Nioro-du-Sahel

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Nioro du Sahel
Nioro-du-Sahel
Administration
Pays Drapeau du Mali Mali
Région Nioro du sahel
Cercle Nioro du Sahel
Maire Mouctar DICKO (ADP-Maiba) élu en 2016
Démographie
Gentilé Niorois, Nioroise
Population 33 486 hab. (2009)
Densité 179 hab./km2
Population précédent recensement 22 266 hab.
Géographie
Coordonnées 15° 13′ 55″ nord, 9° 35′ 37″ ouest
Superficie 18 700 ha = 187 km2
Localisation
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Nioro du Sahel
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Nioro du Sahel

Nioro-du-Sahel est une ville et une commune malienne, situé à 241 km au nord-est de la ville de Kayes, Il est situé sur l'axe routier (RR5) à 85 km au Nord-ouest de Diangounté, et de Kita. à proximité de la frontière mauritanienne.

Elle est le chef-lieu du cercle de Nioro du Sahel, l’un des sept cercles de la région de Nioros.

La ville comptait vers 2015 environ 33 500 habitants.

Histoire

La ville a été fondée vers 1200 par les Peul et des Diawando Bbeydari Tamboura. Elle a pris de l’ampleur avec l’arrivée de migrants venant du Haut-Sénégal et du Soudan français.

Elle devient la capitale du royaume bambara du Kaarta à la fin du XVIIIe siècle, avant d’être conquise par les troupes d’El-Hadj Oumar Tall en 1855, qui y fait construire une grande mosquée en 1856. Une importante communauté musulmane vient s’y installer.

La ville est conquise par l’armée coloniale française en 1891.

Nioro devient à partir de 1910 le fief du hamallisme, mouvement soufi issu de la Tijaniyya, initié par cheikh Hamallah. Les adeptes du hamallisme sont activement hostiles à la présence coloniale et subissent une violente répression des autorités dont le paroxysme est atteint en 1940-1941.

Éducation

L'académie de Nioro a été créée en .

Culture

Le Ismu, ou plus exactement Ismuan-Nabi, probablement organisé depuis au moins les années 1960 par la Hamawiyya de Nioro, célèbre le cheikh Mohamed Ould Hamahoullah, dit « Bouyé Haïdara », fils aîné de Hamahoullah Haïdara, le fondateur du mouvement. Cette manifestation est devenue massivement populaire au tournant des années 1970.

Depuis 1985, la ville accueille également chaque année un autre événement lié à la Tijaniyya, à savoir le grand Ziyara, de son nom complet Zyar Shayk Umar al-Futiyu (littéralement visite commémorative pour le Cheick Oumar du Fouta), qui honore la mémoire d’El-Hadj Oumarou. La fête dure sept jours, de lundi à dimanche, précédant ou suivant les célébrations du Maouloud.

Personnalités

  • Cheikh Mohamed Ould Hamahoullah, dit « Bouyé Haïdara », chef et guide du courant soufi Tijaniyya ;
  • Modibo Diarra, homme politique et astrophysicien, né à Nioro en 1952 ;
  • Bouillé Siby, homme politique, membre du BEC-UDPM jusqu'en 1991 ;
  • Détéba Kamissoko, ancienne ministre ;
  • Sy Kadiatou Sow (1955-), femme politique ;
  • Tiéblé Drame, ancien député et ministre ;
  • Hamet Diane Semega, ancien ministre ;
  • Rokia Maguiraga, ministre ;
  • Thierno H. Diallo, ministre ;
  • Abdoulaye Daffé, banquier, est né à Nioro en 1954 ;
  • Mamou Daffé, entrepreneur culturel ;
  • Sadio Bathily, ingénieur et député, est né à Nioro en 1937 ;
  • Bouh Diakite, ancien député ;
  • Bakary Dembo Diagouraga, ancien député ;
  • Demba Diallo, ancien député ;
  • Ousmane Bathly, ancien député ;
  • Cheickné Dibassy, ancien maire ;
  • Youba Bathily, historien, y fut élève en écoles primaires et secondaires ;
  • Amadou Diaga, ancien maire ;
  • Drissa Tiémoko Coulibaly, ancien maire ;
  • Abbas Sylla, maire de 2004 à 2009 ;
  • Kalilou Diakite, maire de 2009 à 2016.

Bibliographie

  • Amadou Bâ, Histoire du Sahel occidental malien : des origines à nos jours, éditions Jamana, 1989.
  • Jean-Luc Manaud, Éric Milet, Mali, Olizane, 2007.
  • Vincent Joly, Le Soudan français de 1939 à 1945, Karthala, 2006, p. 204.

Notes et références

  1. a b c d e f g et h Moussa Sow, « Une ville, deux pèlerinages : islam et mémoire à Nioro du Sahel, à travers Ismu et Ziyara », dans Le Mali contemporain, IRD Éditions, coll. « Hors collection », (ISBN 978-2-7099-2617-1, lire en ligne), p. 243–261
  2. Le Conseil des ministres a adopté le 17 mars 2010 le projet de décret portant création des académies de Nioro et Bougouni. Communiqué du conseil des ministres du 17 mars 2010