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Louis Paul Abel Desjardins |
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Jacques Heurgon (gendre) Marc Heurgon (petit-fils) Catherine Peyrou (d) (petite-fille) Édith Heurgon (d) (petite-fille) |
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Propriétaire de | |
Membre de |
Union pour la vérité (d) |
Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3358-8853, 2 pièces, date inconnue) |
Louis Paul Abel Desjardins, né le à Paris et mort le à Pontigny, est un professeur et journaliste français. Il anima pendant trente ans des réunions annuelles d'intellectuels attachés à la liberté d'opinion, les Décades de Pontigny.
Paul est le fils d’Ernest Desjardins, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Élève du philosophe Jules Lagneau au lycée Michelet de Vanves, il fonda, avec son professeur et quelques amis, l'Union pour l'Action Morale (1893). Cette association, œcuménique, réunissait des personnalités de toutes opinions : Gabriel Séailles, le futur maréchal Lyautey, Gabriel Monod, le pasteur Wagner, le peintre symboliste suisse Carlos Schwabe, etc.
En 1896, L'Union se fait connaître du public par une retentissante campagne de communication en faisant afficher sur les murs de Paris une grande estampe commandée à Puvis de Chavannes d'après son décor du Panthéon (Sainte Geneviève) et gravée par Auguste Lauzet. Cette "Affiche morale", destinée à apporter la beauté au peuple, est vantée ou raillée dans une presse abondante et donne une visibilité à l'action de Desjardins et de ses amis. L'Union éclatera lors de l'affaire Dreyfus, donnant naissance à L'Union pour la Vérité, d'une part, et l'Action Française de Henri Vaugeois et Maurice Pujo d'autre part. Dreyfusard, Paul Desjardins prit la tête de l’Union pour la Vérité.
Normalien, agrégé de littérature, Paul Desjardins enseigna aux lycées Louis-le-Grand et Condorcet (professeur de khâgne) ainsi qu'au Collège Stanislas. Il fut ensuite professeur à l'École normale supérieure de Sèvres.
En 1906, dans le cadre de la séparation de l'Église et de l'État, Paul Desjardins racheta l'abbaye de Pontigny et y organisa ultérieurement des rencontres annuelles d'intellectuels, les Décades de Pontigny, qui se tinrent de 1910 à 1914, puis reprirent après la guerre en 1922.
Il participa en 1928 au premier cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands.
En tant que journaliste, il rédigea ses premiers articles pour la Revue Bleue, puis collabora au Figaro, mais écrivit aussi dans d'autres périodiques comme le Journal des débats (son article sur le peintre Carlos Schwabe, "L'Art volontaire", paru en 1895).
Son frère, Abel Desjardins (né en 1870), est un des camarades de Marcel Proust, puis de Robert Proust au lycée Condorcet où Paul sera enseignant à partir de 1906. Sa fille, Anne Heurgon-Desjardins, épouse de l'universitaire Jacques Heurgon, continua son œuvre en fondant, en 1952, le Centre culturel international de Cerisy-la-Salle. À la suite de sa disparition, en 1977, ses filles, Edith Heurgon et Catherine Peyrou, reprennent l'activité culturelle initiée par leur grand-père. Depuis le décès de Catherine Peyrou en 2006, Edith Heurgon assure la direction du CCIC.