Dans le monde d'aujourd'hui, Moncontour (Côtes-d'Armor) est devenu un problème très pertinent qui impacte différents aspects de la vie quotidienne. Depuis son apparition, Moncontour (Côtes-d'Armor) a généré des débats, des controverses et a marqué un avant et un après dans la manière dont les gens perçoivent et affrontent certaines situations. Son influence s'est étendue à divers domaines, de la politique à la culture populaire, et sa présence dans la société actuelle est indéniable. Dans cet article, nous explorerons en détail l'impact et l'importance de Moncontour (Côtes-d'Armor), en analysant sa pertinence dans différents contextes et en offrant une vision complète de son rôle dans le monde d'aujourd'hui.
La ville est située au bord de l'Évron, un petit fleuve côtier qui partage le même estuaire que le Gouessant. La superficie de la commune n'est que de 480 hectares, ce qui en fait la plus petite du département des Côtes d'Armor. La commune a un relief accidenté, l'altitude variant entre 98 m et 182 m. La ville occupe en effet une petite colline située à la confluence de l'Évron et d'un de ses affluents.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (6 °C), fraîches en été et des vents forts. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Plœuc-L'Hermitage à 9 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,7 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Ce massif granitique tardi-tectonique d'allure elliptique (allongement W-E sur près de 25 km, avec une largeur inférieure à 10 km), est intrusif dans les formationspaléozoïques du synclinorium et la terminaison orientale du bassin de Châteaulin-Carhaix. Il est essentiellement constitué par un granite monzonitique, à grain grossier ou porphyroïde (feldspaths potassiques pouvant atteignent plusieurs cm), à biotite (et localement hornblende). « Souvent intensément arénisé en surface et parfois couvert par des limons, il affleure assez mal, contrairement aux autres granites hercyniens régionaux. Il n'a de ce fait donné lieu qu'à très peu d'exploitation en carrières. Il présente cependant un rebord abrupt au Nord de Plœuc, rejeu récent probable d'une ancienne fracture et il est entaillé par les cours d'eau de la région de Moncontour ».
Sites montrant le granite de Moncontour à feldspaths trapus
Moncontour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (67,8 %), forêts (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), terres arables (6,8 %), prairies (2,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Moncontor en 1092, Castrum Moncontorium à la fin du XIe siècle, Moncontorio en 1125 et en 1150, Castrum Moncontorium en 1152, Mons Consularis vers 1180, Montem Contoris en 1217, Moncontour en 1256, Mont-Comtour en 1368, Montcontour et Moncontour au début du XIIIe siècle et à partir du XIVe siècle.
Moncontor en 1092 : du mot mont et du vieux français contor, (conte ou son vassal, prévôt).
Montem Contoris en 1217 : de mons (« hauteur ») et conteor (« trésorier d'un seigneur »). Moncontour est une ancienne cité fortifiée située sur une éminence.
Le nom de la localité est attesté en langue bretonne sous les formes Monkontour, et Moncontour. Moncontourr (mɔ̃kɔ̃tuɾ) en gallo.
Histoire
Moyen Âge
La ville fut une place militaire importante au XIIe siècle, à cette époque Moncontour est une ville fortifiée qui permet aux seigneurs de contrôler les alentours et d'asseoir leur autorité.
La quintaine courue à cheval sur la place du Martray, le dimanche de la Pentecôte, se terminait d’une façon singulière : « Audit jour et feste est deub au seigneur par toutes les filles de joie qui se trouvent en ladite ville de Moncontour, de chacune d’elles, quand elle fait son entrée en ladite ville, soit à la Porte Neuve ou ailleurs, 5 sols, un pot de vin et un chapeau de fleurs ».
Époque moderne
Moncontour était réputée pour son église, dédiée à Saint-Mathurin, qui devient l'objet de nombreux pèlerinages à compter du XVIe siècle.
L'essor au XVIe siècle des fabricants et marchands de toiles de lin dans la région de Pontivy, Moncontour, Uzel, Quintin permit la construction de nombreuses églises paroissiales dans la région, mais peu sont restées, la plupart ayant été reconstruites au XVIIIe siècle.
Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, une production textile de toiles dites « Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés.
À Moncontour en 1773, les cimetières sont pleins et « le sucre cadavérique suintait à travers les murs » du cimetière, placé en hauteur autour de l'église. Dès le 9 janvier 1774, l'achat d'un terrain est envisagé pour résoudre le problème.
Le XIXe siècle
Le pardon de Saint-Mathurin
« Tous les ans, à la Pentecôte, en mémoire de la translation de ses reliques, la fête, commencée la veille par une retraite aux flambeaux et un feu de joie, donne lieu à la vénération de son chef, que l'on fait toucher aux animaux pour les protéger. On passe ensuite aux réjouissances profanes et aux danses sur l'esplanade du château des Granges, situé à proximité de la vieille cité ».
