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Naissance | |
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Décès | |
Pseudonyme |
Erminia Tindaride |
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Membre de |
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Marie Louise Sacci ( à Pise - ), en italien Maria Luisa Cicci, dite aussi Maria Luigia, Erminia Tindaride, est une femme de lettres et poétesse italienne de la fin du XVIIIe siècle, célibataire, membre de la colonie arcadienne de Pise, des Intronati de Sienne, elle avait ouvert sa demeure familiale à des réunions littéraires très réputées.
À deux ans, elle eut le malheur de perdre sa mère, Maria Anna Pagnini. Son père, Domenico Alessandro Cicci, noble de naissance et jurisconsulte de profession, surveilla son éducation jusqu’à l’âge de huit ans ; puis, suivant l’usage de son pays et de son temps, il la mit dans un couvent de religieuses, où elle aurait écrit ses premiers vers en cachette.
De retour à quinze ans dans la maison paternelle, et plus libre de suivre ses goûts, elle étudia les poètes, et, tout particulièrement, le Dante qu'elle relisait sans cesse ; finalement elle l’apprit par cœur, le citait souvent, et se plaisait à en réciter de mémoire les plus beaux passages.
Elle consacra la plus grande partie de sa vie à la poésie.
Elle pratiquait aussi l'étude de la philosophie de Locke et de Newton, de la physique éclairée par les découvertes modernes, de l’histoire, des langues anglaise et française, et plus particulièrement encore de sa propre langue, qu’elle parlait et qu’elle écrivait avec la plus grande pureté.
Elle fut admise dans l'Académie d'Arcadie de Pise en 1786 ; c'est là qu'elle prit le nom d’Emenia Tindarida ; elle fut aussi reçue, en 1786, parmi les Intronati de Sienne.
Elle participait régulièrement aux réunions de ces sociétés où elle avait une excellente réputation de déclamateur. Elle passa sa vie dans la maison familiale, où vivait aussi son frère et l'avait ouverte en un cercle littéraire très prisé.
Elle mourut le .
Entièrement autodidacte, elle est néanmoins considérée comme l'une des muses italiennes de la fin du XVIIIe siècle.
Les poésies qu'elle écrivit ne ressemblent pas du tout aux poèmes du Dante qu'elle admirait ; elles sont presque toutes anacréontiques (dans le genre d'Anacréon, le célèbre poète de Teios, qui vivait plus de quatre cents ans avant Jésus-Christ) ; cette poésie se caractérise par son élégance, sa finesse, son esprit et son tour fin, mais aisé et naturel.
Ses poésies sont précédées d’un éloge par le docteur Anguillesi, qui a livré la biographie de ce poète à la postérité.