Dans le monde d'aujourd'hui, Orthal est devenu de plus en plus pertinent. Depuis son émergence, Orthal a attiré l’attention du monde entier en raison de son impact sur différents aspects de la vie quotidienne. Que ce soit dans la sphère personnelle, sociale, politique, économique ou culturelle, Orthal s'est avéré être un sujet d'intérêt général pour des publics variés. C'est pourquoi, dans cet article, nous explorerons en profondeur l'importance de Orthal, son évolution au fil du temps et son influence sur la société actuelle. Grâce à une analyse détaillée, nous visons à offrir une perspective complète sur Orthal et son rôle dans le monde contemporain.
L'Orthal est une méthode d’écriture de l'alsacien. C'est le résultat d'un travail collectif sous la direction du professeur Edgar Zeidler avec la participation de Yves Bisch. Ils ont réfléchi à la meilleure manière de transcrire les diverses familles dialectales de l'alsacien.
L'idée maîtresse d'Orthal est que ces recommandations d'écriture soient simples à comprendre pour tous les Alsaciens. Tous les divers dialectes alémaniques et franciques, du nord au sud de l'Alsace, peuvent employer cette méthode, bien que leur prononciation diffère.
Orthal part du principe l'alsacien écrit doit, si possible, ressembler à l'allemand, en supposant que la langue est ainsi plus facile à lire et que cela facilite l'étude de ce dialecte dans les classes bilingues français / allemand. Cette méthode est adoptée par exemple dans les publications régionales alsaciennes (L'Alsace-Le Pays, Haut-Rhin Magazine) ou sur les plaques de signalisation bilingues, comme à l'écomusée d'Alsace.
En 2003 est apparue une première version, nommée Graphal. Entre 2003 et 2008, la méthode est améliorée et prend son nom actuel. Pendant cette période, environ 400 dictées sont faites dans toute l'Alsace, pour voir ce qui fonctionne bien comme ce qui ne convient pas. Les participants comptent par exemple l'association AGATE (Académie pour une graphie alsacienne transfrontalière), le professeur Edgar Zeidler, ses élèves, ses étudiants et tous les dialectophones qui suivent depuis plusieurs années ses ateliers d'écriture en alsacien à l'Université Populaire de Mulhouse.
Edgar Zeidler et Danielle Crévenat-Werner, tous deux linguistes, ont écrit un livre : Orthographe alsacienne - Bien écrire l'alsacien de Wissembourg à Ferrette sur le sujet.
En 2016, une version améliorée d'Orthal a été publiée.
Cette méthode associe à chaque son un symbole, ou parfois plusieurs symboles possibles.
Exemple d'un cas avec deux possibilités : dräi ou drèi, güet ou güat (en français : trois, bon - en allemand : drei, gut)
Une lettre sans accent se prononce comme en allemand.
Orthal considère les lettres avec tréma (Umlaut) de la même manière que l'allemand.
Il en va de même pour les diphtongues.
Dans les cas où l'allemand ne fournit pas directement d'équivalence, Orthal combine des lettres allemandes.
Quand il n'y a pas d'autre possibilité, on a recours aux lettres accentuées du français.
Orthal fait une utilisation particulière des accents. Une lettre pourvue d'un accent sera prononcée autrement qu'en allemand, d'une manière alsacienne. C'est le cas pour :
L'allemand est aussi la référence pour écrire les consonnes. Quand l'alsacien se prononce comme l'allemand, il s'écrit de la même façon. Quand il se prononce autrement, l'écrit doit montrer cette différence.
Il existe des variations de prononciation suivant les endroits : Bàim, Pàis, Frài, Làich à Mulhouse ou : Boim, Pois, Froi, Loich à Colmar. Cependant, à la suite de cinq années d'enseignement, on a constaté que la lecture est facilitée quand on peut voir la référence de l'allemand, d'où le compromis pour Mulhouse et Colmar : Bàuim, Pàuis, Fràui, Làuich (en allemand : Baum, Pause, Frau, Lauch)
Quand deux mots se prononcent de la même façon mais ont des significations différentes, il est aussi préférable de se référer à l'allemand. Par exemple :