Dans le monde d'aujourd'hui, Moritz Cantor est un sujet qui continue de susciter intérêt et débat. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans l’histoire ou de son influence sur la culture populaire, Moritz Cantor reste aujourd’hui un sujet d’une grande importance. De nombreuses recherches et écrits ont été effectués sur Moritz Cantor au fil des ans, et sa pertinence n'a en rien diminué. De ses origines à ses implications dans le monde moderne, Moritz Cantor continue de faire l'objet d'études et de recherches dans différentes disciplines. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Moritz Cantor et son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Naissance | |
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Décès | |
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Bergfriedhof de Heidelberg (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Moritz Benedikt Cantor |
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Directeur de thèse |
Franz Ferdinand Schweins (d) |
Moritz Benedikt Cantor ( à Mannheim – à Heidelberg), à ne pas confondre avec Georg Cantor, son compatriote et contemporain, fut le premier professeur d'histoire des mathématiques en Allemagne. Il créa ou coédita plusieurs revues scientifiques allemandes de la fin du XIXe siècle.
Issu d'une famille d'émigrants portugais qui s'était établie aux Pays-Bas, Moritz Cantor avait une santé si fragile que, ne pouvant suivre des cours à l'école, ses parents entreprirent de l'éduquer eux-mêmes. Il acquit toutefois un tel niveau qu'il fut admis au lycée de Mannheim avec un an d'avance. Il fut ensuite étudiant à l'université de Heidelberg (1848) puis à Göttingen, où il suivit les cours de Gauss et de Weber. Dans cette même université, Moritz Stern (1807-1894) éveilla chez lui un intérêt pour la recherche historique.
Après sa soutenance de thèse à Heidelberg (1851), désireux d'assister aux conférences de Lejeune-Dirichlet, il partit pour Berlin, où il suivit aussi les cours de Jakob Steiner ; de retour à Heidelberg en 1853, il obtint l'agrément de privat-docent de l'université de cette ville avec un mémoire d'habilitation sur les « Principes de l'arithmétique élémentaire » (« Grundzüge einer Elementar-Arithmetik » ). Il épousa Telly Gerothwohl le . Dès 1860 il enseigna l'histoire des mathématiques, et à partir 1875 son cours s'étalait sur trois semestres.
Promu professeur suppléant en 1863, il devint professeur honoraire en 1877.
Cantor était l'un des fondateurs du « Kritische Zeitschrift für Chemie, Physik, und Mathematik ». En 1859, il s'associa à Schlömilch comme éditeur du « Zeitschrift für Mathematik und Physik », se chargeant des rubriques historiques et littéraires de ce journal réputé. Son zèle pour l'histoire des sciences fut tel qu'en 1877, l'éditeur accepta la publication d'un supplément au Zeitschrift sous le titre de « Abhandlungen zur Geschichte der Mathematik » (« Contributions à l'histoire des mathématiques »).
Le sujet de thèse de Cantor, « Sur un système de coordonnées inhabituel » (« Über ein Weniger Gebräuchliches Coordinaten-System », 1851), ne laissait guère présager que l'histoire des sciences lui serait un jour redevable de véritables chefs-d'œuvre. Sa première étude significative dans la discipline était un article sur l'introduction des chiffres en Europe (« Über die Einführung Unserer Gegenwärtigen Ziffern in Europa »), publié dans le "Zeitschrift für Mathematik und Physik" (1856, vol. I). Son ouvrage fondamental, les « Leçons sur l'histoire des mathématiques » (« Vorlesungen über Geschichte der Mathematik ») en trois tomes (1880-1898), couvre l'histoire des mathématiques jusqu'en 1758, c'est-à-dire les débuts de Lagrange. Un quatrième tome, posthume, a été en réalité rédigé à partir des notes de Cantor par Gino Loria, Kommerell, Florian Cajori, Eugen Netto, Vivanti etc. Cette somme comporte un certain nombre d'erreurs, corrigées en partie dans les annales du DMV de 1922 (F.Rudio). Sans doute Cantor eut-il des prédécesseurs dans l'histoire des mathématiques dès le XVIIIe siècle, à commencer par Lagrange lui-même, ou surtout Montucla (« Histoire des Mathématiques », 1re éd. 1758, rééd. 1799) mais, malgré quelques inexactitudes de gravité variable, plusieurs historiens le considèrent comme le véritable fondateur d'une discipline qui, avant lui, manquait de la méthode, de l'esprit critique et de la cohérence propres à la démarche historique.