Dans le monde d'aujourd'hui, Morphologie de cours d'eau est devenu un sujet d'une grande importance et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Des universitaires aux professionnels de divers secteurs, tout le monde semble intéressé à approfondir ses connaissances sur Morphologie de cours d'eau. Ce sujet a retenu l'attention de la société en général, générant des débats, des réflexions et des analyses sur son impact et sa pertinence dans différents domaines. Dans cet article, nous explorerons les différentes perspectives et approches liées à Morphologie de cours d'eau, dans le but de faire la lumière sur ce sujet important et actuel.
La morphologie de cours d'eau et son synonyme géomorphologie fluviale sont des termes utilisés pour décrire les formes des cours d'eau, des chenaux et leur évolution dans le temps. La morphologie d'un chenal est fonction d'un certain nombre de processus et de conditions environnementales, comme la composition physique du terrain, l'érodabilité du lit, la végétation, le taux de croissance des plantes, des sédiments, leur taille et leur composition, leur taux de transport et leur vitesse de dépôt sur les plaines d'inondation, les rives et le lit, l'aggradation les dégradations régionale dues à la subsidence et au soulèvement tectonique. La morphologie d'une rivière peut également être affectée par l'intervention humaine (voir : Ingénierie fluviale).
Le géomorphologue Stanley A. Schumm propose en 1977 le concept de « système fluvial » dont le principe de base est que le réseau de drainage accommode les flux hydriques (provenant de précipitations essentiellement pluvieuses ou neigeuse) reçus par le bassin versant et les flux de matière solide (sédiments et surtout charge dissoute) produits par l'érosion des versants ou par le déstockage des charges grossières des fonds de vallée ou des berges. Schumm présente une division longitudinale des cours d’eau à l'échelle du bassin versant décomposé schématiquement en trois zones (grands ensembles géomorphologiques) caractérisées par le processus sédimentaire dominant :
Ces trois parties diffèrent par leurs facteurs écologiques (pente, courant, débit, température, turbidité de l'eau, nature du substrat, nutriments…) qui agissent sur la composition et la distribution de la faune et de la flore (microphyte et macrophytes). Chaque cours d'eau possède donc sa propre structure longitudinale qui se traduit par une succession de biocénoses caractéristiques. Différents systèmes de zonation longitudinale ont été proposés : zonation piscicole de Huet en 1949, zonation d'Illiès et Botosaneanu en 1963, basée sur la répartition des invertébrés aquatiques, continuum fluvial de Vannote et al. en 1980, zonation des oiseaux de Roché en 1986 , zonation de la végétation alluviale de Pinay et al. en 1990.
On appelle « style fluvial » la forme générale du lit, qui se rattache à des types très différenciés. Les différents styles sont listés d'amont en aval :
Dans la partie amont des rivières issues de régions montagneuses, la pente est très forte et le cours d'eau quasi rectiligne. Le lit à chenal unique est étroit. Le transport solide est important.
Le tracé en tresses est caractéristique d'un lit à chenaux multiples qui traduit l'ajustement à une charge grossière abondante et à des débits contrastés. Le lit est composé de plusieurs chenaux instables séparés par des bancs vifs ou faiblement végétalisés, le tout faisant partie du lit mineur. On parle également de rivières à chenaux anastomosés lorsque la pente est moindre et le tracé sinueux plus marqué. Les chenaux sont séparés par des îles végétalisées, le tout faisant partie du lit majeur.
Le style divagant est caractéristique d'un lit à chenal unique qui constitue une étape intermédiaire entre les méandres et le style en tresses. Le transport solide diminue ainsi que le nombre de tresses. L'indice de sinuosité varie entre 1,05 et 1,5. Les méandres commencent à se dessiner.
La rivière suit une ligne sinueuse, traduisant une réponse du chenal au transport d'une charge de fond limitée et à un régime hydrologique régulier. Le lit à chenal unique est caractérisé par un indice de sinuosité supérieur à 1,5. Le transport solide s'effectue presque exclusivement par suspension et non par charriage.