Aujourd'hui, nous allons explorer le monde fascinant de Marche pour le climat. De son origine à son impact sur la société actuelle, Marche pour le climat a fait l'objet d'intérêt et de discussions tout au long de l'histoire. Que ce soit en raison de son importance dans la science, la culture populaire, la politique ou tout autre domaine, Marche pour le climat a laissé sa marque sur le monde de diverses manières. A travers cet article, nous approfondirons sa signification, son évolution dans le temps et son influence aujourd’hui. Préparez-vous à découvrir un univers d'informations et de curiosités sur Marche pour le climat.
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Les marches pour le climat apparaissent dans les années 2010. Elles peuvent être locales ou répondre à un appel international, auquel cas plusieurs manifestations ont lieu simultanément dans différents pays.
Chronologie
Premières marches (2014-2015)
Le , une action, autoproclamée « plus grande mobilisation citoyenne jamais organisée sur l'enjeu climatique » est organisée à quelques jours d'un sommet extraordinaire de l'ONU sur le changement climatique. Il est prévu qu'elle se déroule dans 158 pays,. À Paris : 5 000 manifestants selon la police, 25 000 personnes selon les organisateurs.
De nouvelles marches pour le climat ont lieu les 28 et , à la veille de l'ouverture de la Conférence des parties de Paris (fréquemment dénommée COP21), rassemblant 600 000 personnes à travers le monde. À Paris : 4 500 manifestants selon la police, 10 000 personnes selon les organisateurs.
Intensification du mouvement (depuis 2018)
2018
La démission de Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique et solidaire le , entraîne plusieurs réactions citoyennes dont la Marche pour le climat, initiée par Maxime Lelong,, et Non monsieur Hulot vous n'êtes pas seul, de Mathieu Hestin, une pétition qui recueille plus de 100 000 signatures.
Dans les jours suivants, plusieurs appels sont lancés :
le , « Libérons l’investissement vert ! » paraît dans le journal Alternatives économiques. Le texte demande au gouvernement « de lancer d'urgence un grand programme d'investissement public en faveur de la transition écologique » ;
le , le quotidien Libération publie une tribune signée par sept cents universitaires et appelant les décideurs politiques à agir concrètement pour le climat,.
: 115 000 manifestants, selon les organisateurs, ; à Paris : 18 500 manifestants, selon la police, 50 000 personnes selon les organisateurs.
La publication en du Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d'un réchauffement planétaire de 1,5 °C déclenche une nouvelle mobilisation qui se traduit par une marche rassemblant 130 000 personnes le . Cette mobilisation est soutenue par dix-neuf YouTubeurs au travers d'une vidéo vue plus de sept millions de fois sur les réseaux sociaux .
: 120 000 personnes, selon les organisateurs ; à Paris : 14 500 manifestants, selon le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, 12 000 selon la police.
: Le Climate Express (mouvement citoyen) et la Coalition Climat (qui coalise environ 70 organisations de la société civile belge) organisent une marche pour le climat dans les rues de Bruxelles. Selon la police, plus de 65 000 personnes sont présentes[réf. nécessaire].
: 136 000 personnes, selon le mouvement Alternatiba ; à Paris : 25 000 manifestants, selon les organisateurs, 17 000, selon la police. La manifestation s'est déroulée en même temps que le Mouvement des Gilets jaunes, avec un nombre de participants sensiblement équivalent. Une « convergence des luttes » est observée à plusieurs endroits.
: La deuxième manifestation en Belgique du collectif Youth For Climate part de nouveau de la Gare centrale et vise également le parlement flamand. Ce sont cette fois 12 500 personnes qui défilent dans les rues de Bruxelles pour demander une politique climatique plus ambitieuse.
: La troisième manifestation en Belgique Youth for Climate part cette fois de la gare centrale à Bruxelles, mais également à Liège. Ce sont cette fois 35 000 étudiants flamands et wallons qui ont défilé à Bruxelles, mais également 6000 étudiants à Liège.
et : une centaine de marches et rassemblements mobilisent environ 80 000 personnes ; à Paris : 8 500 personnes, selon les organisateurs, se rassemblent pour un débat « Agora » place de la République ; à l'étranger : 70 000 personnes à Bruxelles, précédée d'un autre rassemblement deux jours plus tôt de 35 000 personnes à l'appel de lycéens et étudiants,.
: à Paris : environ 200 étudiants devant le ministère de la Transition écologique et solidaire,. Il s'agit de la première manifestation étudiante, répondant au mouvement international de grèves étudiantes pour le climat lancé par l'activiste suédoise Greta Thunberg.
