Cet article abordera le sujet de Myocarde sous différents angles dans le but d'approfondir sa pertinence et son impact aujourd'hui. Myocarde a attiré l'attention de divers secteurs en raison de son impact sur la société, l'économie, la politique et la culture. Au fil des prochaines lignes, ses origines, son évolution, ses défis et ses opportunités, ainsi que son influence sur le changement social et technologique, seront analysés. De plus, différentes études et recherches qui ont mis en lumière Myocarde et ses relations avec d'autres phénomènes seront examinées. Bref, cet article vise à offrir une vision globale et actualisée de Myocarde, dans le but de contribuer au débat et à la réflexion sur ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
Le myocarde est le tissu musculaire (myo-, muscle) du cœur (-carde). C'est un muscle épais et creux à contraction rythmique contrôlée par le système nerveux végétatif (involontaire/autonome).
Les tissus annexes du myocarde sont l'endocarde (plus à l'intérieur, un endothélium spécialisé) et le péricarde (couche de tissu conjonctif entourant le cœur).
Le myocarde est composé de cellules musculaires cardiaques spécialisées, les cardiomyocytes, qui ne ressemblent à aucun autre tissu musculaire du corps. En particulier, ces cellules sont intétanisables, ce qui signifie qu'elles sont incapables de contraction prolongée. De plus ces cellules sont excitables (reçoivent l'influence du système nerveux autonome), douées d'automatisme et indépendantes, conductrices (elles transmettent l'excitation) et contractiles.
Ce sont les artères coronaires qui se chargent de l'apport sanguin du myocarde.
Les cellules myocardiques sont associées en fibres parallèles anastomosées, séparées par de courtes travées d'endomysium, tissu conjonctif riche en vaisseaux sanguins (capillaires coronaires) du fait de la forte demande énergétique. Chaque fibre est composée de plusieurs cellules grossièrement cylindriques, avec des extrémités ramifiées. Le noyau ovoïde est en position centrale (avec quelquefois des nucléoles bien visibles). Le cytoplasme (appelé sarcoplasme dans les cellules musculaires) présente une striation identique à la fibre musculaire squelettique avec alternance de bandes A et de bandes I. Les myofibrilles sont disposées selon le grand axe de la cellule, la strie Z se liant à la membrane.
Une caractéristique histologique de ce tissu est la présence de stries dites scalariformes, stries séparant la cellule sur toute sa largeur, très marquées, en forme de marches d'escalier. Par le biais de ces stries scalariformes, il existe un contact étroit entre les extrémités distales des cellules pour permettre une diffusion rapide de la contraction à travers tout le myocarde. En conséquence, physiologiquement, le tissu myocardique se comporte comme un syncitium bien que ses cellules soient isolées (contrairement aux muscles squelettiques), la diffusion de la contraction étant très rapide grâce aux stries scalariformes.
En effet, au niveau des segments transverses des stries scalariformes se trouvent des jonctions adhérentes (fascia adherens et desmosomes) où s’insèrent des sarcomères (on trouve donc à ce niveau de nombreuses protéines de liaison). Ceci assure la cohésion mécanique entre les cardiomyocytes.
D'autre part, au niveau des segments longitudinaux des stries scalariformes se trouvent des jonctions communicantes (ou gap junction, ou jonctions à interstice). Elles permettent la communication chimique entre les cardiomyocytes: les flux ioniques assurés par les connexons (composé de 6 molécules de connexines) permettent d’entraîner la contraction des cellules de manière coordonnée.
Les pathologies atteignant le myocarde sont appelées cardiomyopathies.