Dans cet article, nous allons explorer le sujet de Prosper Marchand en profondeur. Depuis ses origines jusqu'à son impact sur la société actuelle, Prosper Marchand a attiré l'attention des universitaires, des experts et des fans. Au fil des années, Prosper Marchand a joué un rôle central dans divers domaines, de la politique à la culture populaire. A travers une analyse détaillée, nous examinerons les différentes facettes de Prosper Marchand et son évolution dans le temps. Par la recherche et le débat, nous espérons faire la lumière sur ce sujet si actuel.
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Prosper Marchand est un libraire français, né le et mort le .
Fils d'un musicien du roi, natif de Saint-Germain-en-Laye, reçu libraire en août 1698, il ne s'établit que fin 1701, en association avec Gabriel II Martin. Il se réfugie à La Haye en 1709 pour fait de religion. Il abandonne la profession de libraire vers 1713. De 1713 à 1723, il est correcteur chez Fritsch et Böhm à Rotterdam, puis rédacteur au Journal littéraire de 1713 à 1737 ; rédacteur de catalogues de librairie ; éditeur critique ; auteur du Dictionnaire historique ou Mémoires critiques et littéraires, édité par J. N. S. Allamand, La Haye, 1758-1759. Il est attaché à la fin de sa vie au libraire de La Haye Daniel Monnier.
Il fit ses études à Paris avec beaucoup de succès, et fut placé ensuite chez un libraire pour y apprendre le commerce. Passionné dès son enfance pour les livres, il acquit en peu de temps toutes les connaissances nécessaires, et fut admis en 1698 dans la corporation des libraires. Il ouvrit dans la rue Saint-Jacques, sous l'enseigne du Phénix, un magasin qui devint bientôt le lieu de réunion des bibliophiles de la capitale.
Avide d'anecdotes littéraires, il les transmettait à Jacques Bernard, qui rédigeait alors en Hollande les Nouvelles de la république des lettres, et il formait en même temps pour son usage des recueils qui lui furent très utiles. Marchand passa en Hollande en 1711 pour y professer plus librement la religion réformée qu'il avait embrassée. Il s'établit à Amsterdam et continua quelque temps le commerce de la librairie ; mais, dégoûté du peu de bonne foi de la plupart de ses confrères, il y renonça tout à fait pour se livrer uniquement à l'étude.
Les éditions qu'il publia successivement de différents ouvrages devenus rares le firent connaître avantageusement, et il se vit recherché de tous les savants de l'Europe qui partageaient ses goûts. L'habitude d'une vie frugale avait fortifié sa santé naturellement robuste, et il ne sortait guère de son cabinet, mais il y recevait tous ceux qui recouraient à ses lumières et les leur communiquait avec plaisir. Il parvint, au milieu de ces paisibles occupations, à un âge très avancé, et mourut le . Il légua, par son testament, le fruit de ses économies à la société des pauvres de la Haye, et sa riche bibliothèque à l'université de Leyde.
Marchand a eu part à l'ingénieuse satire du Chef-d'œuvre d'un inconnu, et il a été l'un des principaux rédacteurs au Journal littéraire, l'un des meilleurs ouvrages périodiques imprimés en Hollande.
On a en outre de lui :
Il publie également un grand nombre d'ouvrages utiles qu'il a enrichis de préfaces, de lettres, de notes et de remarques instructives. On lui doit une édition, avec remarques, des Lettres choisies, de Pierre Bayle, Rotterdam, 1714, 3 vol. in-12, qui n'a point été surpassée par celle de Desmaiseaux ; et il a donné l'édition la plus belle et la plus estimée du Dictionnaire de ce fameux critique.
On lui doit encore les éditions des ouvrages suivants : le Cymbalum mundi, de Bonaventure Des Périers, Amsterdam, 1711, in-12 ; elle est précédée d'une Lettre critique qui renferme l'histoire, l'analyse et l'apologie de cet ouvrage ; les Voyages de Jean Chardin, Amsterdam, 1735, 4 vol. in-4 ; - l'Histoire des révolutions de Hongrie, par l'abbé Domokos Antal Ignácz Brenner, la Haye, 1739, 2 vol. in-4°, ou 6 vol. in-12 ; les Œuvres de Brantôme (avec Leduchat), ibid., 1740, 15 vol. in-12 ; - les Œuvres de François Villon, ibid., 1742, in-8 ; - les Lettres du comte d'Estrades, Londres (la Haye), 1743, 9 vol. in-12 ; - les Mémoires du comte de Guiche, ibid., 1744, in-12 ; - Direction pour la conscience d'un roi, par Fénelon, ibid., 1747, in-8° et in-12 ; -la Nouvelle histoire de Fénelon, ibid., 1747, in-12. (Voyez l'article Salignac dans le Dictionnaire de Marchand.)
« Prosper Marchand », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]