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Président-directeur du musée du Louvre | |
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Directeur de musée |
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École du Louvre. Agrégation d'histoire |
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Jean-Luc Martinez, né le , est un archéologue et historien de l'art français spécialisé dans la sculpture grecque antique. Ambassadeur thématique chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, il fut précédemment président-directeur de l'établissement public du musée du Louvre de 2013 à 2021.
Fils d'une concierge et d'un postier, il étudie au lycée Pablo-Picasso de Fontenay-sous-Bois. Diplômé de l'École du Louvre, agrégé d’histoire en 1989, il est membre de l’École française d'Athènes de 1993 à 1996 et fouille Délos et Delphes. Il enseigne l'archéologie à l'Institut catholique de Paris, puis à l'université Paris X-Nanterre. Il devient en 1997 conservateur en chef du patrimoine au musée du Louvre, chargé des sculptures grecques antiques et enseigne à l'École du Louvre. Par décret en date du , il est intégré dans le corps des conservateurs du patrimoine à compter du .
Il dirige de 2007 à 2013 le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre.
En , il est nommé président-directeur du musée du Louvre, succédant à Henri Loyrette,.
Son objectif est de rendre le musée du Louvre « plus généreux, plus lisible et plus accessible ».
À la suite des destructions du patrimoine en Syrie et en Irak, il remet en au président de la République François Hollande le rapport intitulé « Cinquante propositions françaises pour protéger le patrimoine de l'humanité ».
Sous sa présidence sont stoppées les expositions d'art contemporain au Louvre, considérant que si celui-ci « peut y avoir sa place, notre rôle n'est pas d'établir des monographies d'artistes contemporains ». Il décide également de déménager les réserves du musée à Liévin, notamment à cause du risque d'inondation. Le nombre d'expositions est réduit, certaines recevant une grande affluence (sur Johannes Vermeer ou encore « François Ier et l'art des Pays-Bas »), d'autres un succès plus confidentiel (sur le sculpteur Edmé Bouchardon). Après les attentats de 2015, le musée connaît une baisse de fréquentation, des moyens étant alors mis en place afin de sécuriser encore davantage les lieux. Mais le Louvre atteint en 2018 son record historique de fréquentation, dépassant la barre des 10 millions de visiteurs.
En 2018, Jean-Luc Martinez est reconduit dans ses fonctions de président-directeur pour un deuxième mandat. Sa gestion est sévèrement critiquée par un certain nombre d'observateurs, en tête Didier Rykner, qui l'accuse entre autres d'embaucher et de promouvoir les cadres du Louvre au copinage, transformant son personnel en «Armée mexicaine», inefficace et coûteuse, qui ne compterait plus que des « généraux », c'est-à-dire des directeurs. Candidat malheureux à un troisième mandat en 2021, c'est Laurence des Cars qui est désignée pour lui succéder.
Nommé ambassadeur thématique en 2021, il est chargé de la coopération internationale dans le domaine du patrimoine au sein de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH). Il est mis en retrait d'une partie de ses fonctions en 2022.
En février 2024, il est nommé membre du conseil d'administration de l'Institut national du patrimoine.
Le 23 mai 2022, il est mis en garde à vue dans le cadre d'une affaire de trafic d'antiquités et mis en examen peu de temps après pour « blanchiment et complicité d’escroquerie en bande organisée » ; il lui est reproché d’avoir manqué de vigilance face aux incohérences qui apparaissent dans les certificats accompagnant une stèle en granit rose gravée au nom du pharaon Toutânkhamon et exposée au Louvre Abu Dhabi, et quatre autres objets,,. L'expert en antiquité Christophe Kunicki, qui a proposé la stèle de Toutânkhamon en 2016 à la commission d’acquisition du Louvre Abou Dhabi, a été impliqué dans la vente du sarcophage doré du prêtre Nedjemankh au Metropolitan Museum de New York, finalement rendue à l’Egypte en 2019 parce qu'elle avait été volée en 2011 lors du soulèvement contre Hosni Moubarak. Le Louvre Abu Dhabi se constitue partie civile. Le vendredi 3 février 2023, la cour d’appel de Paris confirme l’inculpation de Jean-Luc Martinez et d’un ex-cadre de l’Agence France Museums pour trafic d’antiquités.
Mediapart raconte qu'en 2020, Jean-Luc Martinez a amené le Louvre à acquérir une fresque de Tiepolo en mauvais état, et dont la provenance était incertaine, à un marchand italien qui a au même moment financé la publication d’un livre de Jean-Luc Martinez à l’École française d’Athènes, laquelle a finalement restitué le versement en soupçonnant un conflit d’intérêts.
Le gouvernement retire à titre conservatoire à Jean-Luc Martinez, dans sa mission d’ambassadeur chargé de la coopération dans le domaine du patrimoine, la partie liée à la lutte contre le trafic de biens culturels.