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Miss.Tic, pseudonyme de Radhia Aounallah, née le à Paris où elle est morte le ,, est une artiste de street art connue pour ses œuvres au pochoir, essentiellement sur les murs de la capitale française. Plasticienne et poétesse d'art urbain, ses œuvres apparaissent dans le paysage pictural et urbain à partir de 1985.
Son style est caractérisé par la représentation sensuelle de femmes aux cheveux sombres, accompagnées d'aphorismes exprimés sous forme de jeux de mots qui prônent la liberté.
Biographie
Jeunesse
Née à Paris de Mohammed Aounallah, immigré tunisien, tantôt ouvrier, tantôt fort des Halles, et de Ginette Baudin, normande et « paysanne éclairée », Miss.Tic grandit à Montmartre avant que sa famille ne s’installe, en 1964, à la cité des Aviateurs, à Orly. En 1966, sa mère, son frère et sa grand-mère meurent dans un accident de voiture ; les séquelles de ce drame feront d’elle une « gauchère obligée ». En 1972, son père meurt d’une crise cardiaque ; elle a seize ans.
Formation
Après ses études secondaires, elle se forme aux travaux d’arts appliqués : décor de théâtre, maquette, photogravure,. Elle fait notamment du théâtre de rue aux côtés de la compagnie Zéro de conduite. En 1980, l'artiste part en Californie, à Los Angeles et San Francisco, où elle participe aux excès des milieux underground. De retour en France deux ans plus tard après un dépit amoureux, elle décide d'utiliser ce sentiment comme pratique artistique,, avec le pochoir à la bombe aérosol comme technique et les murs comme support. Elle emprunte son pseudonyme au personnage de sorcière railleuse Miss Tick du Journal de Mickey.
Carrière
En 1985, Miss.Tic utilise les murs des quartiers de Ménilmontant, de Montmartre, du Marais, de Montorgueil et de la Butte-aux-Cailles comme lieux d’expression directe et synthétique pour y raconter sa vie, ses désirs, ses ruptures sentimentales, ses travers et ses fantasmes, et joue sur les stéréotypes de la femme séductrice, notamment le fétichisme. Son œuvre suscite un questionnement, foulant aux pieds les archétypes de la « femme marchandise ».
Pendant des années, ses pochoirs sont perçus par les autorités comme une expression de l’insécurité : en 1997, elle est arrêtée pour « détérioration d’un bien appartenant à autrui par des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain » et condamnée en janvier 2000 par la Cour d'appel de Paris à une amende de 22 000 francs (3 350 €),,. Profondément choquée et refusant d’être prise pour une délinquante, elle négocie avec les mairies, les commerçants et les habitants du 5e arrondissement et du 20e, mais également de la Butte-aux-Cailles, qui tombent d’accord pour qu’elle imprime ses pochoirs sur certains murs,. De plus, dès les années 1990, certains artistes de rue font leur entrée dans les galeries d’art, les institutions se mettent peu à peu à reconnaître l'art urbain et Miss. Tic va pouvoir se défaire d’une marginalité inconfortable. Elle expose dans des galeries mais reçoit également des commandes de marques qui s’intéressent à son travail et à son image de Parisienne et de sorcière ludique : un loueur de véhicules utilitaires (UCAR), un malletier (Louis Vuitton), un couturier (Kenzo), un maroquinier (Lamarthe)… Paul Personne décide également de tourner un clip entouré de ses œuvres.
Miss. Tic meurt à Paris le à l'âge de 66 ans des suites d'un cancer,. Ses obsèques ont lieu salle de la Coupole au crématorium du Père-Lachaise le 1er juin.
Miss Tic, Histoires de Rencontres, Éditions Lélia Mordoch, Paris, 2019 (ISBN978-2-909138-33-6).
Hommage
Une allée Miss.Tic, traversant le parc des Saules, a été inaugurée le à Orly, ville où elle a vécu.
Notes et références
Notes
↑Un certain mystère a longtemps entouré son identité réelle. Connue à l'état civil sous le nom de Radhia Aounallah, elle a également utilisé celui de Radhia de Ruiter, d'après son premier mari, et de Radhia Novat, d'après son second.