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Ogyen Kunzang Chöling (OKC) était une association sans but lucratif belge fondée en 1972 par Robert Spatz (lama Kunzang Dorje), qui se présentait comme un ensemble de centres bouddhistes tibétains. Elle a été mentionnée dans les rapports des Commissions d'enquête parlementaires sur les sectes en France et en Belgique, ainsi que par plusieurs associations anti-sectes et ses responsables font l'objet de poursuites judiciaires depuis 1997. Robert Spatz a été condamné a cinq ans de prison avec sursis pour abus physiques et sexuels sur mineurs, emprise et fraude financière. En 2024, la dénomination Ogyen Kunzang Chöling a été remplacée par celle de Centre Bouddhique Mahayana.
OKC est fondée en 1972 par le Belge Robert Spatz (lama Kunzang Dorje). Son origine « remonte à la création par Robert Spatz d’un premier centre d’étude de yoga à la fin des années 1960 à Ixelles, organisme qu’il transforma en centre tibétain à son retour de voyage à Darjeeling en 1972. » Il y a rencontré plusieurs fois Kangyour Rinpoché, lama tibétain de l’école Nyingmapa, de qui il reçoit la transmission. Les premières brochures éditées présentent le centre Ogyen Kunzang Chöling de la rue de Livourne à Bruxelles comme « centre d’étude du yoga traditionnel tibétain Nyingmapa ».
En Belgique, Ogyen Kunzang Chöling a été constituée en ASBL (association sans but lucratif) en 1972. En février 2024, l'association a substitué officiellement sa dénomination par celle de Centre Bouddhique Mahayana.
Le premier rapport de la Commission d’enquêtes parlementaires sur les sectes date de 1995. Il recense 173 « mouvements sectaires ». L’OKC est répertorié parmi les groupes comptant « de 50 à 500 adeptes ». Le rapport relève la difficulté de définir la notion de secte, qui, pour cause de laïcité, est absente du droit français,,. » ». Depuis 2005, cette liste est considérée comme caduque par le gouvernement,.
Le second rapport date de 1999. Il renseigne « sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers ». On y lit : « OKC demande à ses membres du travail communautaire, contre la fourniture gratuite de l’hébergement, la nourriture et l’enseignement de la doctrine (p. 64). Plusieurs mouvements sectaires refusent la scolarisation des enfants et dispensent leur propre éducation (p. 108). ... OKC dont les recettes annuelles sont estimées à 25 MF (4 000 000 €) (p. 163). On relève le versement, par les adeptes, de contributions importantes chez la plupart des sectes disposant d’une « grosse fortune » (...) ce constat est également valable pour OKC (p. 165). Patrimoine immobilier porté à la connaissance de la commission comme appartenant à l’organisation française ou mis à sa disposition : 6 MF (900 000 €) (p.311). »
Le , devant la Commission d'enquête parlementaire belge sur les sectes, deux représentants de l'OKC témoignent sur le mode de vie et de financement de la communauté. Le , c'est Spatz qui est appelé à témoigner. Dans son rapport du 28 avril 1997 (2e partie), la Commission conclut que :
Le même rapport résume et commente le témoignage du journaliste belge Alain Lallemand du quotidien Le Soir sur les conditions de vie au château de Soleils :
Dans son étude approfondie des « Bouddhismes en Belgique », Bernard de Backer relève « l'assimilation de pans entiers du bouddhisme (zen, theravâda) à une secte », ainsi que le Tao (taoïsme) et le Tai-chi. Il cite ensuite la page 227 de la partie II du rapport : « Les noms qui y sont repris ont été fournis sous leur seule responsabilité soit par des services officiels (gendarmerie, police judiciaire, Sûreté de l'État, Service général du renseignement et de la sécurité, parquets) interrogés en ce sens, soit par des témoins directs ou indirects, entendus sous serment. Cette énumération ne constitue donc ni une prise de position, ni un jugement de valeur de la part de la commission. Ainsi, le fait pour un mouvement d'y figurer, même si c'est à l'initiative d'une instance officielle, ne signifie pas que pour la commission, il soit une secte, et a fortiori qu'il soit dangereux. Comme le tableau le montre, la commission n'a pas pu procéder à une vérification de l'ensemble des informations recueillies ni en contrôler l'exactitude.»
La fortune du groupe provient du patrimoine immobilier paternel hérité par Robert Spatz, de dons, de ses sociétés commerciales (Vajra, produits naturels en gros ; Torma, construction ; Tanadou, centre médical), de deux restaurants végétariens (La Tsampa et Dolma), de la vente de sa revue, des cours de yoga et des revenus reversés par quelques membres de la communauté,.
Voir Robert Spatz