Dans cet article, nous analyserons l'impact que Le Taillan-Médoc a eu sur divers aspects de la société. Depuis son apparition, Le Taillan-Médoc a suscité un grand intérêt et un grand débat dans différents domaines, et il est important d'étudier son influence sur la culture, l'économie, la politique et d'autres aspects pertinents. Tout au long de cet article, nous examinerons comment Le Taillan-Médoc a transformé la façon dont les gens interagissent, modifié la dynamique au sein de certaines industries et provoqué des changements significatifs dans la mentalité collective. Grâce à une analyse complète, nous tenterons de mieux comprendre l'impact global de Le Taillan-Médoc et son rôle dans l'évolution de la société moderne.
La jalle de Saint-Médard également appelée jalle de Blanquefort : le terme jalle est utilisé dans la région pour désigner un cours d'eau. La Jalle prend sa source dans les landes de Saint-Médard-en-Jalles, puis se renforce par la jalle de Martignas. L'énergie qu'elle délivre alimente aisément les nombreux moulins à eau situés sur son parcours — moulin de Caupian, de Gajac… — avant d'irriguer les terres du Taillan-Médoc. Là, au niveau du chemin de Milavy, elle se divise en deux : la jalle d'Eysines et la jalle du Taillan-Médoc. La Jalle d'Eysines, au débit plus important, est parsemée de moulins — de Bussaguet, du Moulinat… — et forme la frontière communale avec la ville d'Eysines, tandis que la jalle du Taillan-Médoc alimente le parc de Majolan puis investit la commune de Blanquefort. Ces deux bras, qui finissent par se rejoindre pour affluer dans la Garonne, ont sur leur parcours irrigué ce qui subsiste du bassin maraîcher et de ses cultures légumières.
L'aqueduc du Thil : mis en service le , c'est un ouvrage souterrain de maçonnerie, à écoulement par gravité, qui s'étend sur 12 kilomètres. L'eau qu'il capte dans de nombreuses sources (Thil, Bussac, Bussaguet, Cantinolle…) est acheminée à plus de 44 000 m3/jour vers un réservoir de 13 000 m3 à l'usine Paulin de Bordeaux, assurant près d'un quart des besoins d'alimentation en eau de Bordeaux Métropole. Traversant plusieurs communes (Saint-Médard en Jalles, Le Haillan, Eysines, Bruges, Le Bouscat et Bordeaux), cet aqueduc n'est visible qu'au Taillan-Médoc, au niveau du franchissement des jalles, sous la forme d'un canal de 76 mètres de long.
Le lavoir du bourg : en 1825, l'architecte Durand entreprend les travaux de la fontaine publique du Taillan, qui se trouve près de l'église non loin du cimetière. En 1841, le lavoir est transféré sur un terrain proche qui dépend de la mairie, l'ancien bassin est comblé. Ce monument est décrit dans un devis de reconstruction soumis à la municipalité le : la fontaine se compose d'une maçonnerie de pierre qui recueille les eaux, et d'un bassin d'où l'eau verse dans le lavoir placé plus loin. Le lavoir et la fontaine sont, alors, dans un si grand état de vétusté que leur reconstruction est nécessaire. Le lavoir est remplacé par un nouveau, perpendiculaire au mur de clôture de la mairie. En 1874, la municipalité décide de sa couverture. Aujourd'hui, le lavoir et la fontaine ne sont plus que des reliquats de cet ensemble ; la couverture, le mur de clôture et l'escalier du lavoir n'existent plus. En 2005, la Ville projette une restauration. Après plusieurs études, les travaux sont lancés en 2007. Les agents des services techniques sont chargés de nettoyer les pierres du lavoir, la charpente utilisée pour recréer l’impluvium du lavoir est installée par une entreprise locale. En , le lavoir est enfin restauré et présente un visage plus séduisant, tout en respectant l’histoire de ce célèbre bâtiment taillanais.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 7 km à vol d'oiseau, est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Espaces verts
La forêt du Taillan-Médoc : elle s'étend sur 127 hectares, classés « forêt communale », auxquels s'ajoutent environ 150 hectares de forêt privée. Sous le contrôle des Eaux et Forêts depuis 1850, elle présente la particularité d'être péri-urbaine, et à ce titre, a été classée « forêt de protection ». À 13 km de Bordeaux, cette forêt composée essentiellement de feuillus et de pins maritimes offre aux promeneurs de nombreux sentiers de randonnée pédestre ou équestre. Chacun, en saison, peut s'adonner au ramassage des châtaignes ou à la cueillette des champignons. L'anémone Bogenhardiana, espèce très rare et protégée, ne se trouve que dans une zone de la forêt du Taillan qui lui vaut d'être classée « Zone naturelle d'intérêt écologique, floristique et faunistique », intégrée dans le projet Natura 2000. La tempête de décembre 1999 avait profondément endommagé la forêt taillanaise. Mais en collaboration étroite avec l'Office national des forêts, un programme d'exploitation des arbres abattus, puis de nettoyage, a été mené et c'est maintenant une phase de reconstruction qui s'est engagée.
Le parc du Presbytère : situé derrière l'église de la commune il constitue un lieu de détente. Un jardin médiéval accueille le visiteur par toutes sortes de plantes aromatiques (thym, oseille, rhubarbe, ciboulette, coriandre…) ainsi que des bancs et tables de pique-nique.
Le parc du Vivier : étalé derrière l'école Éric-Tabarly, on y accède via un pont qui enjambe le ruisseau. Habituellement lieu paisible, le parc accueille parfois des soirées festives lors d'événements particuliers. La promenade et le repos s'y pratiquent.
