Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Mathias Bernard, en explorant ses origines, son impact et sa pertinence aujourd'hui. Tout au long de l'histoire, Mathias Bernard a joué un rôle crucial dans diverses sphères de la société, influençant à la fois le développement culturel et le progrès technologique. Grâce à une analyse complète, nous examinerons comment Mathias Bernard a façonné notre perception du monde et généré des débats fondamentaux autour de sa pertinence dans le contexte actuel. De ses origines à sa projection future, cet article vise à offrir une vision globale de Mathias Bernard, explorant ses multiples facettes et son impact sur notre quotidien.
Président Université Clermont-Auvergne | |
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depuis le | |
Président Université Blaise-Pascal | |
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Nadine Lavignotte (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (- Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
Activité |
Membre de |
Centre d'Histoire Espaces et Cultures (d) |
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Maître | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Mathias Bernard est un historien français né le . Il a été le président de l'Université Blaise Pascal du au . Il prend ensuite la tête de l'Université Clermont Auvergne le .
Il est spécialiste d'histoire contemporaine et des mouvements politiques.
Ancien élève de l'École normale supérieure (1988-1992), agrégé d'histoire en 1991, il soutient sa thèse de doctorat d'histoire sur Les modérés lyonnais et la Fédération républicaine du Rhône, 1889-1940 à l'Université Paris-IV en 1995 et sa thèse d'habilitation à diriger des recherches sous la direction de Jean-Marie Mayeur sur les Libéraux et « nationaux » de l’Affaire Dreyfus à nos jours, également à l'Université Paris-IV, en 2003.
Ses travaux portent sur l'histoire politique de la France contemporaine de la fin du XIXe siècle à nos jours, autour de trois thématiques principales : la construction sociale du politique (circulation des idées et des pratiques politiques), l’histoire des droites, de leur place et de leur évolution dans la vie politique française, l’histoire de la contestation politique.
Maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont II) de 1996 à 2004, il devient à cette date professeur d'histoire contemporaine. Directeur du département d’histoire (1997-2002), il est élu au conseil de gestion de l'UFR des lettres, langues et sciences humaines (2001-2005), avant d'être désigné vice-doyen (2002-2003), puis doyen en 2006 et 2011.
Il est membre du Conseil Auvergne pour la Recherche et la Technologie (CART) de 2005 à 2007 et du conseil d'administration du Damier – Grappe et réseaux Auvergne Musique Média Image au niveau régional —, du jury du CAPES externe d’histoire-géographie (écrit et oral) de 1998 à 2001, du jury du concours d'entrée à l'École normale supérieure de Paris (écrit et oral) de 2002 à 2005, de comités d’évaluation d'unités de recherche par l'AÉRES en 2008-2009, de l'expertise de dossiers « projets exploratoires premier soutien » (PEPS) pour le compte de l'Institut du CNRS pour les sciences humaines et sociales (INSHS) en 2010 au niveau national.
Élu le au conseil d'administration de l'université à la tête de la liste « Promouvoir une université de service public dynamique et solidaire », il est nommé président par celui-ci le suivant,. Sous sa présidence, l'Université Blaise Pascal s'engage dans un processus de fusion avec l'autre université clermontoise (Université d'Auvergne). Comme d'autres universités, elle traverse une crise financière. Après avoir annoncé en qu'il s'opposerait à toute suppression de poste malgré les difficultés rencontrées, Mathias Bernard doit se résoudre au printemps 2014 à la mise en œuvre d'un plan pluriannuel de consolidation qui implique la non-reconduction d'une cinquantaine de postes d'agents contractuels. À l'automne 2014, la poursuite des difficultés financières et de l'austérité, avec de nouvelles suppressions de postes annoncées, entraîne des mobilisations d'enseignants et d'étudiants pour protester contre cette situation,. Le redressement financier de l'Université Blaise-Pascal est confirmé au terme de l'exercice budgétaire 2015,.
Mathias Bernard est réélu pour un second mandat à la présidence de l'Université Blaise Pascal le . Il a notamment à charge de gérer la transition vers l'Université Clermont Auvergne, fusion des deux universités clermontoises, projet qu'il mène à son terme avec la présidence de l'Université d'Auvergne.
Il est par ailleurs président de la Commission Vie étudiante et Vie de campus de la Conférence des présidents d'université (CPU) et membre du Conseil d'administration de la CPU. Il est élu président de la nouvelle université clermontoise, Université Clermont Auvergne, le et prend ses fonctions le . Le , la nouvelle Université est lauréate du label I-SITE, décerné par un jury international : ce succès permet d'obtenir d'importants financements, dans le domaine de la recherche notamment, et de donner à la nouvelle Université une "reconnaissance mondiale". A ses débuts, la situation financière de la nouvelle université reste cependant très fragile, comme le souligne la Cour des comptes au printemps 2017. Cette situation se redresse progressivement : deux ans après la fusion, Mathias Bernard estime que l'Université Clermont Auvergne est "en ordre de marche".
Le 16 mars 2021, il est réélu président de l'Université Clermont Auvergne pour un mandat de cinq ans. Membre du Conseil d'administration de la CPU, devenue France Universités, il est nommé en mars 2021 président du Comité Transition Ecologique et sociétale de France Universités. A ce titre, il plaide notamment pour un "investissement massif" en faveur d'une politique de rénovation de l'immobilier universitaire, prenant en compte la performance énergétique des bâtiments.
Le , Mathias Bernard autorise à une centaine d'immigrés clandestins de s'installer sur le campus de la Faculté de lettres et sciences humaines. Cette décision est contestée par plusieurs mouvements étudiants d'extrême-droite. Cette installation ne dure que quelques semaines avant le relogement des immigrés par la préfecture le .
Mathias Bernard a été le premier président d'université à faire voter par son conseil d'administration la non application de la hausse des frais d'inscription pour les étudiants étrangers telle qu'elle a été annoncée par le Premier ministre Édouard Philippe le ,. Dès le , il avait exprimé ses réticences sur la manière dont l'opération était conduite. Toutefois, l'article du Monde qui faisait suite à la déclaration du Premier ministre montrait une position plus nuancée : « Le principe d’une augmentation des droits chez les extracommunautaires est à l’inverse bien accueilli chez les responsables d’établissements. » « Il est nécessaire que chaque université puisse la mettre en place à sa manière, selon ses partenariats », souligne alors Mathias Bernard, de la Conférence des présidents d’université L'objectif de la mesure est de définir une nouvelle politique tarifaire qui tienne compte de la situation réelle des étudiants étrangers,.