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On appelle orateurs attiques les grands orateurs (en grec ancienῥήτωρ / rhêtôr en grec ancien) ou logographes, du Ve et du IVe siècle av. J.-C. dont le style de discours (atticisme) a été traditionnellement opposé sur le fond et sur la forme au style d'Asie mineure, dit asianisme.
On peut distinguer trois grands genres d'éloquence :
l'éloquence judiciaire dans laquelle excellèrent Isée et Lysias ;
l'éloquence épidictique ou d'apparat, qui recouvre les genres du panégyrique et de l'oraison funèbre, dont le principal représentant est Isocrate ;
l'éloquence politique, principal genre d'éloquence au IVe siècle, dont les maîtres sont Eschine, Hypéride, Lycurgue et Démosthène.
Disparition
L'éloquence antique disparaît à la fin de la période classique, dont elle était le produit, lorsque Philippe II de Macédoine défait les Grecs à la bataille de Chéronée en 338. C'est dans le contexte de la menace macédonienne que Démosthène avait rédigé ses derniers discours, les Philippiques.
Bibliographie
Anciennes éditions en ligne
Orationes Attici , éd. grecque et trad. latine par Johann Georg Baiter, Ernst Anton Julius Ahrens et Karl Müller, Paris, 1846-1854, 2 vol. (Scriptorum Graecorum bibliotheca, 27 et 43) (en ligne).
Plutarque, Vies des dix orateurs grecs, dans Œuvres morales de Plutarque, 4, trad. par Dominique Ricard, Paris, 1844 (1re éd. 1783-1795), p. 141-198 (en ligne).
Extraits des orateurs attiques, Louis Bodin, Hachette 1914, ( en ligne)
Monographies
Suzanne Saïd, Monique Trédé et Alain Le Boulluec, Histoire de la littérature grecque, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Premier Cycle », (ISBN2130482333 et 978-2130482338), 3e édition « Quadrige manuels », octobre 2013, chapitre VI « L'éloquence », pp. 243-276.
À propos du "canon"
(en) R. M. Smith, « A New Look at the Canon of the Ten Attic Orators », Mnemosyne, vol. 48, no 1, , p. 66-79
(en) Neil O’Sullivan (dir.), « Caecilius, the “Canons” of Writers, and the Origins of Atticism », dans Roman Eloquence : Rhetoric in Society and Literature, Londres, (ISBN0-415-12544-8, lire en ligne), p. 32-49 ;
(en) Ian Worthington, « The Canon of the Ten Attic Orators », dans Persuasion : Greek rhetoric in action, Londres et New York, (ISBN0-415-08139-4, lire en ligne), p. 244-263 ;
↑Marie-Pierre Noël, Lectures, relectures et mélectures des sophistes, dans Noesis, 2. Pourquoi a-t-on tué les sophistes ?, dir. Éric Bonnargent, Nice-Sophia Antipolis, revues.org, 1998, p. 19-36, en part. p. 29 (ISSN1773-0228) (en ligne) : le terme de ῥήτωρ « recouvre probablement des réalités très différentes pour un Athénien du Ve siècle av. J.-C., habitué aux grandes séances d'assemblée où éclatait l'habileté des ῥήτορες, des hommes politiques comme Périclès, et pour un Grec de l'époque romaine, plutôt habitué à fréquenter les maîtres de rhétorique ».
↑Neil O’Sullivan 1997. Voir aussi, par exemple, Félix Dürrbach dans son introduction à L'orateur Lycurgue, Paris, 1890, p. 1-3 (en ligne).
↑Suzanne Saïd, Monique Trédé et Alain Le Boulluec, Histoire de la littérature grecque, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Premier Cycle », (ISBN2130482333 et 978-2130482338)