Place Viarme

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Place Viarme
Image illustrative de l’article Place Viarme
Vue de la tour Bretagne.
Situation
Coordonnées 47° 13′ 15″ nord, 1° 33′ 45″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Hauts-Pavés - Saint-Félix
Morphologie
Type Place
Histoire
Création 1752
Anciens noms Place des Agriculteurs
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Place Viarme
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Place Viarme
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Place Viarme

La place Viarme est une esplanade de Nantes, en France.

Situation et accès

Située dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix, elle dessert les rues Félibien, d'Auvours, du Poitou, des Hauts-Pavés, Yves-Bodiguel, Sarrazin, Porte-Neuve, Joseph-Caillé et Menou.

Origine du nom

Elle porte le nom de l'intendant de Bretagne Jean-Baptiste de Pontcarré de Viarmes (que l'on orthographie parfois « Viarme »), qui est chargé de son aménagement au milieu du XVIIIe siècle.

Historique

Place Viarmes à Nantes, gravure de Thomas Drake, 1860, Album vendéen.

Des immeubles délimitant la future esplanade sont construits à partir de 1750, et la création de la place est signifiée par une ordonnance royale du , en lieu et place du « bastion de Vannes », fortification établie à cet endroit dès le XVIe siècle sur l'enceinte du Marchix, entre le Port-Communeau et la place du Bon-Pasteur.

Monument commémorant l'exécution du général de Charette en mars 1796.

Cet espace est aménagé pour accueillir des foires traditionnelles — dont deux à bestiaux. Celles-ci se déroulaient auparavant cours Saint-André. Ces foires prenant de l'importance, le nombre d'aubergistes et cabaretiers s'accroît durant le XIXe siècle pour en compter plus d'une quarantaine autour de la place, et y accueillent des maréchaux-ferrants, charrons, fermiers et paysans venus parfois de loin pour conclure leurs affaires.

Durant la Révolution, le chef vendéen Jacques Cathelineau y est grièvement blessé, le , par un coup de feu tiré d’une fenêtre de la place par un ouvrier cordonnier. Transporté mourant à Saint-Florent-le-Vieil, il y décède le suivant.

Presque trois ans plus tard, la place est le lieu de l'exécution publique d'un autre chef vendéen, le général François-Athanase Charette de La Contrie, fusillé le . Une croix de pierre est dressée, à l'angle de la rue Félibien, pour commémorer cet événement (le lieu exact de l'exécution n'est pas certain).

La guillotine est également dressée à cet endroit, de 1830 à 1875.

Les marchés aux bestiaux ont disparu et ont laissé la place à un parking sur la plus grande partie de sa superficie, en partie occupé par les brocanteurs qui y tiennent un « marché aux puces » tous les samedis, ainsi qu'une foire à la brocante, deux fois par an, au mois de mai et au début de l'automne.

Elle s'est auparavant appelée « Place des Agriculteurs » ou « Place de l'agriculture»).

Depuis 2000, la place accueille la station de tramway Viarme-Talensac, desservie par la ligne 3.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Les bâtiments longeant la place sont d'époques variées, mais il s'agit, pour l'essentiel, d'immeubles du XIXe siècle côtoyant des constructions récentes.

références

  1. a b c d et e Pied 1906, p. 312.
  2. Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 122.
  3. « Genèse de la guillotine, un supplice humanitaire - 3e partie : Histoire contemporaine, 1832 : Les limites de « l’humanité » de la guillotine », sur trefaucube.free.fr,
  4. J. C. Renoul, Passage à Nantes de S.M. l'empéreur Napoléon Ier (9, 10 et 11 août, 1808) ..., Mellinet, (lire en ligne), p. 155

Notes

  1. a et b Même si l'odonyme fait référence à Louis François Élie Camus de Pontcarré de Viarmes, la graphie retenue par la municipalité de Nantes lors de la dénomination de la place ne prend pas de « s » final et s'écrit donc « Viarme ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Odile Meillerais, Viarme : une histoire de place, Nantes, École d'architecture de Nantes, , 59 p.
  • Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 312.
  • Jean-Luc Russon, Place Viarme : le marché au puces de Nantes, Nantes, Éditions du Petit véhicule, , 191 p. (ISBN 2-84273-204-9).
  • Pierre-Emmanuel Virondaud et Elisabeth Pasquier (dir.), Viarme sens dessus sens dessous, Nantes, École d'architecture de Nantes, , 57 p.

Articles connexes

Liens externes

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