Dans le monde d'aujourd'hui, Lou Marin est devenu un sujet d'intérêt et d'importance dans divers domaines. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel, scientifique ou culturel, Lou Marin a retenu l'attention de ceux qui cherchent à mieux comprendre ce phénomène ou à trouver des moyens de l'exploiter efficacement. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Lou Marin, de son impact sur la société à ses implications mondiales. Nous analyserons comment Lou Marin a changé nos relations avec le monde qui nous entoure et comment il a influencé la prise de décision des individus et des organisations. De plus, nous examinerons les tendances actuelles et futures liées à Lou Marin, dans le but d'offrir un aperçu large et complet de ce sujet d'actualité.
Lou Marin | |
Naissance | Allemagne |
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Origine | allemand |
Type de militance | essayiste historien |
Cause défendue | libertaire antimilitarisme anarchisme non-violent |
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Lou Marin, né en 1961 est un journaliste, traducteur, chercheur, et essayiste libertaire francophone d'origine allemande.
Il doit sa notoriété à ses recherches historiques sur les liens étroits existants entre Albert Camus et le mouvement anarchiste.
Né en Allemagne de l'Est, il participe au mouvement écologiste et anti-nucléaire à partir de 1979.
Il collabore à la revue anarchiste-non-violente Graswurzelrevolution (de),.
Pendant une quinzaine d’année, il rassemble l’intégralité des textes écrit par Albert Camus dans les revues libertaires en France et dans le monde.
En 2001, il s'installe à Marseille et devient un membre actif du Centre international de recherches sur l'anarchisme (Marseille).
En 2006, il participe à un colloque international portant sur l'histoire des mouvements pacifistes en France et aux Etats-Unis de leurs origines jusqu'à nos jours, qui s'est déroulé sur l'université de Savoie à Chambéry invitant à la fois des chercheurs et des militants.
En 2008, il publie Camus et sa critique libertaire de la violence, une « étude sur la critique libertaire de la violence développée par Albert Camus tout au long de sa vie. Ayant côtoyé Rirette Maîtrejean, des anarchistes espagnols en exil, l'antimilitariste Louis Lecoin, les anarcho-syndicalistes Nicolas Lazarévitch et Maurice Joyeux, l'écrivain développe une critique qui cible à la fois la violence du pouvoir et une violence révolutionnaire qui refuse de se donner des limites. »
En 2012, une polémique l'oppose à Michel Onfray qui parle de son travail « avec une nonchalance et une morgue inappropriées » : « L’historiographie anarchiste dominante considère que la publication d’un article dans une revue anarchiste, estampillée comme telle, fait la loi, ou que la citation d’hommage explicite et élogieuse d’un penseur anarchiste faisant partie du catéchisme révolutionnaire constitue une preuve. À défaut de laissez-passer, les anarchistes peinent à être vraiment libertaires. ». Lou Marin lui répond dans une tribune titrée Onfray contre les libertaires : « Onfray espère-t-il changer la société ou n’aspire-t-il qu’à une gloire médiatique au sein de la société capitaliste ? Ainsi, il se situe aux antipodes de Camus, qui se considérait si chaleureusement accueilli au sein du mouvement libertaire, au point de se sentir chez lui parmi nous. »
En 2013, à l'occasion du centenaire de la naissance d'Albert Camus, il publie Écrits libertaires : 1948-1960 qui « présente une somme sur la pensée et les engagements libertaires de Camus. Il retrace l'élaboration de sa pensée au temps de la guerre froide, quand l'intellectuel refuse de choisir l'un des deux camps pour se poser en objecteur de conscience, du côté des syndicalistes, des anticolonialistes et des révolutionnaires. »
En 2013, il participe à de nombreuses rencontres publiques,, dont en décembre, avec Benjamin Stora sur le thème « Albert Camus, libertaire » organisée par l'Institut de Recherche er d’Études Méditerranée Moyen-Orient.
Son nom de plume est inspiré du village de Lourmarin où Albert Camus a acheté en 1958 une maison et où il est enterré,,.
Selon l'écrivain Jean-Pierre Barou dans Libération : « Depuis quatorze ans, un non violent issu du mouvement antinucléaire allemand, Lou Marin - un pseudo - épluche, de Heidelberg à Barcelone en passant par Lausanne - siège de la bibliothèque du Centre international de recherches sur l’anarchie, le Cira - toutes les revues libertaires. En 1998, il publie un ouvrage, Albert Camus et les libertaires (éditions Egrégores) rassemblant l’intégralité des textes libertaires de l’écrivain, grâce à l’éditrice Claire Auzias et la douce complicité de Catherine Camus, la fille de l’écrivain. En , la Pléiade incorpore ces textes, mais pas tous et si noyés parmi les autres qu’aucun critique n’en a relevé la présence. Ni, évidemment, le rôle de Lou Marin dans cette résurgence. »
« Le mouvement politique anarchiste ne doit pas être confondu avec ce que les médias décrivent tous les jours comme étant «l'anarchie» : ces tueries, ce chaos, cette violence, auxquels seules la police et l'armée pourraient mettre fin, en particulier l'OTAN (voir le Kosovo, le Timor-Oriental, presque l'ensemble du continent africain, l'Afghanistan, l'Irak). Les anarchistes pensent, au contraire, que ce sont précisément ces forces qui créent cette situation qualifiée d'«anarchie», tandis que l'on cherchera généralement en vain des anarchistes dans les contrées concernées. Pour moi, l'anarchie, c'est la vision d'une société libre et socialiste, débarrassée de la tutelle de l'État, de la domination et de la violence. Dans cette perspective, je milite, depuis environ trois décennies, au sein d'un courant anarchiste non violent de langue allemande - «Graswurzelrevolution» -, continuateur lui-même de la revue de langue française Anarchisme et non-violence, qui exista de 1964 à 1974 et qu'on peut retrouver, aujourd'hui, sur Internet, sous l'appellation «Anarchisme et non-violence». Ce courant, constitué de groupes d'action directe non violente, témoigne de la persistance d'un anarchisme cherchant à atteindre l'objectif social qui est le sien par des moyens non violents. Pour ces groupes, si la société engendre le pouvoir, cette société est aussi à même de le supprimer : il faut, pour ce faire, qu'elle cesse de se soumettre et qu'elle refuse de soutenir les personnes qui l'exercent. Dans ce contexte, Camus représente, pour beaucoup de militants libertaires, une référence obligée. Sa conception mesurée de la révolte, pensée jusque dans ses limites, son refus de sacrifier des êtres humains pour un avenir hypothétique définissent toujours les contours d'une éthique révolutionnaire acceptable, dont il convient de s'inspirer pour mener à bien nos luttes du présent, pas toujours inefficaces, comme l'a prouvé, par exemple, notre combat contre les centrales nucléaires installées en Allemagne. » (Albert Camus et les libertaires : 1948-1960, 2013).