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Louise de Broglie est une femme du monde et historienne, née à Coppet (Suisse) le et morte à Paris le . Elle devient, par mariage, après la mort de son beau-père en 1846, Louise de Cléron, comtesse d'Haussonville.
Elle est la fille de Victor de Broglie, 3e duc de Broglie, pair de France, ministre sous Louis-Philippe, membre de l'Académie-française, et d'Albertine de Staël.
Elle est aussi l'arrière-petite-fille de Jacques Necker et de Suzanne Curchod, la petite-fille de Madame de Staël. Louise Albertine de Broglie voit le jour en Suisse, au château de Coppet, quelques mois après la mort de sa grand-mère.
Elle épouse le à Paris le comte Joseph de Cléron d'Haussonville (1809-1884), qui sera notamment membre de l'Académie française, conseiller-général et député de Seine et Marne. Trois enfants naissent de cette union :
À Paris, le comte et la comtesse d'Haussonville habitent l'hôtel de Broglie, 35 rue Saint-Dominique, qu'ils font réaménager par l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur. La comtesse possède aussi, en propre, avec ses frères cadets Albert et Auguste de Broglie, le château de Coppet, ancienne résidence de Madame Necker puis de Madame de Staël.
Avec son époux, elle habite aussi le château de Gurcy le Châtel (Seine et Marne), qu'ils font reconstruire dans les années 1840.
Quelques années après leur mariage, le vicomte et la vicomtesse d'Haussonville rencontrent, lors d'un séjour à Rome, le peintre Dominique Ingres, qui y dirige l'Académie de France à Rome (en résidence à la Villa Médicis). De retour à Paris, le peintre entreprend, à partir de 1842, un portrait à l'huile, achevé en 1845 et exposé publiquement à partir de 1846 qui est resté comme une des plus célèbres toiles et une des œuvres maîtresses de l'artiste. Ce portrait, depuis 1927, est exposé à New York, au sein du musée The Frick Collection. À noter qu'Ingres, quelques années plus tard, a également peint un portrait renommé de la belle-sœur de la comtesse d'Haussonville, Joséphine de Galard de Béarn, épouse de son frère Albert de Broglie.
De tempérament libéral et indépendant, la comtesse d'Haussonville a un goût prononcé pour la littérature et la musique. Elle laisse plusieurs ouvrages d'histoire, dont un des rares ouvrages, en français, consacrés au nationaliste irlandais Robert Emmet.
Privilège unique dans l'histoire, la comtesse d'Haussonville a des liens familiaux proches avec quatre membres de l'Académie française :
Ces quatre proches de la comtesse ne siègeront jamais tous ensemble sous la Coupole. Louise de Broglie meurt d'ailleurs avant l'élection de son fils à l'Académie. Cependant, de 1856 à 1924, sans interruption, l'Académie française accueille dans ses rangs au moins un proche de la comtesse :
Indépendamment de ses liens directs avec quatre académiciens proches parents ou alliés, la comtesse d'Haussonville est aussi la grand-tante de deux autres académiciens et de leur sœur, écrivaine, petits-enfants de son frère Albert :
La comtesse d'Haussonville est également l'arrière-grand-mère de la philologue Béatrix d'Andlau (1893-1989) et de son frère Jean Le Marois, 5e comte Le Marois (1895-1978), poète et dramaturge.