Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Patronyme géorgien, en analysant son importance dans le contexte actuel et son influence sur différents aspects de la société. Tout au long de l'histoire, Patronyme géorgien a joué un rôle crucial dans la vie des gens, leur évolution et leur développement. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Patronyme géorgien a fait l'objet de débats, d'études et d'intérêt de la part des experts et des fans. A travers cet article, nous chercherons à faire la lumière sur les différents aspects liés à Patronyme géorgien, en examinant son impact sur la culture, l'économie, la politique et d'autres domaines de la vie quotidienne.
Un patronyme géorgien est un nom de famille originaire de la Géorgie; il se termine fréquemment par un suffixe chvili ou dzé signifiant la filiation, très souvent par un suffixe ia, oua ou ava, parfois encore par ani, ouri, ouli ou éli. Il se rencontre sur quatre des cinq continents où différentes migrations forcées, politiques ou économiques ont conduit une partie de la population de ce pays,.
Les terminaisons de patronyme géorgien appartiennent généralement aux suffixes suivants :
Les racines de patronyme sont formées à partir de :
Les patronymes géorgiens se retrouvent aujourd’hui sur quatre des cinq continents,
L'écriture des patronymes géorgiens en langue française a varié dans le temps.
Encouragée par l’existence d’une Légation géorgienne (1921-1933) et d’un Office des réfugiés géorgiens (1933-1952) à Paris, la transcription des patronymes s’est opérée sur la base d’une orthographe en langue française proche de la prononciation en langue géorgienne. Ainsi la traduction directe du patronyme géorgien ზურაბიშვილი a donné Zourabichvili. Cette transcription française a été adoptée par le ministère français de l’Intérieur pour les patronymes des réfugiés politiques géorgiens et par le ministère français des Affaires étrangères pour le personnel officiel de la Géorgie.
Généralisée en France par les universitaires et les journalistes, la transcription française n’a subi aucune entorse jusqu’à la fin de l’ère soviétique.
Les personnes ayant transité par un pays tiers ont toutefois constitué une exception, leur patronyme ayant été transcrit dans le pays de transit. Ainsi une personne portant le patronyme ზურაბიშვილი qui se serait établie quelques années en Grande-Bretagne avant de venir en France, et dont le patronyme aurait été transcrit en Zurabishvili, aurait finalement été enregistrée comme Zurabishvili par les autorités françaises.
Durant les années 1990, après le retour à l’indépendance de la Géorgie, l’émigration de plus d’un million de ses habitants et la prédominance de la langue anglaise comme véhicule de communication, la plupart des patronymes géorgiens concernés ont été transcrits pour la communauté internationale selon la transcription anglaise.
L’usage pratiqué par le ministère français des Affaires étrangères, les universitaires et les journalistes français a constitué une exception notable : ils ont continué à faire vivre la transcription française parallèlement à la transcription anglaise, Chévardnadzé à côté de Shevardnadze, Saakachvili à côté de Saakashvili. A contrario les fédérations sportives françaises se sont pliées aux usages des fédérations internationales.
L’absence d’accentuation sur les claviers d’ordinateurs géorgiens (souvent d’origine anglo-saxonne), l'utilisation des majuscules pour les patronymes afin d'éviter les erreurs et la moindre utilisation de l’accentuation par les francophones ont parfois conduit à des pratiques de patronymes géorgiens transcrits comme Chevardnadze.
En février 2002, dans le domaine géodésique et cartographique sous influence anglo-saxonne, l’Académie des Sciences de Géorgie a validé une translittération en caractères latins des caractères de l’alphabet géorgien proche de la transcription anglaise. Si cette transcription est largement utilisée pour les sportifs géorgiens internationaux, elle ne l'est pas pour les personnalités historiques et officielles géorgiennes par le corps diplomatique, la plupart des universitaires et journalistes français : les patronymes des cinéastes géorgiens cités dans l’annuaire Konoplaz en ligne sont ainsi transcrits à la française.
Le tableau ci-dessous récapitule la transcription géorgien / français (utilisée aujourd'hui par la plupart des ministères, universitaires et journalistes non-sportifs français pour les personnalités officielles), la transcription géorgien / anglais (utilisée par les fédérations sportives internationales et les fédérations sportives françaises ainsi que par la majorité des citoyens géorgiens depuis le début des années 2000) et la translittération alphabet géorgien / alphabet latin (définie en 2002) :
alphabet géorgien | phonétique | transcription française (respectée à 100% jusqu'en 1991) | transcription anglaise (utilisée partiellement en français à partir de 1991) | translittération latine (2002) |
ა | /ɑ/ | a | a | a |
ბ | /b/ | b | b | b |
გ | /ɡ/ | g | g | g |
დ | /d/ | d | d | d |
ე | /ɛ/ | é (ou e) | e | e |
ვ | /v/ | v | v | v |
ზ | /z/ | z | z | z |
თ | /tʰ/ | t | t | t |
ი | /i/ | i | i | i |
კ | /kʼ/ | k | k | k’ |
ლ | /l/ | l | l | l |
მ | /m/ | m | m | m |
ნ | /n/ | n | n | n |
ო | /ɔ/ | o | o | o |
პ | /pʼ/ | p | p | p’ |
ჟ | /ʒ/ | j | zh | zh |
რ | /r/ | r | r | r |
ს | /s/ | s | s | s |
ტ | /tʼ/ | t | t | t’ |
უ | /u/ | ou | u | u |
ფ | /pʰ/ | p | p | p |
ქ | /kʰ/ | k | k | k |
ღ | /ɣ/ | g (rarement gh, h) | gh | gh |
ყ | /qʼ/ | k (rarement kh) | q | q’ |
შ | /ʃ/ | ch | sh | sh |
ჩ | /tʃ(ʰ)/ | tch | ch | ch |
ც | /ts(ʰ)/ | ts | ts | ts |
ძ | /dz/ | dz | dz | dz |
წ | /tsʼ/ | tz (parfois ts) | ts | ts’ |
ჭ | /tʃʼ/ | tj (parfois tch) | ch | ch’ |
ხ | /x/ | kh | kh | kh |
ჯ | /dʒ/ | dj | j | j |
ჰ | /h/ | h (parfois kh) | h | h |
Le même patronyme géorgien porté par deux personnes ayant vécu à des époques différentes et ayant bénéficié de parcours géographiques différents pourra être transcrit de deux manières différentes.
Pour la transcription française, l’abandon de l’accentuation semble de plus en plus courant (exemple Guiorgui Djavakhidze plutôt que Guiorgui Djavakhidzé).
Pour la transcription anglaise, la lecture francophone doit prendre en compte la prononciation anglophone (exemple Giorgi Javakhidze).