Jean-Benoît-Vincent Barré

Dans le monde d'aujourd'hui, Jean-Benoît-Vincent Barré est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Que ce soit en raison de sa pertinence dans la société, de son impact sur la culture populaire ou de son importance dans le domaine scientifique, Jean-Benoît-Vincent Barré est devenu un sujet de conversation constant. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Jean-Benoît-Vincent Barré a acquis une pertinence sans précédent, générant des débats houleux et suscitant l’intérêt de millions de personnes à travers le monde. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Jean-Benoît-Vincent Barré et son influence sur divers aspects de la vie quotidienne.

Jean-Benoît-Vincent Barré
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Maître
Œuvres principales

Jean Benoît Vincent Barré est un architecte français né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le et mort à Seine-Port (Seine-et-Marne) le . C'est l'un des architectes importants du XVIIIe siècle et l'un des créateurs du style Louis XVI, en architecture.

Biographie

Jean Benoît Vincent Barré apprend l'architecture dans le cabinet d'Antoine Matthieu Le Carpentier qui lui transmet une partie de sa clientèle.

Il travaille pour des commanditaires très fortunés, donnant des édifices fastueux et élégants, parfaitement au goût du jour. Sa carrière reste cependant assez mal connue.

Il travaille pour des financiers comme Laurent Grimod de La Reynière, dont il construit le célèbre hôtel parisien, Jean-Joseph de Laborde ou encore le beau-père de ce dernier, Mathias de Nettine, banquier de la cour d'Autriche. Par l'intermédiaire de ce dernier, il donne les plans de la place royale et de l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles et édifie l'hôtel du ministre de France dans cette ville.

Nommé en 1770 inspecteur des bâtiments des poudres et salpêtres du roi, il construit son œuvre la plus connue, le château du Marais (1772-1779) pour Jean Le Maître de La Martinière, trésorier général de l'artillerie et du génie. Pour le maréchal de Contades, il reconstruit le château de Montgeoffroy, en Anjou.

Peu considéré par ses confrères, il n'obtiet qu'une seule voix lorsqu'il se présente à l'Académie royale d'architecture.

À partir de 1772, Barré se livre à des spéculations immobilières dans le quartier de la Nouvelle France à Paris, en association avec Jean-François-Claude Perrin de Cypierre, intendant de la généralité d'Orléans. Il spécule ensuite avec Antoine Roy, qui devait bâtir une énorme fortune et devenir ministre des Finances sous la Restauration, après avoir épousé en 1793 la fille de Barré, Adélaïde-Sophie.

En 1787, Françoise Butler (1741-1798), marquise de la Vieuville (en 1758) et héritière par son oncle Duvelaer du domaine du Lude, lui commande la façade nord-est, dans le style Louis XVI.

En 1797, Barré se retire dans sa propriété de La Chesnaye à Seine-Port où il meurt âgé de 91 ans, le .

Œuvres

Plusieurs dessins et aquarelles de Barré (élévations, coupes et plans) figurent à une vente aux enchères publiques à Paris par l'étude Libert et Castor à Drouot, le (numéros 19 à 23 du catalogue) :

  • château de Rentilly, qui fut reconstruit à l'italienne vers 1780 ;
  • un pavillon d'inspiration palladienne au milieu d'un parc, dont le plan (salle centrale en rotonde communiquant avec 4 salons circulaires aux angles) et les 4 façades à péristyles rappelle la villa "La Rotonda" ;
  • à Paris, deux maisons rues d'Artois / Pinon et Le Pelletier et un important hôtel avec son jardin à la française.

Principales réalisations

Notes et références

Notes

  1. Certains auteurs donnent également les prénoms Jean Baptiste Vincent ou même Nicolas. On a également discuté l'identité possible avec un Toussaint Barré, constructeur du principal atelier de la manufacture d'indiennes fondée par Christophe-Philippe Oberkampf à Jouy-en-Josas.
  2. client de Le Carpentier dans son célèbre château de la Ferté-Vidame.
  3. Roy et Adélaïde-Sophie Barré ont eu deux filles : Laure qui a épousé le marquis de Talhouet, donnant la branche de Talhouet-Roy - actuelle propriétaire du château du Lude et Élisa, comtesse de Lariboisière, fondatrice de l'hôpital du même nom.
  4. Attribution donnée par Thiéry, 1787.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, Paris, Éditions Mengès, 1995 – (ISBN 2856203701)
  • Michel Gallet et Gérard Rousset-Charny, « Barré », Macmillan Encyclopedia of Architects, 1982
  • Fabienne Duc-Seillan, « L'hôtel Micault d'Harvelay à Paris, œuvre de Jean-Benoît-Vincent Barré (1735-1824) », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 2011, 2012, p. 21-36.

Liens externes