Outrage public à la pudeur

Outrage public à la pudeur est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons ces dernières années. Depuis son émergence, elle suscite un intérêt sans précédent et suscite des débats dans tous les domaines. Au fur et à mesure de son évolution, elle a réussi à traverser les frontières et à influencer la façon dont les gens pensent, agissent et interagissent. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Outrage public à la pudeur et son impact sur la société aujourd'hui, ainsi que les éventuelles répercussions qu'il pourrait avoir dans le futur.

La miction publique est souvent considérée comme outrage public à la pudeur, comme illustré dans ce dessin de 1799 signé Isaac Cruikshank.

L’outrage public à la pudeur se réfère à un acte répréhensible dans l'espace public ou (dans certaines juridictions) une violation du droit à la pudeur, démontrée par une indécence naturelle, telle qu'une exhibition sexuelle, une relation sexuelle ou même une masturbation à la vue d'un public. De telles activités sont souvent illégales.

Droit par pays

Canada

Bien que le Code criminel du Canada nomme cette infraction criminelle « actions indécentes » plutôt qu'outrage public à la pudeur, il s'agit de termes synonymes. Cette infraction est prévue à l'article 173 (1) C.cr.

« Actions indécentes

173 (1) Quiconque volontairement commet une action indécente soit dans un endroit public en présence d’une ou de plusieurs personnes, soit dans un endroit quelconque avec l’intention d’ainsi insulter ou offenser quelqu’un, est coupable :

a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de deux ans;

b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire. »

France

L'outrage public à la pudeur était un délit réprimé dans l'article 330 de l'ancien Code pénal de 1810 :

« Toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur sera punie d'un emprisonnement de trois mois à deux ans, et d'une amende de 500 F à 15 000 F. »

— Article 330 de l'Ancien code pénal

En 1960, à la suite de l'amendement Mirguet, l’ordonnance du créant l'alinéa 2 de l'article 330 du Code pénal, double la peine minimum pour outrage public à la pudeur quand il s'agissait de rapports homosexuels. Cette discrimination sera supprimée par la loi du , sur proposition du gouvernement Raymond Barre (présentée par Monique Pelletier, secrétaire d’État, reprenant la proposition de loi no 261 du d’Henri Caillavet).

En France, le délit d'outrage à la pudeur a disparu dans le nouveau Code pénal de 1994. En droit positif fut mis au point une définition du délit d’exhibition sexuelle à travers l'article 222-32 du Code pénal de 1994.

« L'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. »

— Article 222-32 du Code pénal

Ainsi, de manière à distinguer le délit d'exhibition sexuelle de la nudité simple, on ne peut plus invoquer la pudeur pour punir celle-ci.

Autres

Outrage public à la pudeur est également le titre en français d'un roman de Tom Sharpe (titre original : Indecent Exposure), la suite de Mêlée ouverte à Zoulouland, deux intrigues situées en Afrique du Sud dépeignant une société blanche grotesque et violente.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes