Dans l'article d'aujourd'hui, nous souhaitons aborder le sujet de Laïla Nehmé, un sujet qui a eu un grand impact sur la société actuelle. Laïla Nehmé est un problème qui touche des personnes de tous âges, sexes et cultures, il est donc important de l'analyser sous différents angles. Tout au long de cet article, nous explorerons les origines de Laïla Nehmé, son évolution au fil du temps et son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De plus, nous examinerons des solutions ou des approches possibles pour résoudre efficacement ce problème. Nous espérons que cet article suscitera réflexion et débat parmi nos lecteurs, et fournira des informations précieuses sur Laïla Nehmé.
Directrice de recherche au CNRS |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Philologue, sémitologue, enseignante-chercheuse |
A travaillé pour |
Centre national de la recherche scientifique Oriental Institute (en) École pratique des hautes études |
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Directeur de thèse | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Clio pour la recherche archéologique (d) () Prix d'archéologie Cino-Del-Duca (d) () Chevalier de l'ordre national du Mérite () Chevalier de la Légion d'honneur () |
Laïla Nehmé, née le à Beyrouth au Liban est une philologue française, spécialiste de l'épigraphie du Proche-Orient au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Née à Beyrouth d'une mère française originaire de Saint-Étienne, et d'un père libanais, elle décide de s'orienter vers l'archéologie et l'étude de l’histoire, lors d’une rencontre avec une personne qui restaurait des céramiques provenant d’une fouille au nord du Liban, alors qu’elle était lycéenne à Beyrouth.
Laïla Nehmé obtient un baccalauréat littéraire au lycée Molière à Paris, puis rentre en classes préparatoires au lycée Henri-IV dans la même ville, avant de rejoindre l'université Panthéon-Sorbonne pour une licence d'histoire option archéologie. Elle poursuit sa formation jusqu'au doctorat d’archéologie qu'elle prépare de 1991 à 1994 sous la direction de Jean-Marie Dentzer, grâce à une allocation de recherche du Ministère de la Recherche. Parallèlement à cela, elle suit des cours de grec, d'hébreu biblique, d'araméen et de grammaire sémitique comparée à l'École des langues et des civilisations de l'Orient ancien à l'Institut catholique de Paris, où elle obtient plusieurs certificats supérieurs dans ces langues.
Après avoir soutenu sa thèse, en 1994, elle réalise un court séjour post-doctoral à l'université Brown, aux États-Unis, avant d'être recrutée comme assistante de recherche à l'Oriental Institute de l'université d'Oxford au Royaume-Uni. Elle est recrutée au CNRS comme chargée de recherches de 2e classe en 1995 et passe avec succès le concours des directeurs de recherche en 2014.
Sa formation est complétée par une habilitation à diriger des recherches, préparée sous la direction de Michel Reddé et soutenue en 2013 à l'École pratique des hautes études (EPHE).
Elle est plus précisément spécialisée dans l'épigraphie nabatéenne et nord-arabique, en tant que chercheur statutaire accueilli au Collège de France.
Elle est principalement connue pour ses recherches sur les inscriptions nabatéennes, sur l'écriture nabatéenne et son évolution vers l'arabe, ainsi que par les fouilles auxquelles elle a participé ou qu'elle a dirigées en Syrie (Sia, Bosra et Zalaf où elle a cartographié et recensé les inscriptions safaïtiques), en Jordanie (Pétra, Khirbet adh-Dharih) et en Arabie saoudite (Madâin Sâlih, ancienne Hégra,,), où sa réputation lui permet de s'affranchir des contraintes vestimentaires habituellement imposées aux femmes.
Elle a été commissaire de l'exposition « Al-'Ula, merveille d'Arabie. L'oasis aux 7 000 ans d'histoire », à l'institut du monde arabe en 2019-2020.