Jean-Paul Baudecroux

Le problème Jean-Paul Baudecroux est l’un des problèmes les plus pertinents aujourd’hui. Son impact couvre différents aspects de la société, de l’économie à la politique, en passant par la culture et la technologie. Dans cet article, nous analyserons Jean-Paul Baudecroux en profondeur, explorant ses origines, son évolution dans le temps et son influence dans différents domaines. De plus, nous examinerons de plus près les débats et controverses entourant Jean-Paul Baudecroux, ainsi que les éventuelles implications futures de ce phénomène. Avec cette analyse détaillée, nous espérons fournir une perspective complète et riche sur Jean-Paul Baudecroux, permettant au lecteur de mieux comprendre sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui.

Jean-Paul Baudecroux
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
française
Activité

Jean-Paul Baudecroux, né le à Neuilly-sur-Seine, est le fondateur et principal actionnaire du groupe audiovisuel français NRJ Group (radios NRJ, Nostalgie, Rire et Chansons et Chérie FM, et chaînes de télévision NRJ 12, NRJ Hits et Chérie 25), dont il possède 82 % des parts.

Biographie

Formation et débuts professionnels

Fils de l'industriel Paul Baudecroux, qui inventa le rouge à lèvres indélébile Rouge Baiser dans les années 1920 et de Juliette Sebbah, Jean-Paul Baudecroux suit des études d'économie avant de rejoindre en 1965 l'équipe marketing de Revlon aux États-Unis. En 1972, il crée le service de réservation hôtelière « Élysée 12-12 ».

Radio

Il se lance dans l'aventure de la radio libre à Paris après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981. C'est dans une chambre de bonne du 16e arrondissement qu'il installe les studios de sa station, intitulée « NRJ ». Les initiales forment un jeu de mots avec le mot « énergie » mais, dans les premières années, Jean-Paul fait la blague de dire que la signification de l'abréviation était, en fait, « Nouvelle Radio des Jeunes ».

Dès le début, il impose à NRJ un ton professionnel qui contraste avec l'amateurisme d'autres stations de l'époque. Son idée consiste à se démarquer de ses concurrents en développant des programmations musicales uniques et en s'adressant à des segments de population différents. Il rachète alors des radios locales pour développer son réseau puis d'autres stations, comme Chérie FM en 1987 et Rire & Chansons en 1990, et étend le concept NRJ à l'étranger, d'abord en Suisse et en Belgique, avant de mettre la main sur Nostalgie en 1998 puis sur RMC en 2000, à laquelle il doit renoncer pour ne pas se retrouver en infraction avec la loi.

En 1989, Jean-Paul Baudecroux introduit NRJ au Second Marché de la Bourse de Paris. Dans les années 2000, il diversifie les activités de son groupe en s'engageant dans la téléphonie mobile avec NRJ Mobile, dans la télévision avec la chaîne NRJ 12 (TNT, Cable, Satellite, box) et NRJ Hits (Cable, Satellite, box) et dans la production de spectacles avec NRJ Entertainment, dont un des succès est Le Roi Soleil en 2005-2006. Le groupe détient également les sociétés de diffusion Numericast et Towercast, parmi les principaux concurrents de TDF. De 2008 à 2014, il y avait également la chaîne NRJ Paris sur la TNT en Île-de-France.

Engagements

En 1999, Jean-Paul Baudecroux crée la Fondation NRJ - Institut de France pour la recherche médicale, principalement axée sur les neurosciences.

Fortune

En 2016, Jean-Paul Baudecroux est classé 115e fortune française au classement Challenges avec une fortune estimée à 600 millions d'euros.

Ouvrages

  • Annick Cojean et Frank Eskenazi, Fm - La folle histoire des radios libres, Grasset, .
  • Thierry Lefebvre, La bataille des radios libres, Nouveau Monde Editions, .

Notes et références

  1. a et b Biographie de Jean-Paul Baudecroux, Zonebourse.com
  2. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte, 1992
  3. Jean-Paul Baudecroux : Enfin respectable, Stratégies du 18/07/2000
  4. Challenges, « Les 500 plus grandes fortunes de France en 2019 - Challenges », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).