Dans le monde d'aujourd'hui, Potlatch (anthropologie) est un sujet qui a acquis une pertinence sans précédent. Depuis des décennies, Potlatch (anthropologie) fait l’objet d’études et d’intérêt de la part d’universitaires, d’experts et de professionnels de divers domaines. Son impact s’est fait sentir dans la société, la culture, la politique et l’économie, générant d’interminables débats et réflexions autour de ses implications. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Potlatch (anthropologie), en analysant son évolution dans le temps, ses défis actuels et ses possibles perspectives d'avenir. De plus, nous examinerons de près les différentes approches et opinions qui existent sur Potlatch (anthropologie), dans le but de fournir un aperçu complet et objectif de ce sujet si d'actualité aujourd'hui.
Le potlatch (chinook : nourrir) est un comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basé sur le don. Plus précisément, c'est un système de dons / contre-dons dans le cadre de partages symboliques. Une personne offre à une autre un objet en fonction de l'importance qu'elle accorde à cet objet (importance évaluée personnellement) ; l'autre personne, offrira en retour un autre objet lui appartenant dont l'importance sera estimée comme équivalente à celle du premier objet offert : « guerre de richesses » plutôt que « guerres de sang ».
Originellement, la culture du potlatch était pratiquée autant dans les tribus du monde amérindien (les Amériques) que dans de nombreuses ethnies de l'océan Pacifique, jusqu'aux Indes. C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre des bibelots ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés.
Dans la culture occidentale actuelle, on utilise aussi la formule « briller ou disparaître », qui reflète une dynamique de type potlatch, dans les contextes et cérémonies suivantes :
Le potlatch renvoie en philosophie à la notion de dépense pure (cf. Georges Bataille et Marcel Mauss). C'est un processus placé sous le signe de la rivalité : il faut dépasser les autres dons.
D'un autre côté, le philosophe Gilles Deleuze explique que « la relation créancier-débiteur » — qui, chez Nietzsche, était « première par rapport à tout échange » — doit être repensée compte tenu des études ultérieures sur le potlatch.
L'anthropologue René Girard identifie cette pratique rituelle à un phénomène plus large, un sacrifice permettant de désamorcer une violence collective et mimétique pouvant être déclenchée autour d'un objet de désir non partageable. Comme développement ou « aggravation » du mimétisme, il cite la situation de deux tribus rivales qui gaspillent volontairement et rituellement des quantités de richesse (cas de « mimétisme négatif »).
Le mot a été introduit en anthropologie en 1924 par Mauss et Davy (note p. 72 de l'Essai sur le don de Marcel Mauss pour origines antérieures). Cependant, Marcel Mauss l'évoque dès 1905 dans son essai sur les Inuits.