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Place Eugène-Sue | |
Au croisement des rues Jean-Jacques-Rousseau et Chevreul, un soir d'octobre 2018. | |
Situation | |
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Coordonnées | 48° 51′ 58″ nord, 2° 13′ 27″ est |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Ville | Suresnes |
Morphologie | |
Type | Place |
Histoire | |
Anciens noms | Carrefour de la Croix-du-Coin |
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La place Eugène-Sue est un carrefour routier de la commune de Suresnes, dans le département français des Hauts-de-Seine.
Elle forme le point de rencontre entre la rue Jean-Jacques-Rousseau, la rue Chevreul, la rue de Saint-Cloud, la rue des Meuniers et la rue de la République,,.
Cette rue tient son nom de l'écrivain Eugène Sue, dont le père, le chirurgien Jean-Joseph Sue (1760-1830) et avant lui son propre père, l'anatomiste Jean-Joseph Sue, dit Sue de la Charité, possédaient une propriété à proximité. Trois générations de la famille s'y sont succédé, et le célèbre homme de lettres y résida chez ses grands-parents durant sa jeunesse.
La place s'appela autrefois « carrefour de la rue des Meunier » et « carrefour de la Croix-du-Coin », lieu-dit mentionné dès 1669. Les plans de cette époque indiquent en effet la présence d'une croix à cette intersection.
La propriété dans laquelle habitait le père de l'écrivain lui est transmise le 13 août 1793 par ses propres parents, Jean-Joseph Sue, dit Sue de la Charité, et Jeanne-Angélique Martin. En 1784, le chirurgien Sue compte déjà parmi les figures les plus imposées fiscalement de Suresnes. En 1791, sous la Révolution, a lieu un recensement des aristocrates et bourgeois de la commune : le foyer Sue compte alors trois personnes et deux domestiques. En 1793, sous la Terreur, un Comité de surveillance est créé, qui pose des scellés chez le chirurgien Sue ; cette suspicion ne dure pas, eu égard à son investissement dans la Société populaire locale. En 1798, à l'instar d'autres Suresnois déplorant la saleté des rues, Sue se plaint de ne pas pouvoir circuler autour de sa maison, les routes étant « encombrés de gadoues et de fumier ». À la fin du Directoire, l'homme de sciences défend l'idée que les « bains de vendanges » pouvaient soigner les rhumatismes, réalisés à partir de la production directement sortie des pressoirs de cette commune viticole qu'était alors Suresnes ; l'expérience n'est pas concluante. En 1801, le préfet de police demande un recensement des maisons appartenant aux bourgeois de Suresnes ; le maire François Bougault lui donne neuf noms, dont celui du chirurgien Sue.
La propriété passe ensuite dans les mains de Jullien de Courcelles et Étiennette de Picot-Delamotte, le 26 décembre 1807, puis Jacques-Antoine-Louis de Jerphanion, curé de l'église de la Madeleine (Paris), en juillet 1813. Il y meurt le 15 juin 1823, et la propriété est transmise à son légataire universel, son neveu André-Marie-Jules de Jerphanion. Elle a de nos jours disparu.
Comme de nombreuses voies alentour, la place est inondée lors de la crue de la Seine de 1910.