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Jacques Étienne (d) |
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José Fontaine (Jemappes, le ) est un journaliste belge et militant autonomiste wallon.
Il étudie la philosophie à l'université catholique de Louvain où il obtient en 1975 un doctorat,.
Après ses études, il enseigne la philosophie dans l'enseignement supérieur social à Namur et Mirwart.
C’est en 1977 qu’il commence à collaborer à l’hebdomadaire 4 Millions 4, proche du Front démocratique des francophones. Il se rend compte dans ce milieu fédéraliste et progressiste, mais bruxellois, qu’il existe des antagonismes de toutes sortes entre les dirigeants du FDF et ceux du Rassemblement wallon. À l’intérieur de ce magazine politique puis dans La Cité, La Nouvelle Gazette, La Wallonie, La Suisse, Le Journal des UPA, Le Ligueur il tente alors d’exprimer son malaise d’observateur wallon.
Impressionné par les conflits entre Wallons et Bruxellois à l’intérieur du FDF-Rassemblement wallon, convaincu comme Roger Mounège qu’on est en train d’assister à l’éveil sans précédent d’une culture wallonne s’exprimant globalement (en français ou en d’autres langues), à travers le théâtre, la chanson, le cinéma, la réflexion économique, politique et sociologique, il se réunit avec le professeur Michel Quévit, le professeur Jacques Dubois, le cinéaste Jean-Jacques Andrien, le chanteur Julos Beaucarne et l’écrivain Jean Louvet. Ces six personnes se rencontrent à partir de et finissent par rédiger le texte du Manifeste pour la culture wallonne qu’ils rendront public le à Liège, à la Maison de la presse : le texte sera également présenté le même jour à Namur, Charleroi et Bruxelles. Il fait la Une des principaux journaux (notamment le Soir), mais suscite des polémiques d’une rare violence, notamment de Philippe Moureaux. En 1985, le PS rate de peu la majorité au parlement wallon et c’est une coalition entre les libéraux et le PSC qui se met en place qui veut que les services administratifs wallons déjà présents à Namur soient replacés à Bruxelles dans la perspective d’une fusion entre la Communauté française et la région wallonne. Les promoteurs du Manifeste de 1983 réunissent à nouveau de nombreux signataires qui expriment solennellement, le , leur volonté de voir la capitale de la Wallonie s’ériger en Wallonie.
Le , il fonde la revue Toudi avec l’écrivain Thierry Haumont, Roger Mounège, le cinéaste Paul Meyer et Max Delespesse. La revue paraît d’abord annuellement en 1987, 1988, 1989, 1990. En 1991, elle se joint à la revue Contradictions. En , est fondé le mensuel République qui paraîtra parallèlement à la revue annuelle Toudi à partir d’ jusqu’en (40 numéros parus). Il sera distribué dans tous les kiosques en à l’occasion de la mort de Baudouin Ier et en , lors de la visite de Jean-Paul II, dans ce dernier cas avec la revue Golias et Alternative libertaire Belgique. La revue annuelle Toudi a deux numéros en 1992 et un dernier numéro en 1995. En , les deux revues fusionnent, et la revue Toudi paraît alors mensuellement jusqu’à l’année 2005 durant laquelle elle se transforme en trimestriel. Elle est distribuée dans tous les kiosques en 1999, en 2001, en 2002 et en 2004.
Il se réclame du renardisme. Il est connu pour avoir fait un discours pour l'instauration d'une république et d'une Wallonie autonome, à Namur, lors des fêtes de Wallonie le .
Il a par ailleurs collaboré à plusieurs quotidiens, parmi lesquels La Suisse, La Cité, La Wallonie, La Nouvelle Gazette, Le Rappel, Le Monde, Le Soir, De Standaard, De Morgen, La Libre Belgique, etc., Knack, De Standaard, et à diverses revues, comme La Revue nouvelle, Politique (revue de débats), Esprit, Le Débat , Les Cahiers marxistes, Kultuurleven, Contradictions, Le Monde des débats, De Internationale Spectator.