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Formats |
Revue littéraire Revue scientifique Revue culturelle (d) |
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Fondateurs | |
Date de création | |
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Éditeur |
Éditions Gallimard (depuis ) |
ISSN |
0040-3075 2272-9356 |
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Les Temps modernes était une revue politique, littéraire et philosophique française, fondée en 1945 par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, publiée par les éditions Gallimard. Elle disparaît en 2018 à la suite de la mort de Claude Lanzmann qui en avait repris la direction.
Le comité directeur d'origine comprenait Raymond Aron, Simone de Beauvoir, Michel Leiris, Maurice Merleau-Ponty, Albert Ollivier, Jean Paulhan et Jean-Paul Sartre. André Malraux et Albert Camus refusèrent d'y participer, chacun pour des raisons différentes.
Dans les années 1940-1950, la revue n'était pas éloignée du Parti communiste français, oscillant « de la critique courtoise au compagnonnage le plus solidaire ».
À partir de 1955, la revue s'élève contre la guerre d'Algérie et dénonce l'usage de la torture. Elle sera saisie cinq fois par les autorités.
Après son acquittement en 1976 et avoir purgé six ans et demi de prison pour des petits braquages, Pierre Goldman entre au comité de rédaction. Sa mère, la grande résistance des FTP-MOI, Janine Sochaczewska, prend sa relève lorsqu'elle quitte la Pologne pour aider aux premières années de son fils après son assassinat de septembre 1979 et y « tient beaucoup de place » pour « seconder Claire Etcherelli », secrétaire de rédaction depuis 1973 et auteure du livre à succès de 1967 Élise ou la Vraie Vie.
Après le décès de Simone de Beauvoir en 1986, la revue est dirigée par Claude Lanzmann, jusqu'à son décès en 2018. Dans Le Monde du , tous les membres du comité de rédaction (Jean Bourgault, Michel Deguy, Liliane Kandel, Jean Khalfa, Patrice Maniglier, Jean-Pierre Martin, Éric Marty, Anne Mélice, Juliette Simont) publient une tribune dans laquelle ils s'interrogent sur la manière de poursuivre le projet des fondateurs de la revue, après la décision de Gallimard de mettre fin à celle-ci. Le , Antoine Gallimard, parlant seulement de « plusieurs membres du comité de rédaction », se justifie dans un droit de réponse : c'est principalement la disparition de Claude Lanzmann qui a entériné la fin de la revue, dont il « était l’âme et la charpente ; il en était aussi l’histoire, par les liens qui l’unissaient aux fondateurs et dont il s’est toujours, à très juste titre, revendiqué » ; il invoque aussi le changement du public et les lanceurs d'alerte qui se manifestent de moins en moins à travers les institutions universitaires ou savantes. Dans Libération du , un an après le décès de Claude Lanzmann, le comité de rédaction publie une tribune qui cite un document notarié du dans lequel Lanzmann déclarait souhaiter que la revue continue d'exister après lui, faire « toute confiance à Antoine Gallimard pour qu'il persiste à la soutenir et à lui permettre de demeurer une des plus originales et prestigieuses revues françaises, » et demandait qu'à son décès Juliette Simont lui succède en tant que directrice.