Le XXe siècle
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux morts porte les noms de 51 soldats morts pour la Patrie :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2021, la commune comptait 745 habitants, en diminution de 13,87 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'ancien hôtel Veillet-Dufrêche, L'hôtel a été édifié à la demande de Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche qui dirigeait un important comptoir de ventes de toiles.
L'ancien presbytère
Un ensemble de deux maisons situées rue du Docteur-Sagory. La plus petite date du XVIIe siècle et la plus grande, située à l'angle, remonte sans doute au XVIe siècle.
Une maison à fronton du XVIIIe siècle située rue du Temple.
La tour Mognet et les restes de remparts du XVe siècle.
Porte du Faubourg Saint-Jean, ou poterne Saint-Jean, ayant appartenu aux fortifications de la ville au XIVe siècle.
Enseigne de boutique.
Une rue de Moncontour.
Une rue de Moncontour.
Vue générale.
Ancien hôtel de Kerjegu.
Ancien hôtel de Kerjegu, détail.
Ancien hôtel Veillet-Dufrêche.
Ancien presbytère.
Maison classée.
Hôtel de Clézieux.
Tour Mognet.
Église Saint-Mathurin.
Église Saint-Mathurin, vitraux.
Culture
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Tous les ans a lieu un concert à l'église Saint-Mathurin au profit de l'association des amis de l'orgue de Moncontour. Les concerts sont organisés par Jean-Pierre Ballon, qui possède une grande expérience de chef d'orchestre et de chœur tant avec des professionnels que des amateurs, et l'association Mélodine.
Émile Hamonic, né à Moncontour, le , dans la famille d'un quincaillier. Peintre photographe, éditeur de cartes postales ; membre de l'Union régionaliste bretonne, il décède le , à Saint-Brieuc.
Voir aussi
Bibliographie
Bertrand L'Hotellier, Moncontour, histoire et archéologie d'une place-forte de Penthièvre, Xe – XVIe siècles, 1998, (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine - Mémoire 2 J 761)
↑Carte synthétique et coupe simplifiée du Massif armoricain, figure tirée de Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al.. Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche. Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, 2013, (D), 10-11, p. 66
↑Décrochement dextre qui peut être estimé à 3-4 km et qui s'étend depuis l'île de Molène, passe par le mont Bel-Air (point culminant des Côtes-d'Armor) et s'amortit dans le bassin de Laval. Ce linéament médio-armoricain se manifeste dans la région par une déformation qui affecte les granites essentiellement par cataclase se traduisant par une foliation redressée et allant jusqu'à la formation de mylonites.
↑« Localement, ces feldspaths sont grossièrement orientés, soulignant la fluidalité magmatique ; çà et là apparaissent quelques enclaves ovoïdes de teinte sombre. Affleurent aussi des granites grossiers. Ils sont recoupés par des filons ou des stocks au grain fin à moyen, parfois à tourmaline... Dans le passé, les divers faciès du massif de Moncontour ont été exploités, mais aujourd’hui toutes les carrières de pierre de taille sont abandonnées ». Cf Louis Chauris, « Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne. Neuvième partie : Le batholite granitique hercynien médio-armoricain », Revue archéologique de l'Ouest, no 35, , p. 241-276 (DOI10.4000/rao.5626).
↑Dans ce monument, « apparaissent différentes venues du pluton : granite porphyroïde (moellons…) ; leucogranite fin-moyen (portes cintrées, chaînage d’angle, moellons) ; localement, se notent des diaclasestourmalinisées très sombres ». Cf Louis Chauris, op. cit..
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Fiche de Moncontour sur le site des plus beaux villages de France. Consulté le 29 novembre 2010
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Stéphane Bern - Le Village préféré des Français, La France et ses villages, page 94, (ISBN978-2-226-25929-5).
↑Le terme de Martray vient du latin « martyretum », qui désignait à l’origine le « champ des martyrs ». C’est un lieu historique d’une localité, où étaient appliquées les décisions de justice.
↑Archives des Côtes-du-Nord; d’après « Les fêtes religieuses en Bretagne. Coutumes,légendes et superstitions », paru en 1902.
↑Stéphane Bern - Le Village préféré des Français, La France et ses villages, page 96, (ISBN978-2-226-25929-5).
↑Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, (ISBN2-7373-1023-7).
↑Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN978-2-918135-37-1).
↑Bernard Frélaut, "Il y a un siècle... La Bretagne", éditions Ouest-France, 1999, (ISBN2-7373-2532-3).