: à Paris : un millier d'étudiants manifestent entre la place de l'Opéra et la place de la République, pour la seconde mobilisation étudiante en France,. En fin de journée, la militante et activiste écologiste suédoise Greta Thunberg rencontre Emmanuel Macron accompagnée de quatre jeunes belges et allemands.
, , , et : Tous les jeudis, les étudiants de la Belgique tout entière se mobilisent pour climat à Bruxelles, mais aussi à Liège, Louvain, Mons, Gand, et d'autres villes de tout le pays
Les et , une « marche du siècle » est organisée en France pour accompagner la pétition L'Affaire du siècle qui recueille 2,1 millions de signatures,, accompagnant l'assignation en justice de l'État pour inaction face au réchauffement climatique lancée par quatre ONG. Il s'agit alors de la pétition qui recueille le plus de signatures en France. : 168 000 manifestants défilent dans plus de 200 villes de France, ; à Paris : 29 000 manifestants selon la Préfecture de Police et 50 000 manifestants selon les organisateurs[réf. nécessaire]. Une marche a aussi lieu en Belgique. : 350 000 manifestants dans 220 villes selon les organisateurs ; à Paris : 107 000 manifestants selon les organisateurs, 25 000 à 36 000 selon la préfecture de police et 45 000 selon le comptage indépendant réalisé par Occurrence. Cette journée internationale de mobilisation contre le réchauffement climatique du est intitulée « La marche du siècle »[réf. nécessaire]. De nombreuses personnalités prennent part à la marche,.
: La date de cette manifestation mondiale a été fixée très à l'avance par les jeunes activistes du climat,,. À Paris : environ 10 000 personnes selon le comptage indépendant réalisé par l'agence indépendante Occurrence ; à New York, près de 250 000 manifestants, selon les organisateurs, 60 000 selon les autorités ; 15 000 à Bruxelles, ; 300 000 en Australie.
: plus de 150 000 manifestants selon les organisateurs ; à Paris : 38 000 manifestants selon les organisateurs, 15 000 selon un comptage indépendant.
: à Montréal (Québec) : de 300 000 à plus de 500 000 manifestants selon les organisateurs.
Représentativité
Le , de plus en plus de Français se déclarent indifférents à la lutte contre le réchauffement climatique
Beaucoup de participants viennent pour la première fois de leur vie à une manifestation pour l'écologie lors des marches pour le climat.
En 2020, après un an et demi de marches citoyennes pour le climat depuis le départ de Nicolas Hulot, le profil des manifestants se précise : il ne marque pas de rupture générationnelle, il est plutôt sectorisé idéologiquement et socialement, avec 74 % de sympathisants de gauche et des classes sociales supérieures surreprésentées. Deux profils se dégagent, tous deux critiques face au « système capitaliste » et appelant souvent au boycott des grands groupes : l'un radical, revenant à 80 % dans les manifestations, estiment que « la transformation politique n'a pas encore eu lieu » et réfléchissent à la désobéissance civile. L'autre, modéré, revenant à 50 % dans les manifestations, considère que l'inclusion de l'écologie dans le discours politique est en soi une victoire et prônent l'évolution des pratiques de consommation. Par ailleurs, le mouvement de Grève étudiante pour le climat est d'un profil très proche et n'a pas réussi à se diversifier, tout comme le Manifeste étudiant pour un réveil écologique principalement signé par les étudiants de Polytechnique, HEC ou de l'École centrale.
Selon l'étude sociologique menée par le collectif Quantité critique, les marches pour le climat en France comptent une surreprésentation des catégories supérieures et près de deux tiers de femmes,.
Critiques
L'historienne Valérie Chansigaud évoque l’absence de projet alternatif commun de la part des manifestants et revendique « une convergence des luttes sociales et écologiques, seul moyen de défendre efficacement l’environnement ».
Le maintien de ces manifestations ne fait pas l'unanimité chez les militants écologistes. En effet, en 2018 et 2019, de nombreux affrontements entre la police et des mouvements incontrôlées en marge des cortèges entraînent une critique quant au maintien de celles-ci durant les périodes de conflits sociaux, tels que le mouvement des Gilets jaunes. Dans un communiqué, le WWF France a annoncé jeudi qu’il ne prendra pas part à la marche du , « les conditions de sécurité n’étant plus réunies pour garantir un déroulement pacifique », selon cette ONG.