Dans le monde d'aujourd'hui, Joseph Trésorier est devenu un sujet de débat et de réflexion constants. Sa pertinence couvre différents domaines de la société, de la politique à la culture et à la technologie. Au fil du temps, Joseph Trésorier a démontré son influence et sa capacité à générer des changements significatifs dans divers domaines. Les opinions sur cette question sont variées et souvent polarisées, ce qui démontre l’importance d’aborder cette question de manière objective et avec une approche multidisciplinaire. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Joseph Trésorier et son impact aujourd'hui, en analysant son évolution dans le temps et sa projection dans le futur.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Joseph Michel Marie Tresorier |
Nationalité | |
Activité |
Joseph Trésorier, né le à Savenay (Loire-Inférieure) et mort le à Nantes, est un photographe français.
Né à Savenay le 11 avril 1828, Joseph-Michel-Marie Tresorier (l'accent, absent de son acte de naissance, le sera aussi de sa signature) est le fils de Jeanne-Marie Tresorier, née Coupé, et de Joseph Tresorier, aubergiste.
En 1864, une publicité publiée dans Le Phare de la Loire annonce que Trésorier, qui a voyagé pendant dix ans en Amérique, vient d'ouvrir « un vaste atelier de photographie dans le genre américain » à Nantes, aux no 6 de la rue du Chapeau-Rouge et 16-bis de la rue Boileau. « S'engageant envers le public à ne livrer que des portraits semblables à ceux qui se font dans les meilleurs établissements des États-Unis », il réalise des vues stéréoscopiques de Nantes, des portraits carte-de-visite et des reproductions en tout genre. Il photographie également des cavaliers sur leurs montures grâce au jardin sur lequel donne son atelier.
En 1869, comme sa maison-atelier du 16-bis de la rue Boileau est vouée à la démolition, Trésorier annonce qu'il va quitter la ville et céder sa clientèle à son confrère Constant Peigné (8 rue Crébillon). Il semble cependant être resté à Nantes au moins jusqu'à la Guerre franco-allemande de 1870, pendant laquelle il établit un stand de tir dans un local de la Garde nationale situé sur l'avenue de Launay.
Trésorier s'installe ensuite à Toulon, au no 15 de la place Puget, où il est attesté au moins depuis 1873, date à laquelle il expose plusieurs photographies. Médaillé aux expositions de Marseille et de Toulon, il réalise surtout des portraits instantanés au gélatino-bromure, des agrandissements, des portraits au charbon, des cartes glacées et bombées ainsi que des cartes promenade dans le « genre parisien ». Il a pour opérateur Bienvenu Barbot, qui prend en 1881 la succession d'Alphonse Thaüst au no 1 de la place Saint-Pierre.
De retour à Nantes dans la première moitié des années 1880, Joseph Trésorier s'intéresse au magnétisme animal et appartient à un cercle spirite local. Il avait déjà fondé un groupe semblable lors de sa présence à Toulon. En voyage en Algérie puis en Espagne en 1887, il fait part de ses observations sur le spiritisme et le magnétisme à Pierre-Gaëtan Leymarie, qui les publie dans la Revue spirite,.
Joseph Trésorier meurt le 7 mai 1891 en sa demeure du no 2 de la rue Kléber. Célibataire, il a légué tout ou partie de sa fortune à la ville de Nantes.