Le sujet de Patrick Roy (hockey sur glace) est une question qui a suscité un grand intérêt et un grand débat ces derniers temps. Avec les progrès de la technologie et les changements dans la société, Patrick Roy (hockey sur glace) est devenu un aspect crucial qui affecte différents domaines de nos vies. Sur le plan personnel, professionnel, social et politique, l'importance de Patrick Roy (hockey sur glace) est indéniable. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Patrick Roy (hockey sur glace), en analysant son impact et sa pertinence dans divers contextes. De son origine à son évolution, en passant par ses implications et conséquences possibles, ce sujet ne laisse personne indifférent. Par ailleurs, nous tenterons d’éclairer les solutions ou approches possibles qui peuvent être adoptées contre Patrick Roy (hockey sur glace), dans le but d’offrir une vision globale et complète de cette problématique si d’actualité aujourd’hui.
Surnom(s) | Casseau |
---|---|
Nationalité | Canada |
Naissance |
, Québec (Canada) |
Équipe LNH | Islanders de New York |
---|---|
A entraîné |
LNH Avalanche du Colorado LHJMQ Remparts de Québec |
Activité | Depuis 2005 |
Position | Gardien de but |
---|---|
Attrapait de la | gauche |
A joué pour |
LNH Avalanche du Colorado Canadiens de Montréal |
Repêc. LNH |
51e choix au total, 1984 Canadiens de Montréal |
Carrière pro. | 1985-2003 |
Temple de la renommée : 2006
Patrick Roy (né le à Québec) est un joueur et entraîneur de hockey sur glace québécois. Maintenant à la retraite, il évoluait au poste de gardien de but.
Il débute ensuite une carrière en tant qu'entraîneur dans la LHJMQ avec les Remparts de Québec, de 2005 à 2013, puis dans la LNH avec l'Avalanche du Colorado de 2013 à 2016. De 2018 à 2023, il est l'entraîneur-chef et le directeur général des Remparts de Québec puis devient l'entraîneur-chef des Islanders de New York le 20 janvier 2024.
Né dans la ville de Québec, où il vit toujours, fils de Michel Roy et Barbara Miller ainsi que petit-fils de Bona Arsenault, Patrick Roy commence à jouer au hockey tout jeune, dans la rue, avec ses amis, avant de commencer à pratiquer son sport sur la glace. Sa mère a été Reine du Carnaval de Québec de 1961.
Il a un frère de deux ans son cadet, Stéphane, qui a joué lui aussi dans la LNH, mais seulement pour une période de douze matchs avec les North Stars du Minnesota dans les années 1980.
Patrick Roy a deux fils, Jonathan et Frédérick, qui sont aussi joueurs de hockey. Il a aussi une fille nommée Jana qui a elle aussi joué au hockey, mais qui a finalement abandonné ce sport pour pratiquer le karaté.
Il est repêché au 2e tour en 1981 par les Bisons de Granby dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).C'est avec cette équipe qu'il joue pendant trois ans comme gardien titulaire. Jouant plus de 40 parties par saison.
C'est en 1984 que son rêve le plus cher se réalise. Il est repêché au 3e tour (51e au total) par les Canadiens de Montréal au repêchage d'entrée dans la LNH 1984. Ce n'est qu'un an plus tard, à la surprise de tous, qu'il fera ses débuts professionnels en aidant le club-école du Canadien, les Canadiens de Sherbrooke, à remporter le championnat de la Ligue américaine de hockey, la Coupe Calder. La saison suivante, l'encadrement des Canadiens annonce qu'il sera titulaire pour le début de la saison 1985-1986 de la LNH. Toute la pression est sur son dos et il saura habilement la soutenir, étonnant tous les observateurs. Offrant 23 victoires en 47 rencontres, il porte son équipe jusqu'aux éliminatoires. Durant ces mêmes séries éliminatoires, il étonnera encore tout le monde et conduira magistralement son équipe jusqu'au plus haut sommet : la Coupe Stanley. Il sera couronné joueur par excellence des séries éliminatoires par la remise du trophée Conn-Smythe. Alors âgé de vingt ans, il est le plus jeune joueur de l'histoire à recevoir cet honneur. Il détient le record du plus grand nombre de trophées Conn-Smythe, avec un total de trois. Il a aussi aidé les Canadiens à remporter une autre Coupe Stanley en 1993. Au début du calendrier 1995-1996, au cours d'une partie, rien ne va plus : après avoir accordé 9 buts face aux Red Wings de Détroit, Roy, frustré, demande une transaction à Ronald Corey assis dans l'estrade.
