Dans le monde d'aujourd'hui, Palais de Tokyo (centre d'art contemporain) est devenu un sujet d'intérêt et de débat récurrent. Depuis son émergence, Palais de Tokyo (centre d'art contemporain) a attiré l'attention des experts et des fans, générant un large éventail d'opinions et de perspectives. Tout au long de l'histoire, Palais de Tokyo (centre d'art contemporain) a joué un rôle fondamental dans différents domaines, influençant les aspects sociaux, culturels, politiques et économiques. Dans cet article, nous explorerons en détail l'impact et l'importance de Palais de Tokyo (centre d'art contemporain), en analysant ses différentes facettes et en dévoilant ses implications dans notre société contemporaine.
Type | |
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Ouverture | |
Dirigeant | |
Surface |
22 000 m2 |
Site web |
Architectes |
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Pays |
France |
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Commune |
Paris |
Coordonnées |
Le Palais de Tokyo est le nom de baptême d’un « site de création contemporaine » créé en 2002, situé dans le lieu de même nom — bâti en 1937, dont il occupe l'aile ouest, l'autre aile du palais étant affectée au musée d'Art moderne de Paris.
Le Palais de Tokyo s’est inscrit en quelques années dans le paysage culturel français et international : il est avec 22 000 m2 de surface le plus grand centre d’art contemporain d’Europe et l’un des plus fréquentés avec plus de deux cent mille visiteurs par an.
Avant de devenir le site de création contemporaine actuel, l'aile ouest du bâtiment a été principalement occupée par le musée national d'Art moderne. La vocation du lieu, toujours consacré aux arts, sera ensuite incertaine pendant près de vingt ans, plusieurs entités occupant les lieux successivement ou en parallèle. Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, l'idée principale est de consacrer le Palais aux arts de l'image puis au cinéma. Définitivement abandonnée en 1998, l'aile ouest est laissée majoritairement inoccupée et partiellement rénovée.
En 1999, Catherine Trautmann, ministre de la Culture et de la Communication, décide de rouvrir partiellement l'aile ouest du bâtiment en y implantant un centre d'art contemporain, avec un accent mis sur la scène émergente, notamment française et européenne, partant du constat que le Centre Pompidou s'est institutionnalisé depuis sa création.
Une partie du palais de Tokyo est alors dévolue à une association, dénommée Palais de Tokyo présidée d'abord par le critique d'art contemporain Pierre Restany puis, après son décès en 2003, par Pierre Cornette de Saint-Cyr.
Un concours est lancé au terme duquel, en juillet 1999, Nicolas Bourriaud et Jérôme Sans sont nommés directeurs pour une période de trois ans à partir de l'ouverture, qui eut lieu le , le Palais de Tokyo - Site de création contemporaine ayant été inauguré par Lionel Jospin le . Le mandat des deux directeurs est prolongé jusqu'en 2006.
En , Marc-Olivier Wahler est nommé directeur pour trois années, renouvelé à l'issue jusqu'en février 2012. Il a ensuite été présidé par Jean de Loisy (2012-2019) puis Emma Lavigne (2019-2021). Le commissaire Guillaume Désanges a été nommé à sa tête en janvier 2022.
Le Palais de Tokyo rouvre le agrandi et rénové, passant de 8 000 m2 à 22 000 m2. Au fil des années, une boîte de nuit est créée (le Yoyo), ainsi que des restaurants (Monsieur Bleu et, en 2021, Bambini).
Dans des espaces réaménagés par les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, le Palais de Tokyo est un lieu interdisciplinaire consacré à la création contemporaine sous toutes ses formes : peinture, sculpture, design, mode, vidéo, cinéma, littérature, danse. Le site, grande coquille courbe, très modulable, est destiné à la création émergente ainsi qu’aux artistes plus confirmés issus de la scène française ou internationale, la programmation est rythmée par des expositions thématiques et monographiques, des interventions artistiques d’envergure, et des cartes blanches invitant des artistes à investir l’intégralité de ses espaces. En les transformant à chaque saison de manière inédite, les artistes placent le visiteur au cœur de leur geste et induisent un rapport renouvelé à l’œuvre d’art.
En écho aux expositions présentées en ses murs, le Palais de Tokyo développe une politique éditoriale qui s’articule autour du magazine Palais et d’une collection de livres monographiques.
Depuis ses débuts, jusqu'en 2017, la résidence d’artistes du Pavillon (puis Pavillon Neuflize OBC) est implanté au sein du Palais de Tokyo. Ce laboratoire de création, dirigé par Ange Leccia, contribue activement au rayonnement de la scène française à l’étranger, à travers la conception, chaque année, de plusieurs expositions hors-les-murs montrées à l’occasion de grands rendez-vous internationaux de l’art.
Le Palais de Tokyo développe également une programmation culturelle au croisement du mouvement, du son et de la parole, et a lancé en 2015 un festival annuel, DO DISTURB.
Lancé à l’automne 2017, la Manutention est un format qui encourage l’exploration et l’expérimentation, en fournissant aux artistes l’opportunité de développer leur pratique et de produire des performances inédites lors de quatre soirées performatives échelonnées sur un mois, permettant au public de découvrir un travail et d’en suivre l’évolution.
Le lieu a innové également par des horaires d'ouverture inhabituels pour un lieu culturel : il est ouvert du lundi au dimanche (sauf le mardi), de midi à minuit.
Le Palais de Tokyo est financé à environ 40 % par une subvention du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques. Le reste du financement provient des ressources propres et privées : partenariats et mécénat, billetterie. Il prend la forme d'une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) de droit privé, l’actionnaire unique étant l'État.