Urbanisme
Typologie
Le Taillan-Médoc est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris),.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (38,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (37,1 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), prairies (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Le territoire de la commune du Taillan-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle et le ruisseau du Monastère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2009 et 2018,.
Le Taillan-Médoc est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures,.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 794 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 794 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM,.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2005, 2010, 2011, 2012, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999.
Toponymie
Le nom d’origine de la commune est Ortellano (1027), nom signifiant vraisemblablement 'domaine d'Ortelius'. Le nom évolue en Autellano (1027), qui sera compris comme au Teillan (1250), dau Talhan (1259) d'où l'apparition de l'article par coupure fautive : Le Taillan.
La terminaison -Médoc a été ajoutée en 1925.
En gascon, le nom de la commune est Lo Telhan de Medòc.
Germignan, nom de domaine latin « domaine de Germinius » ;
Hontane (fontaine) ;
La Caussade (la chaussée), lieu de passage de la lébade ;
La Lumagne (lande aride), cartographiée sous la forme L’Allemagne et rebaptisée « La Belgique » après guerre…
Parmi les noms de domaines, on peut noter La Béchade (boulaie ?), Braude (bourbier), Bussaguet (de Bussac), Cante-Cric, Cantegric (chante-grillon), Les Gahets, Le Lout (terrain boueux), La Pargau (parc à bestiaux), Péchon, La Pey (pierre), les Peyreyres (les pierriers), Piche-bouc… Les noms Brun, La Gorce (la gorge), La Vie (la voie) sont vraisemblablement des noms de propriétaires.
Histoire
La découverte sur la commune en 1906 d'une hache polie d'époque néolithique atteste l'ancienneté du peuplement. Au fil des siècles, Le Taillan-Médoc a connu diverses occupations, dont les traces ou vestiges subsistent encore aujourd'hui ; une voie romaine (la « lébade »), l'église, la « vieille maison », les châteaux de la Dame Blanche, du Lout, de Bussaguet ou de Lagorce et de nombreux domaines comme Lahaye ou Piche-bouc.
L'un des plus anciens témoignages répertorié à ce jour semble être la « vieille maison », demeure privée située dans le vieux bourg du Taillan. L'histoire des constructions diverses édifiées en ce lieu est au moins millénaire. Une de ces transformations peut être située au XIIe siècle grâce à la datation de la cheminée qui existe toujours dans la demeure. La toiture en tuiles plates est caractéristique par sa charpente « en coque de bateau », car édifiée par les charpentiers des chantiers navals de Bordeaux.
À la fin de la Guerre de Cent Ans, la bataille de la Male Jornade se déroule au lieu-dit Jalepont, à cheval sur les actuelles communes du Haillan et du Taillan-Médoc.
Histoire contemporaine
En 1897 et jusqu'à l'après-guerre, Le Taillan est desservi par la ligne de tramway T au départ du cours Tournon.
Le camp de Germignan
Un camp fut ouvert à Germignan de 1937 à 1947. Situé dans le secteur de l'actuel lycée Sud-Médoc, des deux côtés de la route, ce camp était constitué de baraquements en bois érigés en 1937 pour accueillir des Espagnols fuyant la guerre civile. En 1939 ces locaux furent affectés aux personnels venus en renfort travailler à la poudrerie de Saint-Médard. En 1940, les Allemands internent des soldats prisonniers des troupes françaises coloniales, tirailleurs sénégalais et marocains. En 1945 le camp sert pour les prisonniers de guerre de l'Axe. En , on décompte 2000 prisonniers. 490 d'entre eux y décédèrent en 1945-46, victimes pour la plupart d'une épidémie de typhus,,.
Lancé en 1996, le jumelage de la ville du Taillan-Médoc avec la ville italienne de Castelnuovo Berardenga fut officialisé dans les années 1998-99.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 10 727 habitants, en augmentation de 7,66 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Marc Planus (1982), footballeur professionnel aux Girondins de Bordeaux de 2001 à 2015.
Mehdy Trad (1996), lutteur professionnel de 2007 à 2016.
Héraldique
« De gueules à la barre tiercée de sinople, d'or et de pourpre, accostée d'une porte d'argent à dextre et d'une plume d'oie sur un livre ouvert, au naturel, à senestre. »
Dessiné en 1996 par le peintre Jean-Pierre Rodriguez, de gueules pour les couleurs de l'Aquitaine, barrée de sinople pour la forêt, d'or pour la route des vins et de pourpre pour la vigne, l'arcade symbolise la porte du Médoc et la plume d'oie pointée sur le livre ouvert évoque l'ensemble des écrivains ayant séjourné dans la commune (La Boétie…).
↑La Lébade transitait par le quartier La caussade, la D 1 (ou route de Tourny) passe par le bourg alors que la D 1215 contourne Germignan par le sud.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Le rejet du O- initial et son remplacement par Au- est une règle phonétique occitane (par ex. Oloron → Auloron)
↑peut signifier 'les crochets', 'les petites pierres' ou 'les cagots'.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑On dit aussi Buceguette, terme qui bien que féminin évoque la prononciation gasconne de Bussaguet, dérivé du toponyme Bussac.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Source: American Friends Service Committee Records Relating to Humanitarian Work in France, 1933-1950. Séries II TOULOUSE OFFICE. Sub-series: REPORTS Box 26 Folder 18-1. American Friends Service Committee 1501 Cherry Street Philadelphia, PA 19102