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Réalisation | Philippe de Broca |
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Scénario |
Francis Veber Jean-Paul Rappeneau Philippe de Broca |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Simar Films Les Films Ariane Mondex et Cie Oceania Produzione Internazionale Rizzoli Film |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Comédie, action |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Magnifique est un film franco-italien réalisé par Philippe de Broca, sorti en 1973. C'est un pastiche des films d'espionnage et des James Bond.
François Merlin (Jean-Paul Belmondo), un écrivain de romans de gare timide et fauché, s'est inventé un double littéraire, l'agent secret Bob Saint-Clar. Celui-ci possède la séduction et le courage que Merlin n'a pas, notamment pour séduire sa mystérieuse voisine d'immeuble, la belle Christine (Jacqueline Bisset).
Merlin, alors qu'il travaille à l'écriture de son nouveau roman d’espionnage, transforme les gens de son quotidien en personnages qu'il intègre à son histoire, notamment Christine et son éditeur Charron (Vittorio Caprioli), en les parodiant et les ridiculisant, à l'image de son héros viril Bob Saint-Clar.
Au Mexique, un requin dévore un espion prisonnier d'une cabine téléphonique jetée à la mer. Pour enquêter sur cet événement, on appelle à la rescousse l'agent français Bob Saint-Clar, le meilleur agent secret du monde. Celui-ci est dépêché sur place où l'attend la très belle Tatiana, agent secret également.
Sur une plage exotique, ils sont attaqués par une horde d'ennemis envoyés par l'infâme colonel Karpov, le chef des services secrets de la république populaire d'Albanie et ennemi de toujours de Bob Saint-Clar. Parmi eux, une femme de ménage passe l'aspirateur dans le sable.
Au Mexique, l'électricien est abattu par Bob Saint-Clar. Puis les espions ennemis réussissent à s'emparer de lui et le font monter de force dans un hélicoptère avec Tatiana, alors même qu'il a des problèmes d'élocution soudains.
Au Mexique, Bob Saint-Clar et Tatiana sont accueillis et faits prisonniers par l'infâme Karpov (qui ressemble étrangement à Charron, l'éditeur). Le méchant les torture afin d'obtenir des informations. Au moment où il va trancher l'un des seins de Tatiana, un jeune homme apparaît.
Au Mexique, Bob Saint-Clar vient à bout des nombreux ennemis, avec force effusion de sang. Tatiana et lui peuvent s'échapper.
Au Mexique, Bob Saint-Clar et Tatiana, dans leur fuite, survolent des pyramides aztèques et échangent des propos séducteurs.
En Alaska, Bob Saint-Clar descend sur son canoë une rivière improbable.
Au Mexique, Bob Saint-Clar et Tatiana reçoivent un appel du colonel qui, au même moment, se fait attraper par les ennemis.
Bob Saint-Clar sort le grand jeu pour séduire Tatiana.
Bob Saint-Clar subit toutes les catastrophes possibles, se ridiculisant progressivement.
Bob Saint-Clar dévoile ses aptitudes sexuelles à une Tatiana, enfin révélée à elle-même.
L'ignoble Karpov donne rendez-vous à Bob Saint-Clar et lui tend un piège, dans lequel celui-ci se ridiculise une fois de plus.
Tatiana est successivement violée par Karpov, puis par l'ensemble des soldats américains arrivés à la rescousse. Bob Saint-Clar arrive pour affronter Karpov, mais les deux ennemis s'avouent soudainement leur amour réciproque et s'en vont à vélo, devant une Tatiana déconfite.
Le film présente une particularité : aucun scénariste n'est mentionné, ni au générique de début ni dans celui de fin. En l'occurrence, le metteur en scène Philippe de Broca explique notamment sur le DVD du film que les auteurs du scénario sont Francis Veber et lui-même et qu'un désaccord est intervenu entre eux deux concernant le rôle féminin principal (à la fois Tatiana et Christine). De Broca voulait l'étoffer, contrairement à Veber.
Ils font appel à un « scénariste-docteur », à savoir Jean-Paul Rappeneau, pour démêler l'affaire et, finalement, le rôle féminin est enrichi. À la première vision du film monté, Veber signale qu'il ne signera pas ce film. La raison, selon de Broca, est que Veber a toujours eu des problèmes avec les femmes dans ses fictions. La version de Veber est qu'une « totale incompatibilité d'humour » aurait vite rendu impossible la collaboration entre Broca et lui, au stade de l'écriture : selon lui, Broca aurait ensuite, sans l'avertir, fait appel à Daniel Boulanger pour réécrire le scénario. Veber se serait alors trouvé évincé du film alors que le projet lui était cher et aurait refusé que son nom soit présent au générique.
Francis Veber raconte, en 2023, qu'il voulait faire tourner Jean Yanne dans le rôle de Merlin/Saint-Clar, trouvant Belmondo trop caricatural pour jouer l'écrivain raté et Yanne plus sincère.
L'orthographe du nom Saint-Clar (Saint-Clare ? Sinclar ?…) n'est visible à aucun moment pendant le film, pas même sur les couvertures des livres montrés à l'écran ou dans le générique. La couverture du DVD se permet même d'inscrire « Bob Saint-Clair » alors qu'à aucun moment le nom n'est prononcé de la sorte par les personnages du film. Cependant, une série de photos réalisées par le photographe de l’agence Gamma Michel Ginfray sur le tournage de la scène de la piscine montre Jean-Paul Belmondo portant un peignoir où est inscrit au dos : « Bob St-Clar boxing club ». Mais ce détail n’apparaît jamais dans le film, le personnage étant toujours filmé de face dans cette séquence.
Les scènes de plage au Mexique (bungalow, attaque des plongeurs, etc.) ont été tournées à la Playa Gemelas, au sud de Puerto Vallarta, et au nord de « Los Arcos », que l'on voit très clairement dans plusieurs scènes, notamment celles où Belmondo fait du ski nautique.
Les scènes extérieures, quant à elles, ont été tournées à Paris à la place de la Bastille (scène de l'embouteillage), rue Tournefort (quand Christine étudie) ainsi qu'au jardin des plantes de Paris.
« Avec malice et brio, Philippe de Broca propose deux films en un : comédie sociale et sentimentale pleine d'humour et d'invention ; parodie d'espionnage, cocasse et speedée à souhait, avec gros bras, belles plantes et fusillades en milieu exotique.
Ce drôle de va-et-vient entre fantasmes et réalité fait gaillardement l'éloge du rêve, qui enrubanne de couleurs vives la grisaille. Quant à Jean-Paul Belmondo, il tient une forme olympique : et que je cabotine, et que je pirouette. Un vrai feu d'artifice. »
— Cécile Mury, extrait de Télérama du 3 octobre 2009.
Sorti en salles le , au terme de son exploitation en salles, Le Magnifique cumule 2 803 412 entrées en France, dont 905 277 entrées à Paris.