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Le Nationalsozialistische Kraftfahrkorps (NSKK, en français : « Corps de transport national-socialiste ») était une organisation paramilitaire du parti national-socialiste des travailleurs allemands qui a existé entre mai 1931 et 1945. Elle est dirigée à partir de 1934 par Adolf Hühnlein. Après sa mort en 1942, il est remplacé par Erwin Krauss, le nouveau Korpsführer.

Le NSKK suivait la doctrine raciste du parti nazi d'Adolf Hitler[1]. Avant la guerre, il acceptait uniquement des personnes pouvant fournir la preuve de leur ascendance aryenne[2]. Pendant la Seconde guerre mondiale, dans le cadre du Generalplan Ost, le NSKK a participé à la Shoah, la déportation des Juifs des territoires de l'Est envahis par l'Allemagne[3].

Le NSKK est fondé le par la transformation du Nationalsozialistische Automobilkorps (NSAK, en français : « Corps automobile du parti national-socialiste ») mais demeure un organisme auxiliaire de la SA jusqu'au , date à laquelle il devient une formation SA à part entière. Le , le NSKK absorbe la SA motorisée et devient un corps indépendant au sein du NSDAP.
Pendant la guerre le NSKK accepta de recevoir des volontaires étrangers groupés en unités nationales avec un encadrement allemand. À partir de 1941, des volontaires flamands s'enrôlèrent dans le NSKK et formèrent le NSKK-Transportbrigade Flandern (Brigade de transport NSKK Flandre). Des Wallons du mouvement fascisant Rex formèrent une unité de transport, la Brigade volante (BV), avant d'être rattachés au NSKK. Aux Pays-Bas, le Mouvement national-socialiste néerlandais s'était doté d'un service de transport motorisé, le Motor-Weerafdeling ou Motor-WA, qui devint un corps auxiliaire de l'occupant après l'invasion allemande de 1940. D'autres auxiliaires furent recrutés au Danemark, en Norvège et dans les pays baltes[4].
La première troupe de NSKK française fut formée en sur proposition du capitaine Jean Troupeau-Housay. L'âge d'admission fut fixé à 50 ans maximum. Les volontaires français devaient signer un engagement de deux ans minimum. Les prestations de serment sont mises en scène pour la propagande[5].
Les volontaires étrangers étaient généralement rejetés comme des traîtres par leurs compatriotes, tandis qu'au sein du NSKK, ils étaient traités comme des auxiliaires de seconde classe ; lors de la déroute de 1945, beaucoup désertèrent ou se dérobèrent tandis que quelques-uns continuèrent le combat jusqu'à la fin dans le camp nazi[6].

Pendant la retraite de 1944-1945, les hommes du NSKK furent versés dans des unités combattantes improvisées dépendant des Waffen-SS ou du Volkssturm ; certains participèrent à des crimes de guerre comme des exécutions sommaires de résistants[7]. Des volontaires français du NSKK finirent enrôlés dans les volontaires et conscrits étrangers des Waffen-SS, dans la division SS Charlemagne[4].
Lors de la capitulation allemande de , ceux qui furent capturés par les armées alliées occidentales furent traités en prisonniers de guerre sous le régime de la convention de Genève, et les volontaires étrangers furent reconduits dans leur pays d'origine pour y être jugés pour collaboration avec l'ennemi (notamment collaboration en France[8],[9], collaboration en Belgique) ; 4 000 Belges sont ainsi condamnés pour avoir appartenu au NSKK, essentiellement pour collaboration militaire[10].
Tandis que ceux capturés par les Soviétiques connurent comme prisonniers de guerre allemands en Union soviétique plusieurs années de dure captivité dans les camps de travail[7].