Quelques jours plus tard, il est échangé à l'Avalanche du Colorado, en compagnie de son coéquipier Mike Keane, en retour du gardien de but québécois Jocelyn Thibault et des attaquants Martin Ručinský et Andreï Kovalenko. Il rejoint alors son ancien agent, Pierre Lacroix, nommé directeur général des Nordiques en 1994 et ayant suivi le déménagement de l'équipe en 1995,. Au cours de la même saison, il remporte la Coupe Stanley et en remporta une autre en 2001, toujours avec l'Avalanche.
À la suite de sa retraite en 2003, Patrick Roy intègre progressivement l'organisation des Remparts de Québec, dont il s'était porté acquéreur quelques années plus tôt. Il devient vice-président aux opérations hockey puis directeur général. Le , insatisfait du rendement de l'équipe, il décide de congédier l'entraîneur-chef Éric Lavigne et de prendre ce poste lui-même. Dès sa première saison, il décroche le titre de champion dans l'ouest. En séries éliminatoires, il élimine les Foreurs de Val-d'Or en 5 matchs puis il exclut les Cataractes de Shawinigan en 5 matchs. Ensuite, il faudra 7 matchs aux Remparts pour éliminer le Titan d'Acadie-Bathurst et pour accéder à la finale de la Coupe du Président. Ils se font éliminer par les Wildcats de Moncton en 6 matchs, mais accèdent tout de même à la coupe Mémorial car Moncton est l'équipe hôte.
Le , les Remparts gagnent la Coupe Memorial en battant les Wildcats de Moncton 6-2 en finale. Patrick Roy devient le 7e entraîneur à gagner la coupe durant son année recrue, le premier à le faire depuis Claude Julien avec les Olympiques de Hull en 1997.
Lors des séries de la saison 2007-2008, au cours d'une bagarre générale, son fils Jonathan qui est alors le gardien des Remparts s'en prend violemment à Bobby Nadeau, le gardien des Saguenéens de Chicoutimi, sans aucune raison. Soupçonné d'avoir encouragé son fils à attaquer Nadeau, Roy reçoit cinq matchs de suspension « pour une conduite jugée préjudiciable ». Son fils, quant à lui, est suspendu pour sept rencontres alors que plusieurs autres joueurs des deux équipes reçoivent également des suspensions allant de un à six matchs.
Le , il est nommé entraîneur-chef et vice-président aux opérations hockey de l'Avalanche du Colorado. Il remporte le trophée Jack-Adams qui est remis au meilleur entraîneur de l'année de la Ligue nationale de hockey, au terme de sa première saison à la barre du club. Le , après trois saisons, il annonce sa démission du poste d'entraîneur chef de l'Avalanche du Colorado en raison de désaccords avec le directeur général de l'équipe, Joe Sakic. Il quitte la franchise en revendiquant un bilan de 130 victoires, 92 défaites et 24 défaites en prolongation ou en tirs de barrage et une qualification en séries.
Il est de retour à ses anciennes fonctions chez les Remparts de Québec dès la saison 2018-2019. Après avoir remporté le trophée Jean-Rougeau lors de la saison 2021-2022 sous sa gouverne, les Remparts remportent tous les honneurs à la saison suivante, récoltant la coupe Gilles-Courteau, la coupe Memorial ainsi que le trophée Jean-Rougeau,. Le , Patrick Roy annonce sa démission du poste d'entraîneur-chef et de directeur général des Remparts de Québec. Le joueur Simon Gagné, qui était son adjoint lors de la saison précédente, prend sa relève comme directeur-général, alors que Éric Veilleux lui succède comme entraîneur-chef,.
Le , les Islanders de New-York annoncent que Roy dirigera l'équipe et remplacera Lane Lambert. L'équipe se qualifie pour les séries éliminatoires dès sa première saison à la barre de l'équipe.
Grâce aux conseils de François Allaire, Patrick Roy a perfectionné le style papillon, style d'abord développé par Glenn Hall et Tony Esposito entre autres. Aujourd'hui consacré, la grande majorité des gardiens de but de la ligue nationale le pratiquent,.
Au cours de sa carrière, Patrick Roy a gagné deux coupes Stanley avec le Canadien et deux autres avec l'Avalanche pour un total de quatre coupes Stanley. Il a aussi gagné trois fois le trophée Vézina et trois trophées Conn-Smythe.
Le , Patrick Roy a été sélectionné pour être intronisé au temple de la renommée du hockey dès sa première année année d'admissibilité,. Son intronisation a eu lieu le lors d'une cérémonie au Centre Air Canada, quelques minutes avant un match entre les Canadiens et les Maple Leafs de Toronto.
