Dans cet article, nous allons explorer Jean Bouhier de Savigny en détail, un sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes ces derniers temps. Jean Bouhier de Savigny est un sujet complexe et fascinant qui revêt une grande importance dans la société actuelle. Tout au long de cet article, nous analyserons différents aspects liés à Jean Bouhier de Savigny, de son origine à son impact sur la vie quotidienne. De plus, nous examinerons les différentes perspectives et opinions qui existent autour de Jean Bouhier de Savigny, dans le but de fournir une vision large et équilibrée de ce sujet très pertinent. Préparez-vous à vous immerger dans le monde passionnant de Jean Bouhier de Savigny !
Fauteuil 33 de l'Académie française | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités |
Membre de |
---|
Jean Bouhier, né le à Dijon où il est mort le , est un jurisconsulte et magistrat français, également historien, traducteur, bibliophile et érudit renommé, membre de l'Académie Française.
Issu d’une riche famille, Jean Bouhier est jurisconsulte et premier président à mortier au parlement de Bourgogne en 1704, poste dont il démissionne en 1728 pour se consacrer à ses travaux historiques et littéraires à la suite de son élection à l’Académie française en 1727.
Il entretient un vaste réseau de correspondants dans toute l’Europe. Il est renommé autant pour son érudition que pour la splendide bibliothèque qu’il a héritée de ses ancêtres et qu’il met à la disposition des poètes et des lettrés qu’il reçoit à Dijon dans son hôtel Bouhier de Savigny au 12 rue Vauban. À la fin de sa vie, sa bibliothèque, qu’il n’a eu cesse d’enrichir, compte quelque 35 000 ouvrages et 2 000 manuscrits. « On dit qu’à force de gribouiller dans les marges des livres qu’il annotait tout en les lisant, Bouhier défigurait les plus belles éditions de Henri Estienne et d’Antoine Vérard. Un de ses hôtes a décrit la splendeur sobre des rayons de sa bibliothèque, en bois de rose et drapés de soie, sur lesquels reposaient les éditions rares et les longues rangées de manuscrits. » Toutes ses collections seront dispersées après sa mort et vendues en majeure partie à l’abbaye de Clairvaux en 1784.
Outre son traité sur les coutumes du duché de Bourgogne, considéré comme son œuvre majeure, Jean Bouhier est l’auteur de plusieurs ouvrages de jurisprudence ainsi que de nombreuses dissertations. Il a traduit aussi les classiques latins, dont certains en collaboration avec l’abbé d’Olivet. Toutefois, au dire de ses contemporains, les traductions de Bouhier, à qui sa femme disait : « Chargez-vous de penser et laissez-moi écrire », étaient plus appréciées pour leur exactitude que pour leur style.
Il possédait une copie manuscrite contenu en un volume in folio des Extraits des Arrêts et Jugements rendus par le Conseil Privé de Philippe le Bon, Duc de Bourgogne... de Étienne Pérard
D’Alembert a dit de lui : « Jurisprudence, philologie, critique, histoire ancienne et moderne, histoire littéraire, traductions, éloquence et poésie, il remua tout, il embrassa tout, et, dans la plupart, il fit des preuves distinguées et dignes de lui. »
Son frère Claude Bouhier de Lantenay, sera le second évêque de Dijon en 1744.