Dans cet article, nous allons parler de Polyphagie (régime alimentaire), un sujet qui a suscité un grand intérêt ces derniers temps. Polyphagie (régime alimentaire) a fait l'objet de nombreux débats, recherches et réflexions de la part des experts et du grand public. Sa pertinence a transcendé les frontières et a touché différents domaines de la société, de la politique à la culture populaire. C'est pourquoi il est essentiel de consacrer du temps et de l'attention à une compréhension approfondie de ce qu'est Polyphagie (régime alimentaire), quelles sont ses implications et comment sa présence a façonné le monde contemporain. Tout au long de cet article, nous explorerons diverses perspectives sur Polyphagie (régime alimentaire), dans le but de mettre en lumière son importance et les défis qu'elle pose.
La polyphagie est un régime alimentaire constitué d'aliments variés, mais dont le choix d'espèces consommables est restreint à des classes précises ou à différents ordres. C'est ce qui distingue la polyphagie de la forme la plus extrême d'euryphagie qu'est le régime omnivore.
Les polyphages sont des espèces dont le choix alimentaire se porte sur quelques grands groupes : des ordres ou même parfois des classes distinctes, ce qui les différencie des sténophages qui dépendent d'un petit groupe ou d'une seule espèce. Ce sont donc bien des organismes euryphages (à régime alimentaire large), bien qu'ils ne soient pas omnivores.
Quand la diversification alimentaire est limitée à un genre ou une famille, cas fréquent chez les insectes, on utilise plutôt le terme d'oligophage.
Quand il s'agit d'un parasite, un polyphage est un organisme qui peut vivre aux dépens d'un grand nombre d'espèces différentes.
C'est le cas par exemple du Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus) qui consomme aussi bien des végétaux terrestres que des invertébrés, mais ni algues, ni oiseaux, ni mammifères, ni poissons, ni reptiles...
Autre exemple de polyphage : la chenille du Bombyx de la ronce (Macrothylacia rubi), communément nommée « la polyphage », qui consomme, parmi beaucoup d'autres, des plantes aussi diverses que des fraisiers, de la luzerne, des bruyères ou des rosiers, mais uniquement des végétaux.
La lutte biologique contre les insectes ravageurs s'intéresse aux polyphages. Des solutions sont à l'étude pour limiter la prolifération des espèces résistantes aux pesticides : des lâchers d'espèces entomophages, qui exercent leur voracité sur des larves ou insectes adultes, comme la Coccinelle maculée (Coleomegilla maculata) ou la Punaise translucide (Hyaliodes vitripennis), ou bien la pulvérisation des cultures avec un champignon microscopique tel que Beauveria bassiana, naturellement présent dans les écosystèmes et qui contamine les larves d'insectes.