoit la visite de Auguste-Denis Fougeroux de Bondaroy, membre de l’Académie des Sciences, qui prévoyait d'écrire un ouvrage sur les Arts et Métiers. Dans son manuscrit, le botaniste décrit ainsi de manière très détaillée le fonctionnement de la machine à tisser de Jean-Baptiste Falcon, installé alors dans le quartier de Pierre Scize.
On parle alors de métier "à la Falconne".
Ce système, amélioré par Vaucanson, sera repris ensuite sur les métiers Jacquard.
Le principe de la carte perforée sera repris par Herman Hollerith, l'inventeur de la mécanographie, à la fin du XIXe siècle. Ce principe, et plus précisément les cartes du métier Jacquard, a également inspiré Charles Babbage, un des principaux précurseurs de l'informatique.
Par délibération du Conseil Municipal du 19 juin 1922, une rue du 4ème arrondissement de Lyon porte son nom. Un fragment a changé de dénomination en 1948, devenant rue Henri Ferré.