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Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Stuttgart |
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Joseph Uriot, né à Nancy le et mort à Stuttgart est un professeur, homme de théâtre et franc-maçon français, plus connu en Europe pour ses Lettres d'un franc-maçon en 1742.
À l'âge de 15 ans, il joue dans Thémistocle, tragédie de Pierre du Ryer adaptée pour le collège des Jésuites de Nancy. En 1742, il fait paraître à Francfort les Lettres d'un franc-maçon à Mr. de Vaux, première tentative pour exposer sereinement au public allemand le projet maçonnique et le convaincre de son innocence. Sa présence à Francfort, véritable plaque tournante des échanges culturels et maçonniques franco-allemands, est étroitement liée à l’activité théâtrale, maçonnique et diplomatique : Uriot inaugure le nouveau théâtre de Francfort le , lors de festivités qui marquent l’événement sur le plan international.
Quittant Francfort en , Uriot arrive à Bruxelles quelque temps après et, le , il ouvre la saison du Théâtre de la Monnaie pour deux mois seulement. Il a cependant le temps de prendre part à la loge « Égalité », comme il le signale dans Le Secret des francs-maçons mis en évidence, paru l'année suivante à Francfort et La Haye.
Il poursuit sa carrière de comédien à Bayreuth où, de 1745 à 1759, il joue dans la troupe de la cour du margrave Frédéric. Il y épouse, en 1750, Jeanne-Claude La Plante, comédienne dans la même troupe. Le , il débute sans succès à la Comédie-Française, dans le rôle de Lusignan du Zaïre de Voltaire, puis retourne à Bayreuth. Appelé à la cour de Stuttgart en 1760, il est engagé comme comédien et comme bibliothécaire particulier du duc Charles II de Wurtemberg. Il y côtoie d'autres artistes français comme Noverre ou les Dugazon[réf. nécessaire] et continue à publier des ouvrages sur la franc-maçonnerie, ainsi que des descriptions de fêtes qu'il organise à l'occasion d'événements princiers.
Vers la fin de sa vie, il participe à la rédaction d'un Nouveau dictionnaire de la langue allemande et française qui paraît à Mannheim en 1782. Il avait également enseigné l'histoire à la célèbre Académie caroline, ou Haute école Charles (de), où Cuvier et Schiller purent l’apprécier.