Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Jean-Louis Curtis, en explorant toutes ses facettes et aspects pertinents. De ses origines à son impact sur la société actuelle, nous aborderons son évolution dans le temps et sa pertinence dans différents contextes. De plus, nous analyserons son rôle dans différents domaines d’étude et son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. Dans cette optique, nous chercherons à comprendre et à réfléchir sur Jean-Louis Curtis sous de multiples perspectives, dans le but de fournir au lecteur une vision complète et enrichissante sur ce sujet.
Fils de Pau Laffitte, fabricant de meubles, et de Marie Sarlangue, après des études secondaires menées dans sa ville natale, Orthez (Pyrénées-Atlantiques), Jean-Louis Curtis suit les cours de la faculté de lettres de Bordeaux. Il est ensuite étudiant à la Sorbonne avant de séjourner en Angleterre de à . Mobilisé en , il fait partie de l'Armée de l'air à partir de . Il est transféré au Maroc en . Démobilisé fin , il rentre en France où il enseigne au lycée de Bayonne. Il passe avec succès l'agrégation d'anglais en 1943. Il est alors professeur d'anglais au lycée de Laon. En , il participe, au sein du Corps franc Pommiès, à la campagne de libération de la France.
En 1946, il publie son premier roman, Les Jeunes Hommes. En 1947, il est lauréat du prix Goncourt pour son roman Les Forêts de la nuit. En 1955, il quitte l'enseignement pour se consacrer à son travail d'écrivain. Il est également membre, de 1963 à 1972, de la commission d’avances sur recettes au Centre national du cinéma. En 1972, il reçoit le grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre. Spécialiste de Shakespeare, il est responsable du sous-titrage français des adaptations télévisées des pièces du dramaturge anglais, produites par la BBC de 1978 à 1985, et diffusées en France au milieu des années 1980. Il est élu membre de l'Académie française en 1986. Il a écrit plusieurs recueils de pastiches sur des événements contemporains : les révoltes estudiantines de et la victoire socialiste en France en .
Hommages
Le romancier Michel Houellebecq lui rend hommage dans un passage de La Carte et le Territoire (prix Goncourt2010). Il évoque La France m'épuise, comme un recueil réussi de pastiches de Saint-Simon, Chateaubriand, Stendhal ou Balzac ; La Quarantaine comme un livre très réussi, d'une vraie nostalgie, sur la sensation de perte dans le passage de la France traditionnelle au monde moderne ; et pour finir Un jeune couple, en le comparant surtout au livre Les choses de Georges Perec.
Dans son roman Paris Echo,Sebastian Faulks, romancier britannique, cite également Les Forêts de la nuit comme l'un des seuls ouvrages écrits en France dans l'après-guerre donnant une image réaliste de l'Occupation et de la façon dont les Français l'ont vécue au quotidien.
Certaines de ces traductions (Richard II, Le Prince de Hombourg), telles que consacrées par Vilar à Avignon, ne sont pas de Jean-Louis Curtis, mais de Jean Curtis (né en 1920, normalien de la rue d'Ulm promotion 1940, mort en 1996, agrégé d'anglais, traducteur des organisations internationales) à qui M. Lafitte avait demandé la permission d'utiliser son nom comme pseudonyme.
↑(en) Sebastian Faulks, Paris Echo, Londres, Hutchinson,
↑Texte de la représentation de ces pièces par Vilar, signé JEAN CURTIS, comme l'atteste aussi l'enregistrement à la Société des Auteurs, et la nécrologie de JEAN CURTIS dans les Notices de l'ENS-Ulm, année 1996.