Dans cet article, nous explorerons le sujet de Poix (matière) sous différentes perspectives, afin d'offrir une vision complète et détaillée de ce sujet si d'actualité aujourd'hui. Nous analyserons ses origines, les tendances actuelles associées, les différentes approches qui existent à cet égard et son impact sur la société. Les implications pratiques et théoriques de Poix (matière) seront également examinées, ainsi que sa pertinence dans différents domaines, de la politique à la culture populaire. Grâce à une analyse approfondie, nous espérons fournir à nos lecteurs une compréhension plus profonde et plus nuancée de Poix (matière), et encourager un dialogue constructif autour de ce sujet.
La poix (du latin pix, picis) est une matière collante produite par distillation.
Elle peut être :
On l’utilise pour la fixation de corps légers ou comme enduit imperméabilisant. Elle est très facilement inflammable.
L'artisan produisant la poix est le pégoulier, en italien pegolotti. En Occitan, le mot « pegar » de même racine signifie « coller » et est directement passé en français régional dans le Midi de la France sous la forme « péguer ». En breton, "coller" se dit "pegañ".
La poix désigne premièrement la résine brute du pin, soit la gemme.
Les noms grec πίσσα (pissa) et latin pix désignaient à l'origine aussi bien la résine que la poix ; et de manière plus large les confusions sont fréquentes dans l'Antiquité entre les dénominations de poix, de résine, de bitume et de pétrole ; le bitume se dit aussi pix fossilis et on employait la poix pour le falsifier. πίσσα et pix sont indo-européens, comme le montrent les formes slaves et baltiques de la racine. Ensuite Columelle rapporte l'usage par les Allobroges, d'une poix, pix corticata, pour apprêter leurs vins, qui ne peut être qu'une résine de sapin. L'arbre à poix est nommé picea, dont l'usage pour cette signification n'est attesté qu'au XVIIIe siècle.
La poix évoque ensuite différentes substances solides obtenues par chauffage et dessication de la résine de pin. La poix est obtenue par chauffage de la résine, contenue dans le bois tout entier comme dans les pins, ou dans l'écorce seulement comme dans les sapins. On distingue au XIXe siècle quelquefois d'une manière assez peu motivée la poix blanche, la poix noire, la poix résine :
La pharmacopée ancienne distinguait :
Pline l'Ancien rapporte qu'on extrait la poix liquide par distillation de la résine de pin cembro ou d'épicéa, bois très résineux. Cette poix liquide est employée en Égypte pour la momification des corps. La poix liquide peut être réduite au feu et coagulée au vinaigre, et sert alors à imperméabiliser les amphores. Les Grecs calfatent les navires avec de la poix mêlée de cire. Pline nomme également poix les extraits de résines d'autres arbres orientaux, comme le térébinthe, le lentisque, le cyprès. Ces poix sont solubles dans l'huile et peuvent servir à l'épilation.
Les topos hérités de l'historiographie romantique du XIXe siècle ayant renoncé à la critique de la littérature des chroniqueurs médiévaux, et repris dans les films de guerre se déroulant au Moyen Âge, évoquent lors des sièges, des jets de poix fondue (résine de pins et de sapins), d'eau ou d'huile bouillantes, mais ces ressources étaient trop rares ou précieuses pour être gaspillées.
La poix fut l'un des carburants les plus utilisés pour les bateaux à vapeur américains, en Floride. À cette époque, la poix est extraite des fours à poix[réf. nécessaire].
Elle est l'un des composants du vernis à graver, utilisé dans la gravure par eau-forte.
La poix fut aussi utilisée pour torturer Ravaillac, l'assassin d'Henri IV.
Noé l'utilise pour construire l'arche, selon les instructions précises que Dieu lui donne. Construite en bois de gopher, l'arche devait être enduite de poix en dedans et au-dehors. Ainsi imperméabilisée, elle devenait une embarcation sûre pour affronter le déluge (La Bible : Genèse 6:14).