De nos jours, Reliques de la Sainte-Chapelle est un sujet qui a acquis une grande importance dans la société moderne. Depuis des années, Reliques de la Sainte-Chapelle fait l'objet de débats et de discussions dans différents domaines, que ce soit dans les politiques publiques, dans le monde académique ou dans la vie quotidienne des gens. Cependant, malgré l'importance acquise par Reliques de la Sainte-Chapelle, il existe encore de nombreux aspects peu connus ou qui suscitent des controverses. Dans cet article, nous explorerons en profondeur différents aspects de Reliques de la Sainte-Chapelle, en analysant son impact sur la société, son évolution au fil des années et ses éventuelles implications pour l'avenir.
Les reliques de la Sainte-Chapelle sont les reliques du Christ acquises par la monarchie française durant le Moyen Âge et aujourd'hui conservées par l'archevêché de Paris.
Dans la chrétienté du XIIIe siècle, la possession de reliques remarquables est considérée comme la preuve d'une grande dévotion ainsi que la source d'un grand prestige. Or, en 1237, Baudouin II de Courtenay, empereur latin de Constantinople, vient en France afin de demander l'aide de son cousin, Louis IX, contre les Grecs de Nicée. Pendant son séjour auprès de Saint Louis, il apprend que les barons latins de Constantinople, manquant d'argent, souhaitent vendre la Couronne du Christ à des étrangers. Celle-ci étant la plus précieuse des reliques conservées à Constantinople (les autres à cette époque étant fractionnées et dispersées, comme la Vraie croix), Baudouin supplie Louis et Blanche de Castille d'empêcher que la Sainte Couronne ne tombe entre des mains étrangères. L'idée d'acquérir la fameuse relique comble la piété et flatte la gloire du roi et de sa mère.
De Paris, Baudouin II envoie un émissaire avec une lettre ordonnant que la Couronne soit remise aux envoyés que Louis envoie de son côté, soit deux dominicains, Jacques et André, dont le premier a été prieur de l'ordre des Prêcheurs à Constantinople et pourra donc reconnaître l'authenticité de la relique. Quand les envoyés de Baudouin et de Louis arrivent à destination, ils apprennent que le besoin d'argent est devenu si urgent que les barons ont emprunté aux marchands vénitiens et leur ont donné en gage la couronne d'épines. Et, si la couronne n'est pas rachetée avant la fête des saints Gervais et Protais, soit le , elle appartiendra aux Vénitiens et sera transférée dans la cité de la lagune. Mais, de manière inattendue, les envoyés de Baudouin et de Louis arrivent avant la date fatidique et ils engagent les négociations avec les Vénitiens qui acceptent de vendre la relique au roi de France à condition qu'elle passe par Venise. Les négociations prennent fin en . Bien que l'hiver soit hostile à la navigation et que les Grecs aient disposé des galères sur les itinéraires possibles pour s'emparer de la relique, celle-ci prend la mer. Elle arrive sans encombre à Venise, où elle est exposée dans la chapelle Saint-Marc. Le frère André reste à Venise pour surveiller la couronne, tandis que le frère Jacques va annoncer la nouvelle à Louis et Blanche, puis, revient à Venise avec la somme colossale de l'achat, dont nous ignorons le montant, accompagné des hommes de Baudouin, garants de l'opération. De nouvelles négociations ont lieu et les Vénitiens, qui n'osent pas s'opposer à la volonté de Louis et de Baudouin, laissent partir la relique à contrecœur. Le transport vers la France se fait, cette fois, par la terre. Pour assurer leur sécurité, les convoyeurs sont munis d'un sauf-conduit de Frédéric II du Saint-Empire, la plus haute garantie juridique de la Chrétienté. La couronne est enfin proche de son acquéreur et est déposée à Villeneuve-l'Archevêque où le roi se précipite pour la voir, accompagné de sa mère, de ses frères, de Gauthier Cornut et de Bernard de Sully ainsi que de nombreux barons et chevaliers.
Le lendemain, la couronne est transportée par bateau sur l'Yonne et la Seine jusqu'à Vincennes. La châsse comportant la relique est alors exposée sur un grand échafaud pour être vue de tout le peuple. Puis, la châsse arrive dans la capitale, portée par Louis et son frère Robert, pieds nus, suivi de prélats, de clercs, de religieux et de chevaliers, eux aussi pieds nus. La relique est quelques instants placée dans la cathédrale Notre-Dame. Enfin, la relique arrive au terme de son voyage et est déposée dans la chapelle Saint-Nicolas du palais de la Cité.
Les besoins d'argent de l'empereur Baudouin s'accroissant, Louis lui rachète à grand frais d'autres reliques de la Passion. En 1241, il acquiert une partie importante de la Vraie Croix, la Sainte Éponge et le fer de la Sainte Lance, pour 135 000 livres, soit la moitié des revenus annuels de la Couronne de France.
C'est donc plusieurs fois en odeur de sainteté que l'immense reliquaire, prenant la taille d'un édifice monumental, sert à accueillir les reliques ramenées au Royaume de France :
Les Reliques de la Sainte Chapelle sont aujourd'hui conservées au Trésor de la Cathédrale Notre Dame, sous la garde statutaire des Chevaliers de l'Ordre Equestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem et du Chapitre cathédral. Tous les premiers vendredis du mois, dans l'après-midi, sous la garde des Chevaliers de l'Ordre Equestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, les Saintes Reliques sont exposées à la vénération et à l'adoration des fidèles, devant le Maître-autel de la Cathédrale. Chaque Vendredi Saint, cette adoration est proposée durant toute la journée, ponctuée par des offices liturgiques.
Parmi les autres reliques il y avait : un fragment de la pierre du Saint Sépulcre, un second morceau de la Sainte croix, l'occiput de Saint Jean-Baptiste, la croix de victoire des empereurs Byzantins.