Aujourd'hui, je veux vous parler de Le Diable boiteux (film). Ce sujet est de la plus haute importance et pertinence aujourd’hui, car il a un impact significatif sur nos vies. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects liés à Le Diable boiteux (film), de son origine à son impact sur la société. De plus, nous examinerons comment Le Diable boiteux (film) a évolué au fil du temps et quelles implications cela a pour l'avenir. Sans aucun doute, Le Diable boiteux (film) est un sujet qui mérite notre attention et notre réflexion, j'invite donc tout le monde à continuer la lecture pour en savoir plus sur ce sujet passionnant.
Réalisation | Sacha Guitry |
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Scénario |
Sacha Guitry d'après sa pièce |
Acteurs principaux |
Sacha Guitry |
Sociétés de production | UCIL |
Pays de production | France |
Genre | Biopic, historique |
Durée | 125 minutes |
Sortie | 1948 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Diable boiteux est un film français réalisé par Sacha Guitry, adapté de sa pièce Talleyrand (1948, elle-même adaptée du script original du film refusé par la censure), sorti en 1948.
Il s'agit de la biographie filmée du prince de Talleyrand, évêque d'Autun, qui servit la France de l'Ancien Régime jusqu'à la Monarchie de Juillet en passant par le Directoire, le Consulat, le Premier Empire et la Restauration.
La pièce dont est tirée le film a été montée la même année dans une distribution plus ou moins analogue (le film comportant néanmoins de nombreux personnages absents de la pièce). Les intentions et la vie de l’auteur expliquent souvent une œuvre, c'est le cas avec la pièce de Guitry Le Diable boiteux. Et, comme le dirait l'auteur, commençons par le début et donc par la préface du livre :
« Talleyrand me trottait par la tête “en boitant” depuis déjà bien des années. Il était dans Histoires de France, on le voyait encore dans Désirée Clary, enfin, dans Béranger, Lucien Guitry l’a fait revivre. Or, il m’est apparu qu’à l’époque où, précisément, un homme de sa prodigieuse et souple intelligence nous a tant fait défaut, il serait opportun d’en présenter quelques croquis, dans la manière de ceux que l’on prend sur le vif. De plus, et dans le même esprit, il m’a semblé qu’il était pour le moins piquant d’évoquer aujourd'hui le souvenir d’un ministre français qui sut se rendre utile “puis devint nécessaire” avant que de passer pour être indispensable aux yeux des quatre souverains qui se sont succédé sur le trône de France, durant les cinquante années de son règne. Car c’étaient les monarques et les régimes aussi qui passaient mais, lui, pas. Enfin, il est toujours plaisant de réhabiliter “de le tenter, du moins” un personnage illustre que son temps a vilipendé.
Oscar Wilde à cet égard ne se trompait guère quand il disait : “les nations, comme les familles n'ont de grands hommes que malgré elles”.
Le cinéma m’offrait de telles possibilités que, du Talleyrand dont je rêvais, je fis un film. Le synopsis - ou résumé - fut présenté à la censure. La censure ne nous en a pas accordé le visa. Les raisons qui m’en furent données étaient d’une cocasserie presque inimaginable. Des répliques m’étaient indiquées au crayon bleu comme étant de nature à provoquer des manifestations ! La IVe République ne pouvait cependant pas se sentir menacée par des réparties qui sont de Talleyrand lui-même ou de l’Empereur Napoléon, qui sont de Louis XVIII ou du duc d’Orléans ! Elles se trouvent dans cet ouvrage - en très grand nombre - et c’est malicieusement que j’ai négligé de les mettre entre guillemets. Que l’on s’amuse à les trouver. Devant ce refus de la censure, j’ai tout de suite “tiré” de mon film une pièce de théâtre “contrairement à l’habitude” et que l’on m’excuse d’en parler, si j’en parle “les manifestations qui se sont produites chaque soir n’avaient aucun sens politique” et elles me sont allées au cœur. (Je ne tiens pas pour négligeable le coup de sifflet qui m’accueillit à mon entrée en scène le soir de la Répétition Générale. Bien au contraire. Ce seul coup de sifflet prouve excellemment, en effet, qu’il n’y a pas eu deux coups de sifflet). Le visa de la censure me fut alors accordé, sans aucune bonne grâce, d’ailleurs. Et quant aux erreurs de lieux ou de dates que j'ai pu faire, qu'on ne prenne pas la peine de me les signaler : “elles sont voulues”. »
Toute biographie commence par la naissance du personnage et cela n’échappe pas au film-biographique de Guitry, Le Diable boiteux, où l’on entend en voix off : « Le 2 février 1754, naquit à Paris, au 4, rue Garancière, le plus grand diplomate qui ait sans doute existé : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord ». À cette voix de l’auteur s’ajoute la vision du 4, rue Garancière en 1948. Le message de Guitry est clair : « Vous, Parisiens, vous passez devant tous les jours et vous avez oublié... L’histoire fait partie de votre quotidien... »