Dans l'article suivant, nous explorerons en détail Maçonnologie, un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt dans la société actuelle. Au fil des années, Maçonnologie a attiré l’attention des universitaires, des professionnels et du grand public, générant de multiples débats et réflexions sur son importance, ses implications et ses solutions possibles. À partir de diverses approches et perspectives, nous examinerons les différentes facettes de Maçonnologie, en fournissant une analyse approfondie et critique qui élargira nos connaissances et notre compréhension de ce sujet. Sans aucun doute, Maçonnologie joue un rôle fondamental dans divers aspects de la vie quotidienne, il est donc essentiel de l'aborder avec rigueur et sérieux pour contribuer au débat et à la réflexion collective.
La maçonnologie est la discipline de réflexion qui étudie la franc-maçonnerie avec les méthodes de la recherche universitaire.
La maçonnologie peut être définie comme la science du fait maçonnique, qu'elle envisage non seulement dans sa dimension historique, mais également en littérature, en philosophie et en sociologie. Elle étudie également, mais dans une moindre mesure, ses dimensions politiques, juridiques, psychologiques, économiques, héraldique, numismatique, philatélique, musicologique, d'anthropologie sociale et culturelle ainsi que d'histoire de l'art. En revanche, ses aspects sémiologiques, psychanalytiques ou ethnopsychiatriques restent encore relativement inexplorés.
Les premiers documents maçonniques ne distinguaient pas les faits historiques des légendes. La maçonnologie historique n'apparaît que dans la première moitié du XIXe siècle, en Allemagne, à l'époque de l'école historico-critique de Tübingen. Ce nouvel esprit gagne ensuite l'Angleterre à la fin du siècle, autour de la loge de recherche Quatuor Coronati.
En France, c'est un chercheur qui n'appartient pas à la franc-maçonnerie, René Le Forestier qui réalisera les premières recherches importantes, mais ce n'est qu'à partir des années 1950 que des historiens comme Pierre Chevallier commencent véritablement à s'extraire d'une approche purement factuelle et à relier les évolutions de la franc-maçonnerie à celles des pays où elle se pratique, notamment à celles de la sociabilité. À l'heure actuelle, c'est la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle qui est la plus étudiée et la mieux connue, notamment par l'impulsion donnée par la Société française d'études du XVIIIe siècle.
L'essor de la maçonnologie s'est longtemps heurté, notamment en France, au fait que ses études étaient un enjeu de pouvoir entre les adversaires et les partisans de la franc-maçonnerie. Ces deux camps opposés parvenaient parfois, bien qu'avec des objectifs opposés, à des conclusions identiques mais erronées. On en trouve un bon exemple à la fin du XIXe siècle dans la légende alors communément admise selon laquelle la franc-maçonnerie aurait organisé en sous-main la Révolution française.
La maçonnologie est également confrontée à la masse imposante de la production interne, principalement composée de travaux personnels qui sont révélateurs de l'imaginaire et de la variété des conceptions individuelles des francs-maçons mais qui font rarement preuve d'une grande rigueur épistémologique. Son étude est également compliquée par les débats internes aux obédiences, tel celui de la régularité maçonnique, qui ne peuvent pas être abordés de la même manière selon qu'on les envisage dans une perspective doctrinale ou avec les seules méthodes des sciences humaines.
En Belgique depuis 1983 existe une chaire universitaire de maçonnologie, la Chaire Théodore Verhaegen, dont le siège est à l'Université libre de Bruxelles. De notoriété internationale, elle réunit régulièrement sur un thème donné des spécialistes de la question dans un colloque dont les actes sont publiés dans Le pavé mosaïque, revue d'études maçonniques aux éditions Dervy.
Créée par Hervé Hasquin, sous l'égide du Grand Orient de Belgique, cette chaire originale de maçonnologie a été ensuite dirigée par Luc Nefontaine, grand connaisseur et auteur d'ouvrages sur la franc-maçonnerie, à commencer par sa thèse de doctorat à l'ULB, qui a été publiée, sur l'historiographie, la phénoménologie et l'herméneutique des symboles maçonniques.
Les travaux de la loge Quatuor Coronati de la Grande Loge unie d'Angleterre constituent une référence de réputation internationale.
La Cornerstone society a été créée en 1999 pour promouvoir la compréhension de la signification et le but de la franc-maçonnerie.
Le , fut créé à Berne à l'instigation de Jean Bénédict le Groupe de Recherche Alpina essentiellement consacré à la recherche dans les domaines du symbolisme, des rituels, de la philosophie, de l'histoire, de la littérature et de l'art en franc-maçonnerie. Il a été reconnu officiellement par la Grande Loge suisse Alpina en 2002.