Le 28 octobre 2003, son chandail est retiré par l'Avalanche du Colorado. Il devient alors le deuxième joueur de l'organisation à recevoir un tel honneur, le premier étant Raymond Bourque en 2001, qui arborait le numéro 77.
Le , son chandail, le numéro 33, a été retiré par les Canadiens de Montréal lors d'une cérémonie avant le match opposant le Tricolore aux Bruins de Boston. Il déclara à cette occasion « Je serai toute ma vie reconnaissant de votre accueil et de votre soutien. Bien sûr, je me souviendrai de ce jour où j’ai dû partir un peu trop vite sans vous dire au revoir comme je l’aurais souhaité. Mais je me rappellerai davantage ces moments où nous avons fait trembler le Forum et vibrer Montréal. Et alors que vos encouragements et vos applaudissement me vont droit au cœur, alors que vous me faites l’honneur de retirer, ici à Montréal, mon chandail, alors que vous m’accueillez comme au premier jour, mes amis, ce soir, je rentre chez nous.», Le gardien de but Carey Price, avec qui il est souvent comparé parmi les meilleurs gardiens de but de l'histoire du Canadien, est notamment présent lors la cérémonie.
La carrière de Patrick Roy a inspiré de nombreux jeunes gardiens et athlètes québécois qui ont par la suite connu des carrières professionnelles,.
En 2023, la Ligue de hockey junior majeur du Québec annonce la création du trophée Patrick Roy, qui sera décerné au gardien de l'année dans le circuit.
En 1996, alors joueur pour l'Avalanche du Colorado et venant tout juste de remporter la coupe Stanley, Patrick Roy fait l'acquisition de la franchise des Harfangs de Beauport, dans la LHJMQ, en compagnie des hommes d'affaires Jacques Tanguay et Michel Cadrin. Quelques mois plus tard, l'équipe déménage au PEPS de l'Université Laval et devient les Remparts de Québec, adoptant le nom et les couleurs de l'équipe originale des années 70 dans laquelle a notamment évolué Guy Lafleur.
Il suit alors les conseils de Pierre Lacroix, qui lui recommandait d'avoir un plan pour son après-carrière. Poursuivant simultanément sa carrière de joueur, il apprend progressivement le métier d'entraîneur en visionnant les cassettes des Remparts et en demandant conseil à Bob Hartley, son entraîneur avec l'Avalanche du Colorado de 1998 à 2002.
Après avoir été actionnaire de l'équipe pendant plus d'une quinzaine d'années, l'équipe est vendue à Québécor en 2014.
En 2023, après la victoire des Remparts à la coupe Mémorial, il visite la communauté de Waswapini avec le trophée afin de réconforter des sinistrés.
Quelques mois plus tard, il investit avec son ami Jacques Tanguay dans le club de hockey français les Boxers de Bordeaux.
Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.
Saison | Équipe | Ligue | Saison régulière | Séries éliminatoires | |||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
PJ | V | D | Pr/N | Min | BC | Moy | % Arr | Bl | Pun | PJ | V | D | Min | BC | Moy | % Arr | Bl | Pun | |||||
1981-1982 | Gouverneurs de Sainte-Foy | QAAA | 40 | 27 | 3 | 10 | 2 400 | 156 | 2,63 | 3 | - | 2 | 2 | 0 | 114 | 2 | 1,05 | 1 | - | ||||
1982-1983 | Bisons de Granby | LHJMQ | 54 | 13 | 35 | 1 | 2 808 | 293 | 6,26 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |||
1983-1984 | Bisons de Granby | LHJMQ | 61 | 29 | 29 | 1 | 3 585 | 265 | 4,44 | 0 | - | 4 | 0 | 4 | 244 | 22 | 5,41 | 0 | - | ||||
