Aujourd'hui, Legrand Jazz est un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt dans la société actuelle. De plus en plus de personnes s'impliquent et s'inquiètent de Legrand Jazz, recherchant des informations, des opinions et des conseils à ce sujet. Dans cet article, nous explorerons le sujet de Legrand Jazz en profondeur, en analysant ses différentes facettes et en proposant une approche globale qui permet aux lecteurs de mieux comprendre son importance et ses implications. De son origine à son impact aujourd'hui, Legrand Jazz est un sujet qui ne laisse personne indifférent, et à travers cet article nous espérons fournir une vision large et détaillée qui contribue à enrichir la connaissance et la compréhension de ce sujet.
Sortie | 1959 |
---|---|
Enregistré |
25, 27 et 30 juin 1958 à New-York City |
Durée | 44:10 |
Genre | Jazz |
Label |
Philips, PolyGram, Mercury France (Universal Music) |
Critique |
Albums de Michel Legrand
Legrand Jazz : Michel Legrand dirige les géants du jazz américain est un album jazz sorti en France en 1959. Il réunit trois séances d’enregistrement réalisées en à New York avec plusieurs des meilleurs musiciens du moment, dont Miles Davis, John Coltrane, Bill Evans, Ben Webster et Donald Byrd. Tous les titres de l’album ont été choisis et arrangés par Michel Legrand, qui assuma également la direction des trois ensembles utilisés lors des séances.
En 1954, Michel Legrand avait fait paraître I Love Paris, qui fut pour Columbia Records une immense vente aux États-Unis dans la catégorie des disques de musique légère, genre dont la popularité battait alors son plein. Comme il s’agissait de son premier album, Legrand ne reçut toutefois aucun droit d’auteur pour ce succès, ce qui incita Columbia, en 1958, à lui offrir de faire un disque de son choix afin de le récompenser. Legrand opta pour un disque purement jazz, en collaboration avec des musiciens sélectionnés par lui. Il conçut pour l’occasion des textures orchestrales riches, qui visaient à embellir des mélodies connues ou traditionnelles, et à offrir ainsi une base renouvelée à l’improvisation des musiciens.
Miles Davis fit sur Legrand Jazz l’une de ses dernières apparitions en carrière comme sideman. Accompagné notamment par John Coltrane, Bill Evans et Paul Chambers, qui faisaient alors partie de son sextet, Davis contribua à « The Jitterbug Waltz », « 'Round Midnight », « Django » et « Wild Man Blues ». Comme le relate Michel Legrand : « Miles trônait alors au sommet du jazz new yorkais. Tout le monde me disait : “Il va venir à la séance et se tenir près de la porte en gardant sa trompette dans son étui fermé. Il va écouter pendant cinq minutes, et s’il aime la musique, il va s’asseoir, ouvrir son étui, et jouer . S’il n’aime pas, il va repartir et il ne reprendra plus jamais contact avec toi”. Je n’avais alors que vingt-quatre ans, et j’avais tellement peur que j’en avais des poussées de sueurs ! J’ai commencé à répéter avec l’orchestre. La porte s’est ouverte, et Miles a écouté près de la porte pendant cinq minutes. Puis il s’est assis, a ouvert son étui et a commencé à jouer. Après la première prise, il m’a demandé : “Michel, est-ce que mon jeu convient ?”. C’est comme ça que tout a débuté ».
Michel Legrand et Miles Davis collaborèrent de nouveau en 1990, lorsqu’ils coréalisèrent la bande originale du film Dingo.
À sa sortie, Legrand Jazz fut salué par une critique enthousiaste dans le magazine Down Beat. Dom Cerulli lui décerna cinq étoiles sur un maximum de cinq, et, tout en louant la touche personnelle de Legrand, il rapprocha, sous le rapport de la puissance d’évocation, ses arrangements « plein d’imagination » de ceux réalisés par Gil Evans sur le classique Miles Ahead, paru en 1957. On notera comme l’un des traits les plus originaux des arrangements proposés par Legrand l’utilisation, inédite à l’époque dans le monde du jazz, du vibraphone comme instrument essentiellement rythmique.