Dans le prochain article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Maurice-Bernard Endrèbe. De ses origines à sa pertinence aujourd’hui, nous explorerons tous les aspects de ce sujet intéressant. Nous découvrirons son impact sur la société, son influence dans différents domaines et comment il a évolué au fil du temps. Avec une approche large et détaillée, nous analyserons ses différentes facettes pour offrir un panorama complet et enrichissant. Rejoignez-nous dans ce voyage de connaissances et de découvertes sur Maurice-Bernard Endrèbe.
Nom de naissance | Maurice Paul Jean Endrèbe-Lataulère |
---|---|
Alias |
Maurice-Bernard Derbène, Maurice Endrèbe, Bernard Bernède, Louise Lalanne, Guy Hollander, Roger Martens |
Naissance |
Limoges, France |
Décès |
Paris 9e, France |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
---|---|
Genres |
Maurice-Bernard Endrèbe, né le à Limoges et mort le à Paris, est un traducteur, chroniqueur et écrivain français, spécialiste du roman policier. Critique reconnu, il fonde en 1948 le Grand prix de littérature policière.
Il utilise également les pseudonymes de Maurice-Bernard Derbène, Maurice Endrèbe, Bernard Bernède, Louise Lalanne, Guy Hollander et Roger Martens.
Né à Limoges, il passe son adolescence à Cambrai et à Bagnères-de-Bigorre. Tout en manifestant un réel intérêt pour l'écriture, il dévore les romans policiers d'Agatha Christie, de Patrick Quentin, d'Anthony Berkeley, de Rufus King, de Claude Aveline et de Stanislas-André Steeman, son parrain littéraire à qui il rend visite à Bruxelles dès 1935 et auquel il dédiera en 1944 Le Crime à votre porte, son premier roman édité.
En 1935, alors qu'il travaille dans une banque, il participe à un concours annuel de nouvelles organisé par l'hebdomadaire À la page (le jury comprenait, entre autres, François Mauriac, Henri Massis et Daniel-Rops). Sa nouvelle est publiée, ainsi que d'autres adressées pour les concours des années suivantes, ce qui l'encourage à rédiger des récits policiers ou sentimentaux pour divers magazines. En 1939, il se lance dans la traduction, un domaine où il devient bientôt extrêmement productif, en plus d'être bientôt reconnu comme un critique respecté de la littérature policière. Il se lie d'amitié avec plusieurs auteurs du genre, dont Claude Aveline, Léo Malet, Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Philippe Géry (qui inspirera le personnage de Patrice Géron dans La Vieille Dame sans merci), Michel Lebrun, Fred Kassak et Louis C. Thomas (dont le roman à clef Les écrits restent a pour héros un écrivain parisien de romans policiers du nom de Maurice Latel - à qui le livre est par ailleurs dédié - ayant tous les traits de caractère de Maurice Endrèbe-Lataulère).
En marge de ces activités, il fait paraître entre 1944 et 1977 une série policière ayant pour héroïne récurrente Elvire Prentice, née d'Escarbagnas, dite « la vieille dame sans merci ». En 1957, dans l'une de ses enquêtes située pendant le Festival de Cannes, Une couronne au palmarès, apparaît Nestor Burma, le héros récurrent de Léo Malet. La même année, Elvire fait elle-même une apparition dans une des enquêtes parisiennes de Burma, Boulevard… ossements.
Directeur de collections policières réputées (L'Empreinte de La Nouvelle Revue Critique, Un mystère des Presses de la Cité, P.J. aux Éditions Julliard), il fonde en 1948 le Grand prix de littérature policière et signe de nombreux scénarios de la série télévisée Les Cinq Dernières Minutes.
De 1966 à 1974, avec Michel Lebrun, il tient une rubrique de critiques de romans dans Alfred Hitchcock magazine où il fait découvrir de nombreux talents. Simultanément, sous le pseudonyme de Louise Lalanne (emprunté à Guillaume Apollinaire), il tient seul le même genre de rubrique dans Mystère magazine, autre revue mensuelle des Éditions OPTA. À de nombreuses reprises, il rédige des critiques sensiblement différentes des mêmes œuvres sous ses deux signatures dans les deux revues, et il lui arrive parfois de s'adresser, d'une revue à l'autre, des clins d'œil qui échappent à la quasi-totalité de ses lecteurs non initiés.
Parmi les textes qu'il a traduits de l'anglais, on compte notamment Quatre évaporées de Stuart Palmer, Et merci pour le chocolat de Charlotte Armstrong, L'Affaire Manderson d'E. C. Bentley, Sans remords d'Anthony Berkeley, Fin de chapitre de Nicholas Blake, Trois Détectives de Leo Bruce, Trois Souris d'Agatha Christie, Le Chien des Baskerville d'Arthur Conan Doyle, La Guêpe d'Ursula Curtiss, Les femmes sont friponnes d'A.A. Fair, Lady Fantôme et Rendez-vous en noir de William Irish (ainsi que de nombreuses nouvelles du même auteur), Le Passager de L'Eastern Bay de Rufus King, La Vérité qui tue d'Helen McCloy, La Femme de sa mort de Margaret Millar, Le Vol du faucon et La Maison sur le rivage de Daphné Du Maurier, Pavillons lointains de Mary Margaret Kaye, Le Signe du caducée d'A. J. Cronin, Lord Peter et le Mort du 18 juin de Dorothy Sayers, la série des Puzzles mettant en scène Peter et Iris Duluth de Patrick Quentin et deux des chefs-d'œuvre de John Dickson Carr : Le Sphinx endormi et La Chambre ardente
Le , Maurice-Bernard Endrèbe est retrouvé mort à son domicile du 9e arrondissement de Paris,.