1984-1985 | Canadiens de Montréal | LNH | 1 | 1 | 0 | 0 | 20 | 0 | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | ||
1984-1985 | Bisons de Granby | LHJMQ | 44 | 16 | 25 | 1 | 2 463 | 228 | 5,55 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |||
1984-1985 | Canadiens de Sherbrooke | LAH | 1 | 1 | 0 | 0 | 60 | 4 | 4 | 0 | - | 13 | 10 | 3 | 769 | 37 | 2,89 | 0 | - | ||||
1985-1986 | Canadiens de Montréal | LNH | 47 | 23 | 18 | 3 | 2 649 | 148 | 3,35 | 0 | 1 | - | 20 | 15 | 5 | 1 215 | 39 | 1,93 | 0 | 1 | - | ||
1986-1987 | Canadiens de Montréal | LNH | 46 | 22 | 16 | 6 | 2 681 | 131 | 2,93 | 0 | 1 | - | 6 | 4 | 2 | 330 | 22 | 4 | 0 | 0 | - | ||
1987-1988 | Canadiens de Montréal | LNH | 45 | 23 | 12 | 9 | 2 583 | 125 | 2,9 | 90 | 3 | - | 8 | 3 | 4 | 429 | 24 | 3,36 | 88,9 | 0 | - | ||
1988-1989 | Canadiens de Montréal | LNH | 48 | 33 | 5 | 6 | 2 744 | 113 | 2,47 | 90,8 | 4 | - | 19 | 13 | 6 | 1 206 | 42 | 2,09 | 92 | 2 | - | ||
1989-1990 | Canadiens de Montréal | LNH | 54 | 31 | 16 | 5 | 3 173 | 134 | 2,53 | 91,2 | 3 | - | 11 | 5 | 6 | 641 | 26 | 2,43 | 91,1 | 1 | - | ||
1990-1991 | Canadiens de Montréal | LNH | 48 | 25 | 15 | 6 | 2 835 | 128 | 2,71 | 90,6 | 1 | - | 13 | 7 | 5 | 785 | 40 | 3,06 | 89,8 | 0 | - | ||
1991-1992 | Canadiens de Montréal | LNH | 67 | 36 | 22 | 8 | 3 935 | 155 | 2,36 | 91,4 | 5 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | ||
1992-1993 | Canadiens de Montréal | LNH | 62 | 31 | 25 | 5 | 3 595 | 192 | 3,2 | 89,4 | 2 | - | 20 | 16 | 4 | 1 293 | 46 | 2,13 | 92,9 | 0 | - | ||
1993-1994 | Canadiens de Montréal | LNH | 68 | 35 | 17 | 11 | 3 867 | 161 | 2,5 | 91,8 | 7 | - | 6 | 3 | 3 | 375 | 16 | 2,56 | 93 | 0 | - | ||
1994-1995 | Canadiens de Montréal | LNH | 43 | 17 | 20 | 6 | 2 566 | 127 | 2,97 | 90,6 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | ||
1995-1996 | Canadiens de Montréal | LNH | 22 | 12 | 9 | 1 | 1 260 | 62 | 2,95 | 90,7 | 1 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | ||
1995-1996 | Avalanche du Colorado | LNH | 39 | 22 | 15 | 1 | 2 305 | 103 | 2,68 | 90,9 | 1 | - | 22 | 16 | 6 | 1 454 | 51 | 2,1 | 92,1 | 3 | - | ||
1996-1997 | Avalanche du Colorado | LNH | 62 | 38 | 15 | 7 | 3 698 | 143 | 2,32 | 92,3 | 7 | - | 17 | 10 | 7 | 1 034 | 38 | 2,21 | 93,2 | 3 | - | ||
1997-1998 | Avalanche du Colorado | LNH | 65 | 31 | 19 | 13 | 3 835 | 153 | 2,39 | 91,6 | 4 | - | 7 | 3 | 4 | 430 | 18 | 2,51 | 90,6 | 0 | - | ||
1998-1999 | Avalanche du Colorado | LNH | 61 | 32 | 19 | 8 | 3 648 | 139 | 2,29 | 91,7 | 5 | - | 19 | 11 | 8 | 1 173 | 52 | 2,66 | 92 | 1 | - | ||
1999-2000 | Avalanche du Colorado | LNH | 63 | 32 | 21 | 8 | 3 704 | 141 | 2,28 | 91,4 | 2 | - | 17 | 11 | 6 | 1 039 | 31 | 1,79 | 92,8 | 3 | - | ||
2000-2001 | Avalanche du Colorado | LNH | 62 | 40 | 13 | 7 | 3 585 | 132 | 2,21 | 91,3 | 4 | - | 23 | 16 | 7 | 1 451 | 41 | 1,7 | 93,4 | 4 | - | ||
2001-2002 | Avalanche du Colorado | LNH | 63 | 32 | 23 | 8 | 3 773 | 122 | 1,94 | 92,5 | 9 | - | 21 | 11 | 10 | 1 241 | 52 | 2,51 | 90,9 | 3 | - | ||
2002-2003 | Avalanche du Colorado | LNH | 63 | 35 | 15 | 13 | 3 769 | 137 | 2,18 | 92 | 5 | - | 7 | 3 | 4 | 423 | 16 | 2,27 | 91 | 1 | - | ||
Totaux LNH | 1 029 | 551 | 315 | 131 | 60 226 | 2 546 | 2,54 | 91 | 66 | - | 247 | 151 | 94 | 15 205 | 584 | 2,3 | 91,8 | 23 |