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Octuor à vent en mi bémol majeur Opus 103 | |
Portrait de Beethoven en 1788. | |
Genre | Musique de chambre |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Ludwig van Beethoven |
Effectif | 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons |
Durée approximative | 21 minutes |
Dates de composition | 1792 |
Fichiers audio | |
Interprétation du Soni Ventorum Wind Quintet et al (Meany Hall for the Performing Arts, 1981) 1er mouvement : Allegro |
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2e mouvement : Andante | |
3e mouvement : Menuetto | |
4e mouvement : Presto | |
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L’Octuor à vent en mi bémol majeur, opus 103, fait partie des dernières œuvres écrites par Ludwig van Beethoven à Bonn en 1792 avant son établissement à Vienne comme pianiste virtuose. Il est publié de manière posthume chez Artaria en 1834, ce qui explique son numéro d’opus élevé. La page de titre de la partition autographe contient l’expression « dans un concert », preuve que l’œuvre fut destinée, au moins une fois, à un concert.
Beethoven en parlait comme de sa « Parthie », (la partita qui comprend un certain nombre de mouvements est un genre analogue à la suite et, comme elle, s'oppose à la forme rigoureuse de la sonate ou de la symphonie).
Le Rondino en mi bémol majeur, WoO 25, date de la même époque et on suppose — de par la tonalité et l'effectif instrumental — qu'il était destiné à être le quatrième mouvement (sans doute pas le finale, de par son caractère et son tempo) de l’Octuor qui sera lui-même la matrice d'une œuvre plus aboutie, le Quintette à cordes, opus 4, composé par Beethoven durant ses premières années à Vienne.
Le premier mouvement, de forme sonate, repose essentiellement sur un motif nerveux, fébrile, énoncé d’abord au hautbois, idée qui contraste avec les mélodies plus amples. Le mélodieux Andante est en réalité un duo pour hautbois et basson, l’ensemble soutenant ce dialogue mais sans les clarinettes. Quoique marqué menuet, le troisième mouvement est un authentique scherzo beethovénien, transpercé de sauts d’octaves saccadés et d’arpèges. Son trio est la simplicité même, qui voit les questions bégayantes, à la clarinette et au basson, trouver une réponse dans les cadences de tutti directes. Le finale en rondo nous montre Beethoven au meilleur de sa vivacité d’esprit, avec une musique badine, dont l’écriture virtuose, surtout celle des cors, atteste la qualité des instrumentistes du Prince-électeur de Bonn.
Le Rondino est marqué andante et confie des parties assez importantes aux cors, parfois utilisés en sourdine.